Selon un rapport publié par le journal de gauche Haaretz (donc à prendre avec de grosses pincettes), le commissaire de police Yaakov Shabtai aurait fait traîner les ordres du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir. Cette fois, c’est à propos de la demande de Ben-Gvir que la police affecte des agents supplémentaires pour effectuer des opérations de démolition de constructions illégales à Jérusalem-Est.
En réponse à la récente vague d’attaques terroristes et à la construction effrénée d’unités résidentielles illégales dans les quartiers arabes, Ben-Gvir a demandé à Shabtai d’avancer la démolition de ces maisons et d’en augmenter le rythme, peu après une opération de ce type dans le quartier de Jabel Mukhaber.
Mais Haaretz affirme que la conversation entre Ben-Gvir et Shabtai a dégénéré, et que Shabtai a dit au ministre :
« Ce n’est pas comme ça que les décisions sont prises […]. Je vous ai déjà présenté le plan de ce que nous sommes en mesure de faire face aux contraintes opérationnelles. Je n’ai pas 300 policiers supplémentaires à affecter à cette tâche. Avez-vous 300 officiers de police supplémentaires à me donner ? Nous allons procéder à l’évacuation des bâtiments de Jérusalem selon les plans dont nous avons déjà convenu. »
Néanmoins, les démolitions de maisons construites illégalement dans les quartiers arabes de la capitale se sont accélérées depuis l’attaque terroriste de Neve Yaakov il y a un peu plus de deux semaines.
Suite à la publication du rapport dans Haaretz, un porte-parole de la police a publié une déclaration disant :
« La police israélienne ne communique pas les conversations liées au travail menées entre le ministre et le commissaire de police. »
Le bureau de Ben-Gvir a publié une déclaration disant :
« Nous n’avons pas connaissance d’une telle conversation ».
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : Israelnationalnews