Ne nous y trompons pas : les habitants de la bande de Gaza ont accueilli avec enthousiasme les événements du 7 octobre.
Les images des centaines de gazaouïs torturant, violant, massacrant des civils israéliens et mettant le feu à leurs dépouilles ont été filmées par les perpétrateurs eux-mêmes, puis diffusées et rediffusées sur les réseaux sociaux arabes. Un jeune a téléphoné fièrement à ses parents pour leur annoncer triomphalement qu’il était couvert du sang des dix « sionistes » qu’il avait tués. Ses parents l’ont félicité.
Puis ceux qu’il faut bien qualifier de terroristes sanguinaires sont repartis, emmenant leur butin avec eux. Notamment : des bébés, des enfants, des femmes, des personnes âgées. Bien sûr, personne à Gaza ne s’attendait alors à l’ampleur qu’allait prendre la riposte israélienne et son caractère dévastateur.
Aujourd’hui, après trois mois de guerre, de nombreux Gazaouis pensent que le jeu n’en valait peut-être pas la chandelle, et que leur avenir et celui de leurs enfants est plus sombre que jamais. Aucun n’ose le dire tout haut tant la crainte du Hamas est encore forte. Il ne faut pourtant pas se faire d’illusions. La haine du voisin juif est le plus grand dénominateur commun des Gazaouis. Une haine savamment inculquée et instillée depuis la petite enfance – à la maison, dans les écoles de l’UNRWA – mais aussi par les prêches hebdomadaires dans les mosquées.
L’annonce d’un attentat « en Palestine occupée », que ce soit Haïfa, Tel-Aviv ou Jérusalem, est accueillie par des explosions de joie. On distribue des bonbons dans la rue.
Les « résistants » ne reculent devant rien : couper la gorge d’un bébé dans son berceau ou jeter une bouteille incendiaire à travers la vitre d’une voiture, atteignant une fillette qui succombera un an plus tard à ses blessures. Ce qui s’est passé le 7 octobre est le fruit d’une haine viscérale qui ne voit plus l’humanité des objets de son exécration.
- Ouvrir le ventre d’une femme enceinte, en sortir le bébé et lui couper la tête avant de s’en prendre à la mère ?
- Taillader bras et jambes d’une vieille dame et lui mettre le feu ?
- Et violer, violer encore.
Sur les plus de deux millions de Gazaouis, il n’y en a pas eu un pour se lever et condamner ces atrocités que pourtant, nous dit-on, l’Islam réprouve. Il n’y a pas eu un juste, dans cette Sodome moderne. Personne pour venir en aide aux otages. Inutile de tenter de fuir, leur dit-on : les enfants dans la rue vous reconnaitront et vous dénonceront. Ce qui est arrivé en fait à l’un d’eux.
Entendons-nous bien.
Ce sont les dirigeants du Hamas, soutenus par la population, qui ont pris l’initiative de ce nouveau cycle de violence. Il n’est pas question pour autant de priver les Gazaouis de l’aide humanitaire dont ils ont besoin. Seulement, il ne faut pas s’attendre à ce qu’une haine si profondément enracinée disparaisse, même si un autre régime s’installait à Gaza.
© Michèle Mazel pour Israël24 7.org