La poursuite des génocides islamo-nazis

Le « califat » d’Istanbul qui dominait une partie des pays riverains de la Méditerranée et du Moyen-Orient, sous la désignation d’« empire ottoman », s’est allié à l’Allemagne lors de la 1^ère guerre mondiale 1914/18, contre les démocraties occidentales.

Avant que cette alliance ne perde cette guerre et que l’empire islamique ne s’effondre, ce dernier commença une épuration ethnique des arméniens, syro-chaldéens et grecs sur son territoire, un génocide de 2,5 millions d’âmes.

Dans le traité de Sèvres, conclu le 10 août 1920, l’Empire ottoman renonçait officiellement et définitivement à ses provinces arabes et africaines. Certaines retrouvaient leur indépendance comme l’Egypte, d’autres étaient mises sous mandat des puissances alliées, comme la Grande Syrie et l’Irak. Les trois principes de la déclaration Balfour de 1917 relatifs à un territoire national juif furent repris dans l’article 95 du traité. (1)

Le conflit Israélo-Arabe dure depuis cette déclaration Balfour

Les pays arabes opposés à un éventuel État juif ont suscité l’immigration de toutes origines, afin de fixer une population arabe sur cette terre réattribuée aux juifs par les « nations ».

Dans les années 20/30, faisant suite à la défaite de l’empire islamique, deux centres musulmans ont cherché à dominer l’Islam, pour rétablir un nouveau califat:

• La Confrérie des Frères musulmans, organisation transnationale islamique sunnite, fondée en 1928 par Hassan el-Banna à Ismaïlia, en Égypte.
• Le Royaume d’Arabie saoudite, une monarchie absolue islamique, d’obédience wahhabite, dirigée par la dynastie des al Saoud, depuis sa création en 1932.

La 1^ère entité a utilisé l’approche sociale en satisfaisant les besoins communautaires, en soins, éducation, emploi et retraite, approche qui s’est transformée à l’occasion en lutte terroriste. La Confrérie est à l’origine de nombreuses organisations extrémistes ou terroristes au Moyen-Orient et dans le monde.

La 2^ème a utilisé ses ressources naturelles de pétrole et de gaz pour financer à travers le monde des milliers de mosquées et d’écoles coraniques diffusant un islam « pur et dur », frôlant ce qu’on appelle « islamisme ». L’Arabie a été suivie et soutenue par la Qatar. Elle a été remplacée par lui quand elle a décidé d’évoluer vers « le modernisme ».

Le Qatar comme l’Arabie ont financé un grand nombre d‘universités aux Etats-Unis afin de faciliter la diffusion d’une propagande islamique anti-israélienne.

Le Qatar a financé des milices d’Isis et d’al-Qaeda en Syrie et en Irak.

Suite à sa défaite, en vertu du traité de Versailles de 1919, l’Allemagne a été condamnée à payer aux alliés occidentaux victorieux des réparations. La somme colossale de 20 598 milliards de Marks-or payée par l’Allemagne a ruiné le pays et amené au pouvoir le parti nazi d’Hitler. Les Frères musulmans, les dirigeants arabes et notamment le « moufti » de Jérusalem Haj Amin al Husseini (2) se sont empressé de fraterniser avec le nouveau parti extrémiste allemand.

S’installant à Berlin, le « moufti » a créé dans les Balkans une armée croate islamo-nazie, appelée « Handjar » (ou le Poignard), destinée à se joindre à l’Allemagne et envahir le Moyen-Orient par l’Irak et la Libye, pour y compléter la Shoah d’Europe. Mais le général anglais Montgomery a mis fin à ces funestes projets en décimant l’armée de Rommel à el Alamein, Egypte, en novembre 1942, date du début de la fin d’Hitler.

En dehors de plus de 6 millions victimes juives de la Shoah nazie en Europe, depuis la fin de la 1^ère guerre mondiale jusqu’au début du 21^ème siècle, on compte une série de pogroms, assassinats, persécutions et expulsions de juifs au Proche et au Moyen-Orient suscités par la propagande anti-juive des deux entités citées ci-dessus.

Depuis que des « religieux chiites et apocalyptiques » ont pris le pouvoir en Iran en 1979, cette haine viscérale du « juif » s’est notablement accentuée.

Le pouvoir des ayatollahs est ancré dans une armée et une police créées parallèlement aux forces traditionnelles. Une trentaine de milliers d’individus, une véritable oligarchie financière, s’est emparée des richesses du pays, aidée de plusieurs centaines de milliers d’indicateurs policiers, du type « gestapo », les « bassijis » qui contrôlent le comportement du citoyen muselé.

