L’apartheid dans toute sa splendeur : un juge musulman obtient un siège permanent à la Cour suprême d’Israël

Le juge Khaled Kabub, premier Arabe musulman nommé à titre permanent à la Cour suprême d'Israël. (Wikimedia Commons)

Les antisémites ont réponse à tout, car rien n’extirpera ce cancer de leur âme souillée. Mais la nomination d’un juge musulman tout au sommet de la hiérarchie judiciaire de l’Etat juif, qui a été préparée de longue date, et non en réponse à l’accusation mensongère d’Amnesty International, dénonce le mensonge selon lequel Israël est un État d’apartheid. De plus, Kabub a été associé à des éléments arabes extrémistes.

L’un des quatre nouveaux juges nommés lundi à la Cour suprême d’Israël est Khaled Kabub, le premier Arabe musulman à occuper un siège permanent dans la plus haute chambre juridique du pays.

Ce juriste de 64 ans remplace le juge George Karra, un Arabe chrétien qui occupait le siège traditionnel des Arabes israéliens à la Cour depuis cinq ans, et qui se retire parce qu’il a atteint l’âge de la retraite obligatoire de 70 ans. Le prédécesseur de Karra, Salim Joubran, qui a siégé pendant plus de dix ans, était également chrétien.

Le seul autre juge musulman de la Cour suprême était Abdel Rahman Zoabi, qui a été nommé pour un mandat temporaire d’un an en 1999. Mais Israël pratique l’apartheid n’est-ce-pas ?

Né à Jaffa, M. Kabub est titulaire d’une maîtrise en droit commercial et a principalement été impliqué dans des affaires concernant des crimes financiers graves au tribunal de district de Tel Aviv.

La nomination de Kabub n’a pas été sans controverse, car des critiques de droite ont révélé, au cours du long processus de délibération du comité de sélection des juges, qu’il avait rencontré des personnalités palestiniennes extrémistes, comme le chef d’un groupe affilié à l’organisation terroriste Fatah.

« Si j’avais été président de la commission aujourd’hui, les résultats auraient été différents », a écrit Ayelet Shaked sur les médias sociaux. « Le président du comité, le ministre de la Justice, a mené une ligne différente, mais a insisté sur le principe important de l’équilibre, et sur le fait qu’il devait y avoir deux candidats pour chaque camp [politique]. »

Le ministre de la Justice Gideon Sa’ar (Nouvel espoir), qui a dirigé le comité de sélection, a déclaré :

« Les quatre nouveaux juges élus à la Cour suprême sont excellents.

Ils ont été sélectionnés selon les trois critères que j’ai fixés : excellence, équilibre et diversité. Une variété d’opinions, de genres et d’origines ethniques », a-t-il déclaré.

Je suis responsable de ce système vital. Je n’ai pas reçu et ne recevrai pas de notes ou de diktats de partis extrémistes ou d’opposition.

La plupart des gens comprennent que le système judiciaire doit être réparé et non détruit, et ils apprécient l’engagement à préserver Israël en tant qu’État juif et démocratique », a-t-il conclu.

L’opposition a critiqué à la fois Shaked et Sa’ar, qui avaient une « chance historique », selon eux, de faire glisser la Cour suprême vers la droite, c’est à dire vers le maintien de l’idéologie sioniste, et la préservation du statut d’Etat juif d’Israël, statut que la gauche veut abroger pour le remplacer par l’expression « Etat démocratique » qui veut dire en réalité, « Etat pour tous les citoyens », pas seulement pour les juifs, ouvrant la voie à l’immigration non-juive comme on le voit dans tous les pays européens aujourd’hui – avec les résultats qu’on connaît.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : https://worldisraelnews.com

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