Lapid condamne comme raciste un projet de loi affirmant que les valeurs sionistes devraient guider la législation

Yair Lapid

En l’honneur du 75e anniversaire d’Israël et de la Journée Herzl qui aura lieu la semaine prochaine, le gouvernement débattra d’une résolution historique faisant du sionisme la valeur directrice et décisive de toutes les actions du gouvernement.

Cette décision a suscité l’indignation du leader de l’opposition, qui se révèle plus post-sioniste que jamais : Yair Lapid (Yesh Atid).

Conformément aux accords de coalition signés entre le Likoud et Otzma Yehudit, la proposition de résolution a été diffusée dans les ministères, demandant que les valeurs sionistes soient mises en œuvre dans la formulation des décisions et des politiques relatives aux constructions en Judée Samarie, à la sécurité, à la culture et à l’immigration, pour ne citer que quelques domaines majeurs.

Yitzhak Wasserlauf, ministre du Néguev, de la Galilée et de la résistance nationale d’Otzma Yehudit, dirigera l’initiative législative.

La résolution, intitulée « Le sionisme comme valeur directrice dans les activités gouvernementales », appelle à :

« Ordonner aux ministères et à toutes les branches du gouvernement que les valeurs sionistes telles qu’elles sont exprimées dans la Loi fondamentale : Israël est l’État-nation du peuple juif, seront désormais les valeurs directrices et déterminantes dans l’élaboration de la politique de l’administration publique, de la politique intérieure et étrangère, de la législation et de l’action du gouvernement et de toutes ses composantes et institutions, tant dans la phase d’élaboration de la politique publique que dans la phase d’intégration et de mise en œuvre de cette même politique publique, sans diminuer les principes ancrés dans les lois fondamentales ».

La réponse de M. Lapid était un mélange détonnant de politique politicienne, de post-sionisme voire d’antisionisme, de haine et de désinformation.

Lapid a tweeté :

« Le groupe de racistes de Ben Gvir veut faire passer dimanche une résolution gouvernementale contre les Druzes, nos frères d’armes, contre les immigrants de Russie, contre les citoyens arabes d’Israël, y compris ceux qui servent dans les forces de sécurité. Ce n’est ni national, ni sioniste, ni même juif. C’est du racisme flagrant, et c’est un cadeau pour les partisans du BDS. J’appelle Netanyahou à mettre fin à cette folie ».

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a rapidement réagi :

« On découvre le pot aux roses. Enfin, vous admettez ouvertement que vous êtes contre les valeurs du sionisme et de l’État d’Israël en tant qu’État-nation du peuple juif. Il n’y a aucune discrimination à l’égard de nos frères druzes et de ceux qui sont fidèles à l’État d’Israël. Et je n’ai pas compris pourquoi l’Aliyah juive bien-aimée de l’URSS n’est pas sioniste à vos yeux ».

Lapid est soit mal informé, soit il suit l’agenda post-sioniste de la gauche israélienne qui veut arracher d’Israël ses racines juives pour en faire un Etat multiculturel, comme ce que deviennent les pays d’Europe de l’Ouest, car ils sont prêts à tout pour se faire mieux voir par les Européens.

Mais si l’on souhaite comprendre les valeurs sur lesquelles l’État juif a été fondé, la copie de la Déclaration d’indépendance est disponible sur le site de la Knesset et peut être facilement reconnue par son titre, « Déclaration d’indépendance ». Lapid pourrait la lire.

La déclaration considère que son fondement moral provient du mouvement sioniste : « En l’an 5657 (1897), à la demande du père spirituel de l’État juif, Théodore Herzl, le premier congrès sioniste s’est réuni et a proclamé le droit du peuple juif à une renaissance nationale dans son propre pays.

Les valeurs sionistes qui guident l’État juif sont également énoncées dans un langage relativement simple qui, je suis sûr, est accessible à Lapid :

« L’État d’Israël sera ouvert à l’immigration juive et au rassemblement des exilés ; il favorisera le développement du pays au profit de tous ses habitants ; il sera fondé sur la liberté, la justice et la paix, comme l’ont envisagé les prophètes d’Israël ; Il assurera une égalité complète des droits sociaux et politiques à tous ses habitants, sans distinction de religion, de race ou de sexe ; il garantira la liberté de religion, de conscience, de langue, d’éducation et de culture ; il sauvegardera les Lieux Saints de toutes les religions ; et il sera fidèle aux principes de la Charte des Nations Unies. »

Merci, Yair Lapid, de nous indiquer les parties racistes de ce document fondamental. Il n’y en a pas. Alors, pourquoi Lapid accuse-t-il la résolution proposée d’utiliser ces valeurs d’être raciste ?

Indice : Lapid pratique constamment la projection. La projection est un mécanisme de défense dans lequel une personne attribue ses propres pensées, émotions ou comportements indésirables à quelqu’un d’autre. Ici, Lapid projette sa haine et son racisme envers les orthodoxes et tous ceux qui ne pensent pas comme lui.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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