La sortie d’Égypte, dites-vous

Il faut fêter ce soir la sortie glorieuse des juifs d’Égypte – Il faut fêter La liberté – Notre liberté – Freedom !

Les juifs du monde entier fêteront ce soir leur sortie d’Égypte, leur sortie de l’esclavage, mais sont-ils conscients qu’ils ne sont jamais sortis d’Égypte, ni de l’esclavage, cette année encore moins que toutes les précédentes ?

L’Égypte est incrustée dans leur ADN. Ils la portent comme on porte une croix et une bannière… et ils ne cesseront jamais de la porter.

La sortie mythologique d’Égypte a probablement eu lieu à l’époque des pharaons… Les juifs, en dépit de leurs convictions, viennent à peine de réaliser que l’Égypte, comme par le passé, les poursuivra jusqu’à leur mort. Elle le fera par l’arme – la guerre de 1948, celle de 1967 et finalement celle de 1973. Elle formera des hordes de terroristes qui iront massacrer ces juifs qui se croyaient enfin libérés et installés sur leur terre promise. Mais ces hordes ne les veulent nulle part… ni en Israël, ni dans tous les pays du monde !

L’Égypte sera battue sur le champ de bataille, mais jamais dans ses doctrines et dans l’obsession maladive de ses croyances. Elle veut toujours tenir le destin de ses esclaves juifs libérés, alors, en stratège sournois, elle signe un contrat de paix avec les juifs d’Israël, mais refuse de reprendre l’enclave de Gaza qui la relie à l’entité juive et par laquelle elle va poursuivre sa lutte ininterrompue contre ces juifs trop crédules, trop naïfs, trop imbus de leurs capacités, mais surtout, assoiffés de plaire aux Égyptiens et au monde occidental, assoiffés d’une paix qu’ils n’obtiendront jamais. Les juifs accepteront le défi, mais resteront cloués à l’Égypte grâce à ce cordon ombilical appelé Gaza.

Le Hamas est avant tout égyptien… Arafat l’était aussi. La majorité de ces prétendus palestiniens est arabe, provenant d’Égypte, de la Syrie, des hordes apatrides bédouines… La Palestine a été créée pour nier la légitimité des juifs d’Israël sur leurs terres ancestrales.

Tous les accords de cessez-le-feu, de libération d’otages, tous les compromis ont été discutés et conclus sous le parrainage de l’Égypte. Même à l’heure actuelle, l’Égypte est le médiateur incontournable dans toutes les tractations. L’Égypte est pourtant celle même qui a permis au Hamas de bâtir son fief, ses milices, de recevoir des armes et de se lancer dans le massacre barbare d’innocents le 7 octobre 2023. Derrière les coulisses, l’Égypte prépare le Sinaï pour une conflagration grandiose contre Israël.

Elle est celle qui a su comment empêcher les Gazaouïs de se déverser dans son pays… et qui a mis les bâtons dans les roues dans toutes les initiatives militaires d’Israël afin de l’empêcher de progresser dans sa guerre contre le Hamas. Les déplacés de Gaza ne sont admis nulle part, encore moins au sein des pays musulmans frères…

L’humanisme, l’altruisme, le droit d’asile, tout a été effacé des esprits des Occidentaux et des Arabes, dans le but indéniable d’embourber Israël et le laisser moisir dans la fange de Gaza.

Alors, les otages israéliens ? Leurs chances d’être libérés dépendront beaucoup des pays arabes et de leur clémence… Le Qatar qui a financé le Hamas et l’héberge à ce jour, pourra-t-il être un médiateur honnête et humain ? Envers des juifs ? Vous plaisantez ? Idem pour l’Égypte…

Chers juifs et Israéliens, le temps est venu de démontrer un peu plus de sagesse et de maturité. Abandonnez, s’il vous plaît, ces prétendus, amis, alliés, et ne faites confiance qu’à vous-même et surtout à votre D.ieu… car c’est bien ce que la légende de Pessah veut dire : HaShem nous fit sortir d’Égypte par une main forte et à bras tendu, par grande terreur et par des prodiges. Puis il nous fit parvenir en ce lieu et nous donna ce pays ruisselant de lait et de miel » (Deutéronome 26,5-9)

Il s’agit surtout de l’acte divin, du miracle, comme celui qu’Israël a vécu le 13 avril 2024, lorsque 336 missiles iraniens ciblant Israël avaient soit explosé ou s’étaient échoués sur des terrains vagues.

« Ne jamais omettre que l’esclavage est aussi celui de nos habitudes, de nos défauts, nos mauvais souvenirs, nos pulsions et nos passions excessives. L’aspiration à la rédemption est collective, mais ne peut être réalisée sans la libération des individus de leur esclavage personnel ».

« Que cette histoire ait vraiment eu lieu dans un passé lointain, ou qu’elle soit une parabole ou un mythe, puissions-nous tous être libérés de nos esclavages personnels, sociaux, physiques et psychologiques pour nous rendre vers le printemps de la liberté et des nouveaux commencements ». (Israël Finkelstein)

Hag Sameach et Casher.

Par Thérèse Zrihen-Dvir

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