Israël a limité le nombre de personnes pouvant assister à la cérémonie du feu sacré de samedi à l’église du Saint-Sépulcre à 1 800, contre 10 000 l’année dernière, ce qui a suscité l’ire du Comité du statu quo des Églises.
Sans surprise, et trop heureux de l’occasion qui leur était offerte, les grands médias et d’autres se sont emparés de la critique d’Israël comme un chien d’un os :
Il s’avère que l’Eglise de Jérusalem a été très hypocrite, dans cette affaire, et a totalement manqué d’honnêteté, car la police israélienne s’est contenté d’appliquer les recommandations de l’ingénieur en sécurité de l’Église !
Et voilà la preuve :
En ce qui concerne l’événement du « Feu Sacré » qui aura lieu le 15 avril 2023 dans la vieille ville de Jérusalem, nous précisons que la limitation des participants n’est pas le résultat d’une initiative de la police, mais une exigence de sécurité nécessaire, selon l’analyse professionnelle de l’ingénieur de sécurité au nom des églises.
La police israélienne appliquera les instructions de l’ingénieur de sécurité et compte sur la coopération des responsables d’églises et des organisateurs.
La responsabilité première de la police est d’assurer la sécurité de tous les participants, tout en permettant la liberté de culte. La police a investi de nombreuses ressources et effectué un travail de préparation considérable pour assurer le succès et la sécurité de l’événement.
Et voici la seconde preuve, la lettre signée par l’architecte du bureau technique de l’Église du Saint-Sépulcre :
Pourquoi le Comité du statu quo des Églises a tenu à présenter la question de manière malhonnête – ce qui, pour des personnes religieuses est bien moins excusable, n’est pas clair. Peut-être s’agit-il d’une basse vengeance suite au fait que la ville de Jérusalem a décidé de taxer les commerces non religieux de l’Eglise, comme les hôtels, car ce privilège fait une concurrence déloyale aux hôteliers de la ville.
Ce qui est absolument certain, c’est que si Israël ne limitait pas le nombre de fidèles et qu’une catastrophe se produisait, c’est Israël qui serait tenu pour responsable, et il ne se passerait pas longtemps avant que des antisémites accusent les juifs d’avoir délibérément ignoré les recommandations de sécurité de l’ingénieur.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Source : https://www.israellycool.com/2023/04/14/jerusalem-church-leaders-not-being-honest-about-israeli-restrictions-on-holy-fire-celebrations/
Pourquoi les responsables Israéliens ne demandent pas aux responsables de l’Eglise de Jerusalem un document officiel enregistré auprès d’un tribunal avec témoins internationaux dégageant toutes responsabilités de l’état d’Israel et la prise en charge par l’Eglise de Jerusalem de tous les frais qui seraient occasionnés en cas d’incident ou d’accident, à mon avis les ecclésiastiques qui cirent au scandale ne signeront jamais un tel document trop peur qu’il arrive vraiment un accident.