Le directeur d’Amnesty International aux États-Unis, Paul O’Brien, a écrit une lettre aux 25 Démocrates juifs de la Chambre des représentants – et pas aux Républicains juifs, car c’est bien connu, les Républicains, juifs ou pas, sont des personnes répugnantes et maléfiques, pour s’excuser d’avoir parlé au nom des juifs lorsqu’il a déclaré qu’ils étaient plus intéressés par un « espace sûr pour les Juifs » que par un État juif.
« Je regrette d’avoir exprimé le point de vue du peuple juif. Ce que j’aurais dû dire, c’est que j’ai compris, après avoir souvent visité Israël et écouté de nombreux militants des droits de l’homme juifs américains et israéliens, que je partage avec les Américains juifs et les Israéliens un engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale pour tous », écrit O’Brien, qui a été vertement critiqué par des groupes et des législateurs juifs pour ces commentaires au début du mois.
Le même groupe de législateurs avait signé une déclaration qualifiant les remarques d’O’Brien d' »alarmantes et profondément offensantes ».
Dans un discours cité par Jewish Insider, Paul O’Brien a défendu le récent rapport d’Amnesty désignant Israël comme un État « d’apartheid ». Une personne présente à l’événement, au Women’s National Democratic Club de Washington DC, l’a interrogé sur un sondage réalisé en 2020 par la Ruderman Family Foundation, selon lequel huit juifs américains sur dix s’identifient comme « pro-Israël ».
« Je crois que mon instinct me dit que ce que les Juifs de ce pays veulent, c’est savoir qu’il y a un sanctuaire qui est un endroit sûr et durable que les Juifs, le peuple juif peut appeler chez lui », a-t-il dit, un statut en deçà d’un État juif, ce qu’O’Brien avait dit dans le même discours qu’Amnesty a rejeté.
« Nous sommes opposés à l’idée – et c’est, je pense, une partie existentielle du débat – qu’Israël doit être préservé en tant qu’État pour le peuple juif », avait dit précédemment O’Brien.
Dans sa lettre d’excuses aux Démocrates juifs, également révélée par Jewish Insider, O’Brien déclare :
« Nous nous engageons depuis des décennies auprès du gouvernement d’Israël à respecter ses obligations en matière de droits de l’homme et nous continuerons à le faire. Dans mes remarques au journaliste après l’événement, j’expliquais nos préoccupations concernant la loi israélienne de 2018 sur l’État-nation, qui refuse explicitement le droit à l’autodétermination à une partie des citoyens d’Israël. »
Pour moi, cela ne ressemble pas à des excuses.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : ToI