Le défi du rameau d’Olivier

Le rameau d’olivier se réfère principalement au récit de Noé dans le livre de la Genèse, où une colombe revient avec un rameau d’olivier dans le bec, signifiant la fin du déluge et le retour de la vie sur terre. Cet événement fait du rameau d’olivier un symbole biblique de paix, de réconciliation et d’espoir.

La scène de la prière de Jésus au jardin des Oliviers, ou « Gethsémani », est une autre représentation importante de l’olivier dans la Bible, symbolisant à la fois l’agonie de Jésus et l’espoir de réconciliation. 

L’huile sainte  –  mentionnée dans la fiole d’huile d’olive découverte par les macchabées dans les ruines du temple de Jérusalem – détruit par l’empire séleucide gréco-syrien au IIe siècle av. J.-C. et le miracle de la fiole d’huile qui a permis au Temple de Jérusalem d’être purifié et à son candélabre de brûler pendant huit jours au lieu d’un seul, symbolisant ainsi la victoire de la lumière sur les ténèbres.

Ce qui n’empêche pas notre monde d’être principalement géré par de grands bâtisseurs de divisions, de dictatures. Certains l’ont fait en érigeant des barricades pétries d’un nombre considérable de tessons de verre, afin d’empêcher une fraternité naturelle et souhaitée d’éclore.

Accuser les religions d’être le motif principal de ces divisions est simple, aisé et opportun – Le peuple, masse d’ignorants en général, de candides, de superstitieux et d’effarouchés par l’inconnu, par le châtiment, y contribue les yeux bandés, sans jamais réaliser qu’ils sont depuis toujours l’objectif et la victime propice. 

La traversée vers l’autre ressemble au passage d’une saison à  la suivante. On l’accueille d’abord agréablement, avant de s’en lasser et de souhaiter l’arrivée de la prochaine. Étapes immuables du temps qui nous révèlent notre inconsistance. Serons-nous un jour, frères ? Peut-être pour un laps de temps, avant de nous fatiguer et de nous détester à travers quelques aspects de l’autre qui au début semblaient pourtant, tolérables, admissibles.

Et c’est justement cet aspect qui m’a fait comprendre qu’il faut piocher dans une autre direction. Laquelle me diriez-vous ?

«  La reprise de la question, la reprise de la recherche… Pourquoi avons-nous été créés, et dans quel but, quel objectif, quel dessein ?  »

L’arbre donne des fruits pour nous nourrir, l’eau pour nous abreuver, l’air pour respirer. En principe, chaque composant de toute la création est là pour servir l’homme. Mais l’homme à quoi sert-il ? Avons-nous été créés pour être les serviteurs du Créateur, prier, adorer, obéir, nier, nous reproduire…  et puis ? À quoi sert-on ? À lutter perpétuellement pour gagner une place en ce bas-monde sous l’astre solaire ? À engendrer des conflits, des guerres interminables contre l’autre, peu importe les raisons, les causes ? Nous entretuer pour de vains bénéfices, une gloire, des terres, une dignité, orgueil, foi ? Mais rien n’est éternel sur notre planète et tout change, tout bascule, tout peut sauter d’un instant à l’autre. Alors à quoi bon ?

Et si au lieu de fuir, de tourner la tête, de nous ensevelir dans les couches de l’agnosticisme, nous investissons nos connaissances, nos forces, nos facultés, notre génie pour ne plus craindre et pour progresser sans relâche vers la découverte de «  notre raison d’être en ce bas-monde.  »

Il n’y a aucun sacrilège, aucune transgression à chercher à savoir, à retourner tous les cailloux sur notre chemin afin de connaître les dessous de notre présence sur cette planète, car si nous parvenons à décoder cet aspect particulier, toutes les barricades nécessaires ou fausses s’effondreront.

La profane que je suis s’est surtout mise à la recherche de ce pont qui relie les peuples et les religions, qui fait partie de notre raison d’être. Rien n’a été créé sans but, sans objectif et nécessité. Par contre, tout a été écrit dans le sang, depuis Caïn et Abel, la ligature d’Abraham, la circoncision, la crucifixion. Tout ce sang versé qui ne tarit jamais.

Je suis aussi et surtout cette «  tente d’Abraham  » ouverte sur les quatre points cardinaux que j’aspire à maintenir, puisque l’union fait la force, puisque nos vies sur terre sont éphémères et perpétuellement menacées par tous les éléments et principalement pas nous-mêmes. Il faut que cet «  abri aléatoire  » devienne notre objectif à tous.

Inutile de nous parer de boucliers pour prouver la véracité de certains événements, de l’histoire, des conceptions, des croyances et leurs béquilles, nous n’en avons guère besoin. Nous faisons tous partie de cette magnifique création et c’est notre devoir principal de s’accepter l’un et l’autre.

Dieu qui nous a créés, nous a pourvus des facultés nécessaires pour résoudre les plus grandes énigmes ! Ne stagnons pas ! Elles ne demandent qu’à être utiles et implémentées. Alors, attelons-nous à cette besogne. Nous le devons à nous-mêmes et aux générations futures.

Et puisque nous sommes aussi nus devant Dieu, qu’un lombric c’est qu’Il est en nous tous, dans TOUTE Sa création, depuis le cosmos, à la minuscule cellule vivante ! Cerveau unique et infaillible qui maîtrise toute Sa Création.

Nous pouvons en toute simplicité déduire du «  Shéma Israël, HaShem Elokénou, HaShem Ehad  ». Dieu est UN. Inutile de se creuser les méninges pour comprendre que tout le reste est nul et non avenu – mais fait le bonheur de vilains opportunistes.

Il n’y a qu’un seul et unique Roi – Dieu. Vouloir lui arracher quelques étincelles pour mener les peuples vers un autre dessein outre que celui souhaité par le Tout-Puissant est un sacrilège, un vrai !

Le jour où nous réussirons à découvrir «  notre raison d’être en ce bas-monde  », tous ces problèmes, ces divisions disparaîtront, se dissiperont comme les brumes du matin, pour permettre aux rayons de l’entente et de la fraternité de nous inonder.

© Thérèse Zrihen-Dvir