L’administration Biden demande à l’ONU de retirer les entreprises liées à la Judée Samarie de sa liste noire

Joe Biden - Isaac Herzog

Je suis journaliste, pas militant. Mon travail consiste à vous apporter des informations honnêtes, pas partisanes. Même si elles ne me plaisent pas. Comme aujourd’hui. Je n’aime pas Joe Biden. Il fait un travail exécrable et sa cote de popularité en atteste. Mais lorsque Joe Biden, qui n’a pas fait grand chose de concret en faveur d’Israël, contrairement à son prédécesseur Donald Trump, fait quelque chose de positif, mon rôle est de vous en parler, pas de le passer sous silence.

Ainsi, les États-Unis ont déclaré vendredi qu’ils faisaient pression sur les Nations unies pour qu’elles ne mettent pas à jour une liste noire d’entreprises faisant des affaires en Judée Samarie, et ce, malgré les appels de Washington à son allié pour qu’il cesse son expansion dans ces territoires non encore attribués.

Le département d’État a confirmé qu’il avait fait part au bureau des droits de l’homme de l’ONU de ses préoccupations concernant cette liste.

Les États-Unis “continuent de s’opposer à tout travail de mise à jour” et ont fait part de leurs préoccupations “directement au bureau du Haut-Commissaire” aux droits, a déclaré aux journalistes le porte-parole du département d’État, Vedant Patel.

“Nous pensons que cette base de données ne sert qu’à renforcer le parti pris anti-israélien qui se manifeste trop souvent dans les enceintes de l’ONU”, a-t-il déclaré.

“De plus, cette base de données constitue une véritable menace pour les entreprises qui font des affaires ou qui envisagent des opérations commerciales dans la région.”

La publication initiale – qui listait des entreprises américaines dont Airbnb, Expedia et TripAdvisor – avait été dénoncée par l’administration de Donald Trump à l’époque.

Dans un discours prononcé dimanche, le secrétaire d’État Antony Blinken a averti le nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu que les États-Unis s’opposeraient à l’expansion des villes et villages de Judée Samarie – c’est la trajectoire habituelle de l’anti-israélien département d’Etat américain (Donald Trump avait été contraint de se séparer du premier Secrétaire d’Etat qu’il lui avait été conseillé, en raison de son hostilité à Israël, et de plusieurs hauts responsables de cette administration) ainsi qu’à toute tentative d’annexion – des propos creux, car Netanyahou n’a jamais eu l’intention de le faire.

Axios, citant des sources israéliennes, a déclaré que le nouveau responsable des droits de l’homme de l’ONU, Volker Turk, devra bientôt décider s’il doit mettre à jour la liste et pourrait le faire discrètement sans l’annoncer.

Le rapport de l’ONU fait suite à une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de 2016 – ce fameux Conseil des droits de l’homme qui a une cession bi-annuelle extraordinaire, comme il n’en existe pour aucun autre pays au monde, consacrée à condamner Israël, demandant une “base de données pour toutes les entreprises engagées dans des activités spécifiques liées aux ‘colonies’ israéliennes [le mot colonies est impropre et propagandiste car Israël ne figure pas dans la liste des pays coloniaux de ce même organisme, contrairement à la France, les Etats-Unis et la Grande Bretagne] dans le territoire palestinien occupé” [le terme Territoire palestinien occupé est impropre et propagandiste, car il n’existe aucun Territoire palestinien dans le monde, et donc, on ne peut pas occuper ce qui n’existe pas]

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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