Les petits enfants du Moyen Orient : rappel historique

Photo : Utilisation selon l'article 27A de la loi sur les droits d'auteur

Octobre 2023 a vu naître un cycle de violence qui a durement et durablement impacté les petits enfants des deux côtés de la frontière internationalement reconnue séparant la bande de Gaza de l’Etat hébreu.

Tout a commencé le 7 octobre.

Le Hamas a commis une série d’atrocités d’une sauvagerie inouïe contre des villes et kibboutz d’Israël, faisant des centaines de victimes y compris des nouveau-nés, des bébés et de tout jeunes enfants. Il en a kidnappé d’autres pour lui servir d’otages.

Le Secrétaire Général des Nations Unies a affirmé avec un cynisme glaçant que l’organisation terroriste «n’avait pas agi dans un vacuum», sous-entendant qu’elle pouvait avoir quelques justifications, car «l’occupation» l’aurait motivée.

Aujourd’hui, ce même secrétaire général rend Israël responsable du sort des petits Palestiniens, vivant dans la hantise des bombardements, et souffrant de la faim et du froid. Il oublie de souligner que d’une part, Israël «n’a pas agi dans un vacuum», étant motivé par les atrocités ci-dessus et la volonté de libérer des otages détenus dans des conditions inhumaines, et que de l’autre, c’est le Hamas qui affame les petits Gazaouis, en accaparant une grande partie de l’aide alimentaire qui leur est destinée.

Il faut dire que c’est loin d’être la première fois que le monde ignore avec une suprême indifférence ce qui arrive aux petits Israéliens et plus précisément aux bébés. Qui se souvient encore de la guerre du Golfe et des missiles décochés par Saddam Hussein sur l’Etat hébreu ? C’était il y a si longtemps ! En janvier 1991 précisément. L’opération Tempête du Désert.

Les Etats-Unis avaient pris la tête d’une coalition contre le dictateur irakien qui avait envahi et annexé le Koweït voisin six mois plus tôt. La Syrie et l’Arabie saoudite avaient daigné accepter d’y participer, mais à une condition : que l’Etat hébreu n’intervienne en aucune façon, en dépit des menaces que multipliait Saddam à son égard.

Avant même l’invasion, le gouvernement irakien avait annoncé qu’en cas de guerre, il lancerait ses missiles sur l’Etat juif. Vu la crainte que ces missiles ne soient porteurs d’armes chimiques ou biologiques, les Israéliens avaient reçu des kits de protection, comprenant des masques à gaz et des seringues d’atropine. Chaque famille avait été invitée à préparer une pièce scellée dans sa maison où elle resterait pendant une attaque de missile. “Surtout”, répétait la Maison-Blanche, “pas question d’opération préventive ou même de représailles”.

Tandis que la population de Gaza et de Judée Samarie manifestait bruyamment son soutien à Saddam Hussein et à la guerre, et montait sur les toits pour applaudir les tirs de missile, les Israéliens, la rage au cœur, étaient tenus de se calfeutrer chez eux en cas d’attaque. A l’extérieur, ils devaient porter en toutes circonstances leur kit de protection.

Des kits spéciaux avaient dû être conçus pour les jeunes enfants ; il y avait même pour les nouveau-nés ! Il s’agissait d’incubateurs à air filtré, spécialement prévus pour la guerre bactériologique et chimique.

Le monde, qui ne s’était pas notablement ému à l’époque, s’est empressé d’oublier cet épisode.

© Michèle Mazel pour Israël24 7.org

Quitter la version mobile