Des rapports ont fait surface alléguant qu’une délégation américaine de haut rang chargée de la sécurité, avec la médiation d’Oman, s’est secrètement rendue à Téhéran pour désamorcer les tensions dans la région entre l’Iran et Israël.
Selon le rapport, la mission aurait été destinée à transmettre des messages au Guide suprême iranien, Ali Khamenei, en affirmant que l’administration Biden-Harris avait été « tenue dans l’ignorance » par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu concernant l’élimination ciblée de personnalités clés du Hamas et du Hezbollah. Si Israël a reconnu sa responsabilité dans l’assassinat de Fuad Shukr, du Hezbollah, il est resté silencieux sur l’assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran.
Fox News, qui couvre également les développements, a affirmé que la délégation américaine serait arrivée en Iran via la Turquie, atterrissant à l’aéroport Payam-e-Khorram de Karaj.
La délégation aurait tenu une brève réunion avec des responsables iraniens avant de retourner en Turquie. Au cours de cette réunion, les Américains auraient fourni une liste de dix agents du Mossad soupçonnés d’être impliqués dans l’opération contre Haniyeh, dans le cadre de ce qui a été décrit comme une initiative de « bonne foi » en réponse aux frappes unilatérales d’Israël.
Ces informations, révélées par le journal koweïtien al Jarida, ont été catégoriquement démenties par les États-Unis.
Un porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis a fermement démenti l’existence d’une telle mission, qualifiant ces affirmations de « catégoriquement fausses ».