Simone de Beauvoir disait au sujet des collaborationnistes et adulateurs d’Hitler «qu’il y a des mots aussi meurtriers qu’une chambre à gaz». C’est ce que sont les accusations mensongères et les incitations aux meurtres contenues dans le rapport que doit publier Amnesty International pour disqualifier Israël en alléguant «que son existence, en tant qu’État juif, entraîne la privation des droits fondamentaux des ‘’Palestiniens’’» et «qu’Israël est impliqué dans une attaque généralisée dirigée contre les ‘‘Palestiniens’’ qui équivaut au crime contre l’humanité sous apartheid». Et encore d’autres accusations toutes aussi délirantes et imaginaires.
Selon l’adage goebbelsien, «calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose» et plus ces mensonges sont grossiers et plus ça passe dès lors qu’ils s’adressent aux émotions primaires des individus.
Ce document de l’organisation doit être publié juste avant un autre rapport prévu en juin prochain par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Organisme dont on sait depuis toujours ses intentions partiales et hostiles contre Israël.
Depuis les temps anciens, des esprits obscurs et pervers ont toujours eu recours à des accusations mensongères pour nuire gravement aux communautés juives dans le monde, telles que l’empoisonnement des puits, les meurtres rituels, les profanations d’hosties, et autres complots dans le but de déclencher la haine meurtrière des populations. Aujourd’hui, ces mêmes esprits malfaisants sont ligués contre l’Etat d’Israël, «Juif des nations» et son peuple pour mener des campagnes sournoises qui n’ont rien à voir avec une saine critique de la politique de tel ou tel gouvernement israélien.
L’antijudaïsme a mué. Il agit camouflé sous les traits de groupes «progressistes» à prétention humanitaire et faussement compassionnelle pour donner libre cours à leurs délires antijuifs et ils militent sournoisement en vue de l’éradication Israël en lui imputant des forfaits imaginaires.
C’est ainsi que les différentes formes d’antijudaïsme noir, rouge, fascislamiste, faussement humanitaire ou progressiste, ont opéré la jonction.
Dans un langage meurtrier, Amnesty International incite au passage à l’acte contre Israël, et par effet de ricochet, contre les communautés juives dans le monde en recourant à toute une logomachie : «Israël agresseur», «État d’apartheid», «État colonialiste», «État terroriste», «État occupant», «État répressif», «État raciste», etc.
L’invention de la «cause palestinienne» sert d’alibi à ces sectateurs pour leur «blanchiment» de la haine millénaire contre les Juifs : Tout comme le Peuple juif fut accablé, pendant des siècles, de l’accusation d’être un «peuple déicide», aujourd’hui un même délire collectif meurtrier est projeté sur Israël d’être un État «palestinocide».
Est-ce à dire qu’il n’existe pas une population arabe ‘‘palestinienne’’ qui souffre du sous-développement et qui est maintenue dans une condition précaire par ses propres leaders, le Hamas, le Jihad islamique, le Fatah, les pays arabes ?
En vérité, nous sommes toujours en présence de la même perversion mutante. Qu’on la nomme «antisémitisme» ou «antisionisme», ou «lutte contre l’apartheid», il s’agit d’un même mal qui s’est installé dans certaines mentalités dans les sociétés modernes et qui évolue dans un bric-à-brac idéologique, dans une forme de banalisation de l’antijudaïsme par le biais d’une rhétorique à connotation progressiste.
La nocivité de cette propagande mensongère contribue à manipuler les esprits et de pousser aux passages à l’acte contre Israël et les citoyens de confession juive dans le monde en portant atteinte à leur intégrité morale, à leurs participations symboliques, culturelles et contre leurs valeurs, à les calomnier, à les contraindre, à les diaboliser, à les humilier, à les intimider, à porter atteinte à leurs possessions, à les stigmatiser, à les menacer, à les agresser, à pousser au pogrom en France ou ailleurs en Europe, jusqu’à les (faire) assassiner. Et pour y parvenir, tout est affaire de connivences entre médias, associations et politiques qui se chargent de relayer cette propagande.
