• Politique de cookies (UE)
vendredi 5 décembre 2025
Aucun résultat
Voir tous les résultats
NEWSLETTER
Israël 24/7
Contactez-nous
  • Accueil
  • Actualité
  • Politique
  • Opinions
  • Patrimoine
  • Dossiers
  • Sondages
  • Accueil
  • Actualité
  • Politique
  • Opinions
  • Patrimoine
  • Dossiers
  • Sondages
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Israël 24/7
Aucun résultat
Voir tous les résultats
Accueil Opinions

Le Moloch de Gaza

Par Michèle Mazel
2 avril 2025
Comment le Hamas a exploité les otages jusqu’à la fin

A Gaza, les portes de l’enfer se sont ouvertes bien avant les menaces du président américain ou celles des dirigeants israéliens. C’est le Hamas lui-même qui en a pris l’initiative le 7 octobre 2023. Les dirigeants de cette organisation terroriste en étaient parfaitement conscients. Cela est vrai tant pour ceux dits « de l’extérieur », à l’abri dans l’opulence de leurs résidences au Qatar, que pour ceux de « l’intérieur », qui avaient pris soin de se préparer de confortables demeures souterraines.

Préparée de longue date, l’offensive a débuté le 7 octobre par l’infiltration de milliers de terroristes qui se sont livrés aux pires atrocités dans les kibboutzim et localités limitrophes de la Bande de Gaza et les villages, tandis qu’une pluie de missiles s’abattait sur Israël. Le leader de la branche militaire du Hamas, Mohammed Deif, cité par Le Monde, s’en vantait le même jour, proclamant que « 5 000 roquettes avaient été tirées sur Israël tôt samedi pour lancer l’opération “Déluge Al-Aqsa” ». De fait, durant le seul mois d’octobre, le Hamas a lancé près de 9 000 roquettes Qassam sur l’ensemble du territoire israélien, de Dimona au sud jusqu’à Wadi Ara au nord, et jusqu’à Jérusalem à l’est du pays.

Il était donc parfaitement évident qu’Israël allait riposter : pour stopper les tirs, pour prévenir une nouvelle attaque et, par-dessus tout, pour libérer les otages que les terroristes avaient entraînés avec eux. C’est donc un déluge de feu qui s’est abattu sur la Bande de Gaza tandis que les forces armées israéliennes se préparaient à lancer une vaste offensive terrestre.

Les dirigeants du Hamas, on l’a vu, étaient prêts. À l’abri dans les kilomètres de tunnels qu’ils avaient construits avec les milliards d’aide internationale qu’ils avaient détournés, ils pouvaient évoluer sans crainte. La population, elle, se trouvait sans défense. Comme prévu. Le Hamas, sacrifiant comme le Moloch antique ses propres enfants, continua à mettre en danger les Gazaouis.

Des « valeureux combattants » embusqués derrière la fenêtre d’une chambre d’hôpital visaient des soldats israéliens et prenaient la fuite sans attendre la réplique, et tant pis pour le malade qui s’y trouvait. D’autres combattants se postaient dans une mosquée avec le même objectif. Des trappes sous des chambres d’enfants donnaient accès à des stocks d’armes, de munitions et même de missiles.

Et la machine de propagande de l’organisation terroriste tournait à plein rendement, amplifiant le nombre des « civils innocents » en décomptant les militants tués au combat. Elle pouvait compter sur le soutien de l’ONU, qui avait dès le début choisi son camp, et sur les médias qui acceptaient aveuglément les chiffres avancés par « le ministère de la Santé du Hamas ». La Croix-Rouge y mettait du sien, s’élevant contre des violations de ce qu’elle appelait « le droit humanitaire » de la part d’Israël, tout en manifestant une scandaleuse indifférence en ce qui concernait les supplices infligés aux otages.

Aujourd’hui, près d’un an et demi après le début d’une confrontation qu’ils ont programmée, les dirigeants du Hamas se refusent toujours à libérer les otages restants – et les habitants de Gaza de l’enfer dans lequel ils les maintiennent.

© Michèle Mazel pour Israël 24 7.org

Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique. Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède. Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.

Inscription gratuite à la newsletter Israël 24/7
PartagerTweetEnvoyerEnvoyer
Article suivant

Israël24/7 : fil actualité en continu sur le conflit – 3 avril

Commentaires 1

  1. Aleph says:
    Il y a 8 mois

    Excellent article. Je ne pense pas que la population raisonne en termes d’otages, ni même de monnaie d’échange. Elle voit juste des Juifs, qui sont à tuer, et qui sont plus près que ceux qui sont de l’autre côté de la frontière et qui sont à tuer aussi, mais plus tard, parce qu’ils sont armés et qu’ils se défendent encore. Dans cette optique « rendre » les otages pour obtenir un soulagement quelconque est tout simplement inconcevable, surtout quand toute la culture appelle par ailleurs au sacrifice et que les systèmes politiques qu’elle suppose en creux ne promettent que la misère s’il n’y a pas de pétrole.

    Depuis le temps qu’on voit comme ces monstres traitent les Juifs, c’est-à-dire comme des proies, ou plutôt (pardon) des nuisibles à exterminer (vue que je ne reprends pas à mon compte, hein), il faut avoir le courage difficile d’en mesurer les conséquences. La déshumanisation et la haine annihilatrice ne sont pas seulement des concepts.

    JNS publie des paroles d’un ancien otage revenu de Gaza. Blessé le 7-octobre, il a reçu des soins de fortune dans un appartement non équipé, et le médecin lui a dit de se débrouiller pour ne pas hurler malgré l’absence d’anesthésie parce qu’il risquerait d’attirer les passants et qu’il ne pourrait pas assurer sa sécurité. Comment imaginer que ‘rendre des otages’ signifie quoi que ce soit ?

    En corollaire, on comprend aussi l’avantage des pervers dans les négociations : ils peuvent, à froid manipuler l’autre, c’est une distanciation radicale.

    Répondre

Répondre à Aleph Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Notre crédo

La raison d’être d’Israël 24/7 est de présenter des informations sur Israël de la manière la plus neutre et indépendante qui soit humainement possible d’atteindre.

Nos convictions : Israël est l’Etat du peuple juif sur ses terres ancestrales, dans les limites politiques fixées par les traités internationaux de la Société des Nations, la Déclaration de San Remo, la Déclaration Balfour, le mandat britannique sur la Palestine, les Accords d’Oslo, et les conclusions de la Cour d’Appel de Versailles de 2013.

Commentaires récents

  • zenith dans Trump : « Ilhan Omar est une ordure, elle déteste les Juifs »
  • la rédaction dans Israël24/7 : fil actualité : le conflit en continu 3 décembre
  • Henrirot dans Israël24/7 : fil actualité : le conflit en continu 3 décembre
  • gisèle Marçu dans Le Premier ministre Netanyahou salue la décision du Conseil de sécurité
  • CLEMENT dans Israël24/7 : fil actualité : le conflit en continu 3 décembre
  • milou dans Résumé des événements de la nuit du 2 au 3 décembre
  • milou dans Résumé des événements de la nuit du 2 au 3 décembre
  • la rédaction dans Et « l’antisémite de l’année » est…
  • Philippe dans Et « l’antisémite de l’année » est…
  • daniela dans Si vous étiez le président d’Israël, accorderiez-vous la grâce présidentielle à Netanyahou ?

Archive

Archives

Contact

Vous avez des informations à nous transmettre où vous souhaitez contacter l’équipe de rédaction ?

Contactez-nous

© 2021 Israel24/7

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Accueil

© 2021 Israel24/7

Go to mobile version
×