L’erreur d’appréciation des musulmans sur la combativité des juifs

Le moral des combattants de Tsahal est au plus haut, après presque un an de guerre.

Tout ce que réclament les soldats, c’est qu’on leur lâche la bride, que le haut-commandement cesse de leur lier les mains dans le dos, et les laisse nettoyer la place.

Les musulmans ont joué, et ils ont perdu. Ils ne s’arrêteront jamais, puisqu’ils n’ont qu’une seule histoire depuis 1 400 ans, mais ils ont perdu.

Les Juifs ont vu leurs deux premiers Etats disparaître – c’était des royaumes. Le troisième, l’Etat d’Israël déclaré en 1947, est fort physiquement, moralement, économiquement, et technologiquement. Et fier. Et il ne disparaîtra pas, malgré les efforts des fins de race, je veux parler des Européens, qui ne font plus d’enfants et sont grandement remplacés.

Les Israéliens (à part certaines franges de l’extrême gauche sur lesquelles les médias font un effet de loupe, mais qui sont marginales) ont les pieds solidement ancrés dans la réalité et dans le bonheur (les Israéliens, je vous le rappelle, se classent parmi les 10 peuples les plus heureux au monde).

En face, ils vivent misérablement dans le fantasme d’un futur suprémaciste, rongés par le cancer de la haine imposée par leur religion.

Les musulmans n’ont jamais pensé qu’Israël aurait l’estomac pour un long combat, ni qu’il résisterait aux pressions de l’administration Biden, qui n’a pas manqué d’en faire, au milieu d’une aide exemplaire. Le comportement passé de Netanyahou lors des conflits avec le Hamas tendait à leur donner raison.

Mais nous chérissons la vie plus qu’ils ne chérissent la mort – sur ce point, ils doivent nous remercier : ils ont la culture du martyr, et nous y contribuons généreusement – et donc, ils ne pouvaient pas pu prendre ce facteur en considération.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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