Cette désinformation malfaisante est une forme de révisionnisme et de dénégationnisme qui utilise des procédés manipulatoires comme : les dénonciations unilatérales, les gonflements hyperboliques des enjeux, l’exagération et à la déformation systématique des faits, le brouillage de la limite qui sépare le vrai du faux, la diabolisation ou la déshumanisation d’Israël quand ce n’est pas sa «nazification», faire passer Israël comme un Etat tueur de «palestiniens» sans défense, la présentation binaire de la réalité (les colons israéliens/les colonisés «palestiniens», les bourreaux israéliens/les victimes «palestiniennes», la «résistance «palestinienne»/l’agression israélienne, etc.) en recourant par la discréditation systématique de l’argumentation israélienne.
Cette forme d’«inférence arbitraire», ou de «choix de préférence» que pratique Amnesty International, consiste à inventer ce qu’ils veulent faire croire et entendre afin de renforcer des a priori négatifs et des préjugés primaires contre Israël.
On peut aussi qualifier de désinformation et de perversion ce système de pensée recourant à une propagande mensongère dans le sens où il utilise la plupart des processus que l’on retrouve en psychopathologie comme spécifiques de la perversion : Absence de moralité et mauvaise foi, refus de savoir, déni, falsification et travestissement de la réalité, occultation ou à substitution, intoxication, manipulation et tromperie dans le but de contraindre le plus grand monde à être complice de leur délit en renforçant certaines franges du public dans ses préjugés anti-juifs.
Le fait d’asséner de fausses évidences, des mensonges, de distordre les événements, de faire plier la réalité à leur conception du monde et de maltraiter la vérité est devenu, pour beaucoup, comme une seconde nature :
Le but étant de vouer Israël et les Juifs en général à l’exécration absolue.
Par la force de cette propagande mensongère d’Amnesty International, Israël serait un pays «d’apartheid», la population arabo-musulmane serait brimée, maltraitée, tenue à l’écart.
C’est tellement vrai que c’est de Gaza et de Judée et Samarie, que des milliers d’individus arabes se bousculent chaque jour pour venir travailler en Israël ; qu’une discrimination positive bénéficie aux médecins et pharmaciens arabes qui bénéficient d’un quota de 20 % dans les universités et dans l’accès aux postes ; qu’aux caisses des supermarchés des employées voilées y travaillent sans que cela ne pose de problème à quiconque ; que des policiers de confession musulmane sont intégrés dans les effectifs de la Police nationale ; que chaque citoyen musulman est libre de pratiquer sa religion s’il le désire.
En Israël, les Arabes israéliens jouissent de tous les droits civiques et d’une qualité de vie supérieure à celle de leurs coreligionnaires vivant dans les zones gérées par l’Autorité «palestinienne» ou dans les États arabes voisins. Les habitants des villes à majorité arabe en Israël ne s’y trompent pas et ne voudraient, à aucun prix, être éventuellement rattachés à un hypothétique «État palestinien» en Judée Samarie ou à Gaza.
Et comble de l’apartheid en Israël, 14 députés arabes et druzes siègent à la Knesset et ils usent et abusent de la démocratie qui est la norme dans le pays pour tous ses citoyens.
Cela, Amnesty International ne l’a pas vu, de même qu’ils n’ont pas été vérifier quel est le sort des Juifs dans les territoires sous l’autorité «palestinienne» et dans les pays arabes voisins où rien de tout cela n’existe, parce qu’ils sont de fait «judenrein» !
Comme le pensait le philosophe Jacques Maritain, «nous ne devons pas perdre de vue que ce zèle amer contre Israël prendra, inéluctablement s’il devait se poursuivre, la forme d’un zèle encore plus amer contre l’Occident et ses valeurs, auxquels Israël leur est consubstantiellement lié.» Le Juif, comme de coutume, ne jouant que la fonction de fusible.
A noter que le ministère israélien des Affaires étrangères prépare de son côté une campagne visant à écarter toute critique potentielle de l’État hébreu et toute accusation d’«apartheid» de la part d’une commission des Nations unies mise en place pour enquêter sur le conflit de mai 2021 entre Israël et les groupes terroristes islamistes de Gaza.
© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.
NB : (La légende qui accompagne le communiqué d’Amnesty International trahit le fait que pour cette organisation, c’est tout Israël qui est un territoire occupé !).