L’Autorité palestinienne pourrait se déclarer en faillite, mais ne veut pas cesser les paiements aux terroristes et leurs familles

Abu Mazen tenant entre les mains une carte 100% mensongère qui laisse croire qu'Israël vole les terres "palestiniennes"

L’Autorité palestinienne étudie la possibilité de se déclarer en faillite en raison de sa situation financière difficile, a rapporté mercredi matin la radio Reshet Bet. La conséquence d’une telle décision pourrait être la fermeture complète du gouvernement à Ramallah, ce qui entraînerait une perte de stabilité en Judée et en Samarie, ou, comme le dit le rapport, “le chaos”. Il n’est bien entendu pas question que les dirigeants de l’OLP, leurs enfants et leurs proches, qui se sont enrichis par la corruption endémique, rendent la moindre somme, puisque qu’ils vont faire appel à la communauté internationale, qui viendra à leur aide.

La création de l’Autorité palestinienne, à la demande de l’OLP, signataire des accords d’Oslo était qu’elle entreprendrait la lutte contre le terrorisme à la place de Tsahal dans la zone A, la sécurité des zones B et C restants entre les mains d’Israël. En réalité, les résultats ont été inégaux, pour ne pas dire plus. À certains moments, le service de sécurité de l’Autorité palestinienne a été d’une grande utilité pour aider Tsahal à localiser et à arrêter les terroristes, mais l’Autorité palestinienne a également été responsable du déclenchement de la deuxième Intifada en 2000 et a soutenu, voire initié, des vagues de terreur. De plus, c’est de l’AP elle-même que sont sortis des terroristes. Un comble.

Les difficultés financières de l’Autorité palestinienne s’expliquent en partie, outre sa corruption endémique et la baisse du soutien de l’Occident et des pays arabes riches, qui sont fatigués de soutenir ces pleurnicheurs éternels, par la politique de Ramallah consistant à transférer des paiements mensuels aux prisonniers et aux familles des terroristes décédés : mécaniquement, leur nombre augmente constamment. Israël a recensé plus de 5 000 attaques terroristes en 2022 (voir notre article sur le sujet). Tous n’ont pas été arrêtés, hélas, mais cela fait tout de même beaucoup de nouveaux salariés chaque mois.

Ces paiements sont ancrés dans la constitution de l’Autorité palestinienne sans que quiconque, à l’ONU, chez Amnesty, chez B’Tselem, dans l’UE et les dirigeants occidentaux ne s’en plaigne.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré lundi à la commission des Affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset que de deux mots, il fallait toujours choisir le moindre :

“Nous avons besoin de l’Autorité palestinienne. Nous ne pouvons pas la laisser s’effondrer. Nous ne voulons qu’elle s’effondre. Nous sommes prêts à l’aider financièrement. Nous avons intérêt à ce que l’autorité continue à fonctionner. Partout où elle parvient à fonctionner, elle fait le travail pour nous. Et nous n’avons aucun intérêt à ce qu’elle s’effondre”.

Israël déduit une moyenne mensuelle de 40 millions de NIS (11 millions de dollars) des taxes et des droits de douane qu’il perçoit au nom de l’Autorité palestinienne, qui correspondent aux “salaires” versés aux terroristes et à leurs familles. 

On pourrait s’étonner qu’en échange de ces aides, Israël obtienne si peu de modération de la part des Arabes – notamment dans les instances internationales.

Les propos de Netanyahou sont justes, mais on se souvient des critiques et des cris de l’opposition lorsque c’était Lapid et Gantz qui envoyaient de l’aide financière à l’AP, pour les mêmes raisons. C’est un des côtés dégoûtants de la politique qu’aucun citoyen ne devrait oublier, quel que soit son camp politique.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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