Le causeur :
« Plus qu’une déroute des services israéliens, l’opération terroriste du 7 octobre est un succès des services secrets du Hamas. Le désastre infligé par le «déluge al-Aqsa» est présenté depuis le début comme une défaillance des services secrets israéliens – et c’en est une -, alors que l’on pourrait postuler qu’il s’agit d’une victoire des services du Hamas. Certes, le Mossad, le shin bet et l’armée ont clairement manqué le signal du déclenchement de l’opération-massacre, mais le Hamas a trouvé quasiment toutes les failles dans les défenses israéliennes, ce qui est prodigieux ! »
Non, cela ne l’est pas !
Comment les services secrets du Hamas ont-ils pu être d’une efficacité si grande ?
C’est si simple que c’est enfantin.
La masse d’ouvriers – par centaines de milliers – permis de venir travailler en Israël est la source même d’où le Hamas a pu glaner les informations vitales et nécessaires – même des plus intimes – concernant Israël.
Rien de miraculeux, rien d’exceptionnel… Seul un manque terrible de logique qui a frappé l’État Israélien. Et comment ne pas soupçonner que dans le flot continu de tous ces milliers d’ouvriers palestiniens qui viennent «gagner leur pain» au sein d’Israël, qu’il n’y ait pas d’espions ? Vous n’ignorez certainement pas la haine séculaire que tous ces ouvriers, à l’exception peut-être de quelques-uns, nourrissent envers Israël.
Mais même si nous admettons qu’il n’y ait aucune haine, la candeur et la simplicité de ces ouvriers peut servir de moyens pour accumuler toutes les informations nécessaires et porter atteinte à cet État bienveillant qui veut tellement aider ces pauvres Gazaouis à gagner leur pain.
Trop bon, trop con…
Israël souffrira toujours de son excès de compassion inhérente au judaïsme. N’a-t-il pas ouvert ses hôpitaux à ses ennemis jurés ?
© Thérèse Zrihen-Dvir, repris de son blog.