L’Assemblée générale de l’ONU continue d’offrir une tribune aux ennemis d’Israël

Traduction par Magali Marc de l’article de Jordan Cope, paru sur le site d’ American Thinker, le 23 janvier.



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La chasse aux sorcières sans précédent de l’ONU contre Israël



Bien qu’elle ait été créée pour forger des « relations amicales entre les nations », l’ONU a été tout sauf amicale envers l’État juif.


En fait, l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) a longtemps offert une tribune et l’impunité à ceux qui prônent la destruction d’Israël et le nettoyage ethnique des Juifs de leur patrie.
En 1974, l’AGNU a accueilli le président de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) de l’époque, Yasser Arafat, qui a fait une référence bien connue à son « fusil de combattant de la liberté » pendant son discours.


À l’époque, l’OLP était une « organisation terroriste internationalement reconnue » dont la charte stipulait que « la lutte armée est le seul moyen de libérer la Palestine ».


Quelque quatre décennies plus tard, les terroristes bénéficient toujours de l’impunité à l’AGNU.

Malheureusement, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) ne fait pas beaucoup mieux dans sa partialité étonnante contre Israël. Alors qu’il a été conçu pour traiter des violations des droits de l’homme en général, 55 % de ses résolutions dénonciatrices ont visé Israël, une démocratie libre et multipartite selon Freedom House.


En outre, le point 7 de l’ordre du jour du Conseil, qui vise Israël, reste le seul point permanent de l’ordre du jour consacré à l’examen d’un seul État membre de l’ONU, sur un total de 193 membres.
Si vous pensiez que le parti pris anti-israélien de l’ONU ne pouvait pas être pire, détrompez-vous.
En décembre 2021, l’Assemblée générale s’est engagée à financer la « Commission d’enquête sur le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et Israël » du CDH, qui a été créée après la dernière guerre entre Israël et Gaza en mai 2021.


Cette nouvelle commission pue le double langage en ce qui concerne son mandat, son financement et sa composition.


Elle mérite d’être discréditée immédiatement avant de mettre en cause l’identité israélienne (et sans doute juive) dans son rapport, dont la première édition est sortie en juin 2021.


Des allégations d’apartheid et de crimes de guerre sont attendues, malgré les efforts considérables déployés par Israël pour garantir l’égalité juridique, intégrer ses citoyens arabes et se conformer aux lois de la guerre. Comme l’a noté l’experte juridique Anne Bayefsky, ces allégations probables et imminentes pourraient alimenter une action négative sans précédent contre Israël et son peuple, y compris des poursuites contre des responsables israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI), des embargos sur les armes et des boycotts généralisés.


Le deux poids et deux mesures qu’elle applique corrompt la « toute première commission d’enquête (COI) à durée indéterminée » et la toute première COI dont le mandat n’a pas besoin d’être « renouvelé chaque année ».


Par exemple, la durée du mandat permet à l’ONU d’examiner Israël sans aucune limite de temps passé ou futur, ce qui va permettre à la COI de gratter de vieilles blessures et d’exercer de nouvelles discriminations contre Israël.


Il n’est pas surprenant qu’un mandat, délibérément élargi, permette à la Commission d’enquêter sur « les causes profondes des tensions récurrentes » et les violations présumées des droits de l’homme « jusqu’au 13 avril 2021 et à partir de cette date ».


Les deux poids et deux mesures en matière de financement sont également nombreux.
Bien que la guerre civile syrienne ait fait au moins 1.368 fois plus de victimes que la tragique guerre entre le Hamas et Israël en mai 2021, la Syrie ne bénéficie que de la moitié du financement et des deux tiers du personnel, tout comme le nouveau mandat concernant les crimes contre Israël.
La COI a également un sérieux problème en matière d’impartialité. Tous les membres de la commission ont des partis pris reconnus contre Israël.


Le rapport qui sera publié par la COI reflétera certainement les attitudes anti-Israël et sans doute antisémites de ceux qui la président, y compris les allégations d’apartheid et de crimes de guerre.
La présidente du COI – Navi Pillay – a faussement accusé Israël d’apartheid, a signé une lettre appelant les pays à « [suspendre] les accords de libre-échange avec Israël » et a prononcé les discours d’ouverture et de clôture de la conférence de Durban en 2009.


La conférence de Durban a été une plate-forme tristement célèbre pour l’antisémitisme. Dans les années passées, Mahmoud Ahmadinejad, alors président de l’Iran, y a fait la promotion de la négation de l’Holocauste.


Des manifestants ont ouvertement fait l’éloge d’Hitler et ont distribué des « caricatures de Juifs au nez crochu » et des copies des Protocoles des Sages de Sion, « la publication antisémite la plus notoire des temps modernes ».
Trente-huit pays ont boycotté la conférence de Durban en 2021, précisément en raison de son antisémitisme.
Si la présidence de Mme Pillay au COI est inexcusable, il en va de même pour l’adhésion de Miloon Kothari en tant que commissaire.


Tout sauf impartial, M. Kothari a rédigé un rapport pour l’ONU en 2001 dans lequel il « a qualifié le terrorisme palestinien de “résistance”, tout en passant sous silence les attentats suicides massifs qui ont blessé et tué des milliers d’Israéliens ».


Il a accusé Israël de crimes de guerre, d’apartheid (« situation de type bantoustan [sic] ») et de nettoyage ethnique.


Il a même accusé Israël d’être responsable des « luttes intestines entre les factions palestiniennes ».
Le dernier commissaire restant – Chris Sidoti – mérite également un bref examen pour sa partialité. Ayant travaillé en étroite collaboration avec des ONG palestiniennes pendant plus de quinze ans, il a accusé Israël de « ne pas reconnaître l’application du droit international des droits de l’homme dans les territoires ».


Bien que l’ONU se vante régulièrement de l’importance de la neutralité et de l’impartialité dans ses efforts humanitaires, le rapport qui sera publié par le COI reste à la merci de ces trois fonctionnaires partiaux, qui ont été nommés par un Conseil des droits de l’homme de l’ONU tout aussi partial et largement non démocratique, dont les membres vont faire d’Israël un bouc émissaire en votant en bloc pour détourner l’attention de leurs propres violations des droits de l’homme.


Bien que cette manifestation la plus récente de la guerre juridique anti-israélienne de l’ONU ne surprenne personne, elle devrait inciter les personnes de bonne volonté à s’exprimer.


Enracinée dans des doubles standards sans précédent et une composition corrompue, la COI ne peut que nuire à Israël et perpétuer les causes profondes du conflit.


Cette chasse aux sorcières ne peut que saper l’intégrité de l’ONU en ce qui concerne les droits de l’homme et le droit international, et elle ne fait que renforcer son parti pris systémique contre Israël, et son antisémitisme.


Tous ceux qui se soucient d’Israël, du peuple juif et des droits de l’homme doivent agir maintenant pour discréditer cette campagne haineuse de l’ONU.

© Traduction et adaptation, Magali Marc pour Israël 24/7.org

Source: https://www.americanthinker.com

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