Les FDI s’inquiètent : des informations sensibles pourraient être divulguées au Hezbollah via la FINUL

Italian and chinese U.N peacekeeper soldiers use differential GPS device to locate a position in relation to the U.N-demarcated Blue Line border between Lebanon and Israel, after Lebanese army troops opened fire on an Israeli army bulldozer that had crossed the frontier near the border village of Maroun el-Rass village, south of Lebanon, Thursday Feb. 8, 2007. Prime Minister Fuad Saniora on Thursday denounced what he called Israel's violation of the Lebanese border, an act that provoked the first exchange of fire between the two countries' forces since just after last year's conflict between Hezbollah and Israel. Photo by Haim Azulay /Flash90

Selon un reportage sur Galai Tzahal (radio de l’armée israélienne), des forces de maintien de la paix de l’ONU opèrent à proximité de zones où l’armée israélienne est active, documentant et filmant les environs — une pratique que des responsables supérieurs de l’armée qualifient d’alarmante. Selon eux, il existe une vraie crainte que ces documents parviennent au Hezbollah et servent à la collecte de renseignements et à la planification d’attentats. La méfiance envers la FINUL n’est pas nouvelle, mais elle s’est accrue ces derniers mois à la suite d’événements au Liban et de la pression croissante sur le gouvernement libanais pour désarmer le Hezbollah.

Le journaliste Doron Kadosh a révélé ce matin qu’au cours d’un incident récent, l’armée a découvert un document officiel de coordination de la FINUL qualifiant Israël « d’ennemi israélien ». L’armée a réagi avec colère et demandé des éclaircissements. Dans une réponse officielle, la FINUL a affirmé qu’il s’agissait d’une erreur due à la copie de terminologie de l’armée libanaise sans correction et a présenté des excuses.

Un haut gradé de l’armée a déclaré aux journalistes :

Il n’y a rien de bon chez la FINUL — ils font surtout obstacle. Ils n’apportent rien, certainement pas au désarmement du Hezbollah. Ils entravent la liberté d’action de l’armée — et nous sommes très inquiets que des images de nos forces le long de la frontière fuient vers le Hezbollah. Plus vite ils quitteront la zone et cesseront leur activité, mieux ce sera.

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