L’antisémitisme inspiré par le Hamas en France

1 En novembre, à Lyon, une jeune femme de 30 ans a été poignardée à l’estomac. Une croix gammée avait été gravée à côté d’une mezouzah. L’auteur de l’agression est toujours en fuite. La police a suggéré que l’acte pourrait être lié au conflit entre Israël et le Hamas.

2 Le mois dernier encore, une femme juive qui garait sa voiture à côté d’une école juive à Aix-les-Bains a été insultée par un passant, qui a crié « Sale juif ! » et l’a aspergée de gaz poivré. L’auteur des faits est une autre femme, identifiée par des témoins. Elle a avoué avoir utilisé le spray au poivre, mais a nié les insultes antisémites (qui pourraient ajouter 6 mois et une lourde amende à sa peine). Elle n’aurait pas été maintenue en prison, alors que son procès est prévu pour le mois de février.

3 Plusieurs cas d’intimidation dans le métro parisien ont été signalés, qu’il s’agisse d’une bande scandant « Enculez les juifs et leurs mères… » ou d’un autre incident, impliquant un jeune homme portant une capuche, qui a demandé à une jeune fille : « T’es juive ? « tu es juive ? » Lorsqu’elle a rapidement nié, il a répondu : « Tant mieux, parce que si t’étais juive, je devrais te tuer ! ».

L’auteur de l’infraction n’a pas été identifié ni arrêté.

4 Un individu armé d’un couteau est entré dans une crèche juive de la banlieue parisienne, menaçant de tuer la directrice, une mère de famille de 45 ans. Il a tapé du poing sur son bureau, brandissant un couteau en criant : « Espèce de juive, espèce de sioniste, je reviendrai avec cinq autres pour te violer, puis nous te découperons comme ils l’ont fait à Gaza ».

Interrogée par la police, elle a noté que les enfants étaient en sécurité derrière une porte blindée, alors que l’auteur des faits semblait « sous l’emprise de la drogue »… comme de nombreux terroristes le 7 octobre.

5 Depuis le début de la guerre contre le Hamas, de nombreux cas d’insultes et de menaces de violence par l’intermédiaire des médias sociaux ont été signalés par des lycéens et des étudiants, qui évoquent souvent les agressions sexuelles massives commises par les terroristes basés à Gaza, afin d’intimider davantage les jeunes femmes. Bien entendu, dans la plupart de ces cas, les trolls anonymes sont introuvables…