Le New York Times décrit Israël comme un pays triste et sinistre

(Traduction par Magali Marc de l’article de Jerold Levoritz, paru sur le blogue d’American Thinker, le 25 novembre.)

Selon son habitude, le New York Times a publié un autre article accusateur d’Israël. (nytimes.com/israel-jews-palestinians-journey)

Comme l’écrit Ira Stoll à propos de cet article, les auteurs du Times préfèrent se montrer implacables et négatifs, plutôt que de noter les réalisations et la vitalité du pays :

«Malgré tout le spectacle et l’agitation des reportages, le récit du Times est exactement l’ordre du jour prévisible auquel nous sommes tous habitués : « Les tensions et les inégalités sous-jacentes demeurent – l’occupation sans fin, le blocus de Gaza et les différences sociales qui divisent Israël depuis sa fondation : entre les Juifs d’Europe et du Moyen-Orient, entre les laïcs et les dévots, entre la majorité juive et la minorité arabe ». Peu importe que l’occupation ne soit pas en fait « interminable » parce qu’Israël s’est retiré du Sinaï, s’est retiré de Gaza, s’est retiré de la zone de sécurité du Sud-Liban. Peu importe que le « blocus » de Gaza concerne également l’Égypte, pays voisin de Gaza, et qu’il ait été suffisamment perméable pour permettre l’entrée de milliers de camions chaque semaine, transportant des millions de litres de carburant et des dizaines de milliers de tonnes de fournitures. »

Si les auteurs du Times qui dénigrent Israël s’asseyaient un instant pour contempler leur travail, prétendraient-ils, dans le calme de leur esprit, qu’ils ont dit la vérité ?

Si c’était le cas, ils se feraient des illusions, car leurs partis pris signifient que le récit est inévitablement incomplet. De plus, ils ne proposent rien pour remplacer ce qu’ils s’acharnent à détruire. Ils devraient avoir honte.

À un niveau plus philosophique, ils ne peuvent éviter les conséquences personnelles de leurs écrits malhonnêtes.

Bien qu’ils aient devant eux toutes les merveilles et la joie de l’Israël moderne, ils n’arrivent pas à voir autre chose que le malheur et la division.

C’est ainsi que chacun se construit – en choisissant le contenu de son esprit. S’ils ne peuvent pas voir la joie, pour quelque raison que ce soit, ils en limitent l’expérience. Les choses sont un peu plus compliquées que la façon dont je l’ai énoncé, mais pas beaucoup !

La vision grise, implacablement négative du New York Times concernant Israël mérite un contrepoint.
Asseyez-vous et attachez vos ceintures, car vous allez vivre l’un des voyages musicaux les plus passionnants de votre vie (ou du moins de la mienne).

Ceux de mes amis qui ont cliqué sur les liens ci-dessous en sont sortis grandis. Je vous souhaite la même chose ! Et ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas l’hébreu ; les vidéos rayonnent de joie.

Voici Yonina, originaire de Californie, et son mari qui commencent leur journée et celle de leurs enfants par la prière que les Juifs récitent en se levant le matin :

Bing Crosby & David Bowie – « The Little Drummer Boy (Peace On Earth) »
James Christian Jr. • 7,7 M de vues
4:24



La plupart des vidéos de ma liste proviennent de Koolulam, un groupe qui rassemble des centaines d’étrangers pour chanter des chansons, représentant un mélange de différents lieux, âges et cultures en Israël. Dans la première vidéo, réalisée avant que le coronavirus ne rende Zoom omniprésent, des Israéliens participent à un chant collectif, sorte de croisement entre une grande chorale d’église et une « rave ».

Koolulam rassemble des personnes qui ne se sont jamais rencontrées dans cinq villes – Jérusalem, Kiryat Motzkin, Ashkelon, Rishon Letzion et Dimona – pour apprendre et interpréter la même chanson sur Zoom.

Les gauchistes seraient particulièrement consternés, car de nombreuses chansons de Koolulam, même lorsqu’elles parlent de douleur, ne parlent pas de victimisation, mais plutôt d’espoir et de dépassement des tribulations :


קולולם עם שלומי שבת | על כל אלה – נעמי שמר | יום העצמאות ה-70 |
9.4.18

Beaucoup de personnes parmi la population juive adulte connaissent la chanson « Le miel et le dard de l’abeille », qui a été chantée lors de la grande célébration nationale de la 70e année de reconnaissance internationale d’Israël. Au début, on peut voir le président d’Israël allumer les lumières de la maison.

Dans une autre vidéo, le personnel médical d’un grand hôpital célèbre le 73e anniversaire de l’indépendance d’Israël.

Une autre chanson est interprétée par 600 survivants de l’Holocauste avec leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, ce qui la rend à la fois déchirante et réconfortante. En Israël, une nation qui témoigne de la survie des Juifs depuis plus de 4 000 ans, il n’y a pas de honte à la continuité familiale !

Et maintenant, une famille encore plus grande !

Sur une autre vidéo, en chantant à l’occasion du 70e anniversaire de leur fondation, les membres du kibboutz Ein Tzurim font la fête ensemble. La première partie de la vidéo montre leurs réalisations sur le terrain. Il n’y a pas de meilleure enfance que celle que procure la vie dans un kibboutz.

La deuxième partie est ma préférée parce qu’il y a tellement d’enfants qui aiment chanter ensemble.

Enfin, avoir un but dans sa vie est un thème qui ne résonne plus fortement dans la culture occidentale. Cependant, en Israël, un pays longtemps entouré d’une hostilité implacable, les Israéliens chantent une grande lumière qui leur apprend à ne pas gaspiller leur vie. Totalement réactionnaire !

Aux États-Unis et en Europe, les gens vont à des concerts, des pièces de théâtre et des films qui sont, en fin de compte, des événements où les participants demeurent passifs.

En Israël, la culture invite les gens à se tenir debout les uns avec les autres, apprenant à être des participants à leur propre joie et divertissement.

À mon humble avis, la partie la plus importante de ces vidéos est la prise de vue rapide des visages des personnes qui chantent. Appuyez de temps en temps sur la barre d’espace pour arrêter l’action et obtenir une meilleure vue d’eux.

Ce sont les visages que le New York Times souhaite que vous ne voyiez jamais : de vraies personnes qui profitent de leur vie et construisent leur communauté, dans ce cas-ci en chantant.

Nous devons nous défaire de l’idée que tout est soit sexuel, soit politique. Sinon, c’est tout ce que nous aurons. Et pire encore, nous ne saurons jamais

© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org

Source:
https://www.americanthinker.com/blog/2021/11/the_new_york_times_falsely_portrayed_a_grim_sad_israel.html

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