L’armée des Gardiens de la révolution islamique a pour mission de défendre la Révolution islamique et de contrer les ennemis tant étrangers qu’internes.
Les États-Unis ont souvent fait des erreurs stratégiques face à la République islamique d’Iran. Où était-ce des erreurs ? Lors de ce qu’on appelait le « printemps arabe », le président Obama a notamment soutenu la révolte populaire en Egypte et en Libye, encourageant le peuple à renverser ses dirigeants, mais pas en Iran, où il est resté silencieux et a méprisé la volonté populaire. Et au lieu de tirer avantage de la situation économique désespérée de l’Iran, les démocrates ont soutenu financièrement le régime totalitaire. Cette stratégie a permis au régime iranien d’engranger des ressources financières considérables.
Lors de son premier mandant, l’administration Trump avait mis en place une politique de « pression maximale » contre l’Iran, ce qui s’était avéré efficace. Biden a annulé cela, sans explication logique. Cela a permis à l’Iran de profiter de cet intervalle sous l’administration Biden pour renforcer ses alliances avec la Chine. Trump a remis la pression maximale, et les pétroliers iraniens – il y en a près de 180 – sont à quai, vides, car les clients potentiels du pétrole iranien craignent les foudres du président américain.
L’objectif est maintenant d’isoler et de fragmenter les Gardiens de la révolution, car leur pouvoir est intimement lié à la survie du régime.
Afin de renforcer cette stratégie, les sanctions économiques ne suffiront pas. Il serait pertinent d’identifier maintenant et d’exploiter les divisions internes au sein des Gardiens de la révolution pour les faire exploser de l’intérieur.
Le bâton et la carotte
Une approche vieille comme le monde, le bâton et la carotte, consiste à par exemple offrir aux cadres iraniens et à leurs familles de soins médicaux gratuits à l’étranger et la saisie de leurs comptes bancaires offshore, pour affaiblir la cohésion de cette organisation terroriste.