Leur pouvoir est aussi ancré dans le développement intense d’un armement sophistiqué de missiles et de drones notamment, et d’une industrie nucléaire qui leur a permis d’obtenir secrètement, et en dépit des contrôles occidentaux, la possibilité de lancer une bombe nucléaire dans un court délai.

A l’étranger, en Irak, Syrie, Liban et Yémen, les ayatollahs ont créé en milieu chiite des milices affiliées, financées par eux et formées par les brigades « al Qods », Légion étrangère du « Corps des Gardiens de la Révolution Islamique » (CGRI), armée des ayatollahs.

En Amérique latine, l’Iran contourne les sanctions occidentales par le trafic de drogue. Et, aidé du milieu nazi, l’Iran a installé des cellules dormantes, recrutées en milieu chiite, agissant selon les opportunités.

Depuis plus de 40 ans, les milices affiliées à l’Iran reçoivent des dizaines de milliers de missiles qu’elles n’hésitent pas à lancer sporadiquement sur le territoire israélien pour effrayer et fragiliser la population, et ailleurs pour alimenter les conflits tribaux et déstabiliser la région.

L’un des principaux piliers de la République islamique d’Iran est la destruction de l’État juif : « Vous ne verrez pas les 25 prochaines années », a tweeté le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, à l’adresse d’Israël. « Si Dieu le veut, il n’y aura plus rien comme le régime sioniste dans les 25 prochaines années ».

Les objectifs et les méthodes de fonctionnement de ce régime sont très proches de ceux des nazis ; mais pour le moment, l’Iran n’agit pas directement, mais à travers ses mandataires, cherchant à prendre en étau l’état juif.

Deux groupes sunnites aidés par l’Iran sévissent dans la bande Gaza, aux frontières sud d’Israël, le Hamas qui dirige la zone depuis 1997 et le Jihad islamique son concurrent. Après quelques mois de silence relatif, à l’aube du 7/10/23, 2500 terroristes et des voyous venant de Gaza envahissent 22 villages, kibboutz et implantations, un shabbat et jour de fête, prenant par surprise une population non préparée. On assiste à un horrible massacre de femmes, enfants, bébés et vieillards…un véritable pogrom.

En un seul jour, on a recensé plus de 10% des morts et plus de 20% des blessés, comptés lors des guerres et des attentats menés par les arabes contre les juifs, depuis un siècle.

La dissuasion d’Israël est provisoirement entamée, mais les « ayatollahs nazis » n’ont pas mesuré le niveau de résilience du peuple juif.

Tableau comparatif des victimes juives des guerres et attentats arabes

© Albert Soued, écrivain. Son blog : nuitdorient.com

Notes

(1) Le territoire attribué à la nation juive devait comprendre ladite « Palestine », la Cisjordanie, la Transjordanie, une partie de l’Irak et le Golan.

Le 1^er avril 1921, la Grande-Bretagne créa le royaume hachémite de Transjordanie en lui attribuant les ¾ du territoire du mandat. La Palestine juive restante comprenait les territoires d’Israël, de Judée et Samarie (Cisjordanie) et le plateau du Golan. L’ensemble de ces dispositions fut ratifié par la Société des Nations le 24 juillet 1922. Les frontières furent officialisées le 29 septembre 1923 par les Britanniques et les Français.

Le territoire dit « palestinien » accordé aux juifs sera sous Mandat britannique entre 1920 et 1948. Les résidents juifs étaient appelés « palestiniens » et les non-juifs étaient appelés « syriens », « égyptiens » ou simplement « arabes » (Voir Qu’est-ce que la Palestine (nuitdorient.com)–

(2) Exilé par les Britanniques, « le moufti » mise sur une alliance avec l’Allemagne nazie, dont il sert la propagande pendant la 2^ème guerre mondiale et dont il approuve la politique. Il rencontre Hitler et appelle à la participation des Arabes aux armées allemandes.

(3) Après les horribles et inimaginables massacres du 7/10/23, l’opinion mondiale est indignée par les images vues sur le net et dans les médias. Alors le Hamas montre un hôpital de Gaza dévasté par un incendie, prétendant que l’on compte 500 morts…accusent Israël et suscitant des manifestations et des émeutes. Le Hamas en profite pour faire une propagande effrénée, de manière à gommer et faire oublier son pogrom contre les juifs.

Le monde occidental découvre qu’une roquette ratée du Hamas, volontairement ou pas, est tombée sur le parking de l’hôpital, tuant une dizaine de personnes. Les Arabes sont ulcérés que leur accusation soit mise en doute et continuent à mentir délibérément, comme c’est l’usage.