La nouvelle inquisition de la «vieille Europe» contre l’Etat juif

Quartier Shimon Hatzadik de Jérusalem

La «vieille Europe» représentée par l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et la France signent cycliquement et compulsivement des proclamations sans fondement (telle celle du 19/01/2022), enjoignant Israël de «cesser définitivement toutes expulsions et destructions de maisons de Palestiniens à Jérusalem-Est ainsi que dans les ‘’zones C’’ de la Rive occidentale» et de «stopper tout programme de constructions à ‘’Jérusalem-Est’’. Car selon elles, «cela aurait pour conséquence de déconnecter encore davantage la Rive occidentale de ‘’Jérusalem-Est’’ et ainsi de placer un obstacle supplémentaire à la solution de ‘’deux Etats’’».

Dans un «syndrome de répétition» la «vieille Europe» claque du bec contre de l’Etat juif et paraît vouloir recycler ses vieux penchants antijuifs contre Israël, «Juif des nations», dans le déni de sa souveraineté en s’ingérant dans ses affaires intérieures pour financer et faire construire des maisons et des infrastructures en faveur des Arabes «palestiniens» dans des zones de la Judée-Samarie, partie intégrante d’Israël. 

Voit-on pareille attitude hostile à l’encontre d’autres pays ?!

Rappelons sans relâche cette attitude autant révisionniste que négationniste de la réalité historique que véhicule la France, en particulier : 

En vérité, nous assistons à un acharnement  de ces pays néo-inquisiteurs visant à produire de graves préjudices contre la souveraineté et l’existence d’Israël.

Ainsi, dans cette logique absurde, la France «orsayienne» s’arroge le droit de fustiger les projets de constructions de logements de l’Etat d’Israël à Jérusalem, capitale de l’Etat hébreu

Connaît-on un seul pays qui accepterait que sa capitale soit amputée au bénéfice d’une entité artificielle et que ses projets immobiliers sont contestés ?

Parle-t-on de «Paris-est  ou nord» ou de «Paris-Barbès» qu’il faudrait céder à des populations allogènes venues d’outre Méditerranée au prétexte qu’elles ont, de fait, annexé certains secteurs ou certains arrondissements de Paris ?!

La France feint de se soucier de «la continuité territoriale entre la ‘’Cisjordanie’’ et ‘’Jérusalem-Est’’ qui constituerait sans cela un obstacle à la solution des deux Etats».  En réalité, la politique française contribue à attiser les tensions sur le terrain et sape gravement les conditions d’une véritable paix juste et durable entre Israéliens et arabes dans la région et elle traite Israël comme elle se comporte avec ses (ex ?) colonies en Afrique.

Imaginons maintenant, selon la même logique absurde, qu’Israël s’arroge le droit de dénoncer les décisions des autorités françaises projetant de construire des logements en Ile de France, en Seine Saint-Denis, dans la couronne parisienne, à Béziers, à Roubaix («Bairout» en verlan !), y compris à Marseille et dans d’autres centaines de zones de «non-droit» qui sont devenues des territoires où règne de fait la «dhimma»(1). 

Ou encore, imaginons que des pays dont sont originaires ces populations financent et se mettent à construire à leur gré immeubles et mosquées au milieu de ces «territoires perdus», dirait-on alors, si la politique française s’y opposait, qu’elle ne ferait qu’attiser les tensions sur le terrain en compromettant les perspectives d’une paix des «dhimmis» en France avec ces populations allogènes qui tentent de détacher ces territoires de la souveraineté française ?

Que dirait-on encore si l’Etat d’Israël interpellait la France qui poursuit sa politique coloniale en «Outre-mer» dans  l’Archipel des Crozet, à  Bassas da India, à Clipperton, en Corse, à  Europa dans les Îles Glorieuses ; en Guadeloupe et en Martinique, en Guyane, à l’Île de la Réunion, à  l’Île de Saint-Barthélemy, à l’Île Saint-Martin, dans les Îles Kerguelen, à Mayotte, à la Nouvelle-Amsterdam, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie, à Saint-Paul, à Saint-Pierre et Miquelon, à l’île Tromelin et à Wallis et Futuna, soit 560.000km² de terres conquises et leurs peuples colonisés. Car là, on peut véritablement parler de colonies ! A titre de comparaison, ces terres conquises représentent plus de 50 fois la superficie d’Israël qui ne fait à peine plus de 20.000km², soit l’équivalent de deux fois la Gironde.

Ces Etats de la «vieille Europe» agissent comme des inquisiteurs, se prenant pour les seigneurs de ce monde pour enjoindre obsessionnellement à Israël de retourner aux «frontières fictives de 1967» et de sacrifier sa capitale, Jérusalem, pour la céder en offrande à l’Umma(1), qui elle constitue une «grande Arabie» de 15.434.156 km² dont personne ne parle. 

Israël est le seul État à être dénié dans sa souveraineté, dans son droit à avoir une capitale intégrale comme toutes les nations du monde et à être menacé dans son intégrité territoriale en étant contesté par des puissances arrogantes, de concert avec ses ennemis islamo-arabes qui eux, menacent de colonisation sa terre dans un refus délirant d’une quelconque forme d’existence juive indépendante dans la région. 

Car toute existence autonome dans l’espace de ce que les arabo-musulmans ont décrété comme «Dar al-Islam»(2) est vécue comme un crime de lèse-islamisme conquérant, et l’existence indépendante et souveraine d’Israël vient contrarier leur prétention suprématiste qui ne conçoit la présence de minorités – juives, chrétiennes ou autres -, que soumises !

! Cynisme et injustice le fait de chercher à dénier à Israël sa souveraineté territoriale par des puissances suzeraines, comme la France-rance qui stipule qu’«un État palestinien devra disposer d’une continuité territoriale» au prix de la discontinuité territoriale de l’Etat d’Israël ! 

! Cynisme et immoralité lorsque des leaders de ces nations participent à une entreprise de délégitimation d’Israël en cherchant à provoquer les conditions de son extrême vulnérabilité en se comportant comme des éradicateurs par procuration.

! Cynisme et hypocrisie le fait d’invoquer de fausses bonnes intentions qui se transformeront en son contraire aux dépends d’Israël ! 

! Cynisme et arrogance lorsque des «grands» de ce monde exercent une toute-puissance de coercition en niant le droit d’Israël à exister souverainement au sein d’un État aux frontières défendables, à défaut d’être reconnues. 

Les «penchants naturels» de ces leaders étatiques les conduit à se comporter comme des suzerains et des inquisiteurs tout-puissants à l’encontre de l’État d’Israël qui est traité comme un État vassal, comme ce que subirent jadis les Juifs au sein des nations, asservis et taillables à merci, devant courber l’échine.

Un point positif toutefois lorsque l’Assemblée générale de l’ONU a adopté jeudi 20 janvier une résolution «non contraignante» appelant tous les Etats à lutter contre la négation de la Shoah et l’antisémitisme où furent génocidés des millions de Juifs … au sein de cette même «vieille Europe».

La reconnaissance et le droit à exister d’Israël ne se mendient pas, ils se gagnent dignement par la lutte et il en sera toujours ainsi, aussi longtemps que nécessaire. 

© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.

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