La réforme judiciaire n’est pas morte, la protestation n’est pas non plus en train de mourir

Juge Aharon Barak - Manifestation du million, Jérusalem

Cette semaine, exactement un semestre après son premier lancement, la réforme judiciaire a été officiellement relancée et a prouvé qu’elle est toujours bien vivante. Le président du comité constitutionnel, Simcha Rothman, le ministre de la Justice Yariv Levin, ont prouvé qu’ils ne renoncent pas, comme les opposants et les médias voudraient le croire.

L’annulation de la clause du “caractère déraisonnable”, par lequel la Haute Cour annulait les lois qui ne lui plaisaient pas, a été approuvée cette semaine en première lecture au Comité constitutionnel. Elle affaiblira le pouvoir exécutif du tribunal, qui ne devrait en avoir aucun, et rendra au pouvoir exécutif du gouvernement sa place normale.

Comme pour la loi visant à modifier la composition du comité de sélection des juges, la coalition promet des adoucissements et des changements en deuxième et troisième lecture.

En face, la protestation contre le gouvernement (elle ne dissimule plus que c’est le gouvernement qu’elle veut renverser) a également prouvé cette semaine qu’elle est vivante, et qu’elle est certainement loin d’être mourante, comme la coalition voudrait le croire.

Dans ce contexte, Itamar Ben Gvir remplit aisément le rôle qui lui a été confié par les électeurs. Il a pour mission de maintenir l’ordre et de renforcer la sécurité, et c’est exactement ce qu’il fait. Ses demandes de durcissement de l’application de la loi sont entendues.

La conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, est convoquée à la réunion du cabinet dimanche prochain. Elle est accusée d’application sélective de la loi concernant la répression des manifestations : elle ne dit rien lorsque les policiers s’en prennent aux pionniers qui manifestent violemment en Judée Samarie et contre les ultra-orthodoxes à Jérusalem, mais proteste avec vigueur lorsqu’il s’agit des manifestants de gauche à Tel Aviv. De plus, elle est accusée de laisser fuiter des informations vers les médias, ce qui ne passe pas, alors que bénéficiant d’une immunité totale, pourquoi se priverait-elle de ces excès : elle n’en est pas au premier, et n’a jamais été sanctionnée.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

Pour suivre les événements absolument en temps réel, abonnez-vous à la chaîne de notre partenaire, Israel Eternel, en cliquant ici : https://t.me/israeleternel.

Quitter la version mobile