En Israël, les jours se suivent et se ressemblent, ponctués d’attentats islamistes, de chantages et de menaces permanentes pour faire fléchir l’Etat hébreu dans le but de porter atteinte à sa légitimité, à ses possessions, à sa souveraineté, à ses symboles, à sa liberté de culte et de déplacements. C’est-à-dire à son existence en cherchant par tous les moyens à l’affaiblir et à l’assigner dans un statut «d’État-dhimmi».
En réalité, rien de nouveau, et tout cela sous le regard soit indifférent, soit hypocrite, soit complice des nations.
C’est ainsi qu’au nom de l’islam, les islamistes donnent à voir leur face hideuse et barbare en agissant par la terreur dans une visée de conquête et de délire suprématiste.
Et comme si cela ne suffisait pas, faut-il ajouter qu’à un degré rarement rencontré politiquement en Israël, il y a l’ambivalence, l’impuissance et l’incohérence de la coalition au pouvoir conduisant le pays à la godille,incapable de sécuriser le pays et agissant dans ses décisions comme son propre ennemi.①
Les «islamo-palestiniens» – pour nommer ainsi cette entité inventée pour servir de porte-étendard et de tête de proue à l’«Umma» -, avec l’appui des «progressistes», que ce soit en Israël ou ailleurs, forment une association maléfique afin de combattre les droits des Juifs à vivre librement sur leur terre et à vivre sans entrave leur croyance.
Or, nous voyons à l’œuvre un scénario visant à interdire aux Juifs l’accès au Mont-du-Temple à Jérusalem en particulier comme «Lieu de sainteté» du judaïsme, parallèlement à une multiplication d’actes terroristes barbares.
Rappelons que le terme «saint» désigne ce que l’hébreu peut dire pour exprimer la sublimité de D.ieu, son ordre propre d’existence au-dessus de tout «Le créé» : Le Peuple d’Israël, en vertu de sa désignation comme «Peuple de D.ieu» et de son Alliance, mais aussi les Lieux où la présence de D.ieu (Shekhina, שכינה) réside plus particulièrement et se manifeste (le Ciel, la «Terre promise», Jérusalem, le Lieu du Temple, etc.) et les temps consacrés à D.ieu (Shabbat, fêtes). C’est-à-dire Eretz Israël – la Terre d’Israël – comme «Terre de sainteté» qui devient de ce fait le Lieu d’une expérience de sainteté.
Comme «Lieu de sainteté» (plutôt que «lieu saint» qui a une connotation chrétienne) il y a : le «Har HaBayit» c’est-à-dire le Mont-du-Temple (rebaptisé après son occupation par les musulmans «Dôme du Rocher». Le Mont-du-Temple qui symbolise l’épicentre du judaïsme à Jérusalem qui se trouve transformé en espace quasi interdit aux Juifs.
Plus grave encore, cela se produit avec la collaboration de l’actuelle coalition comme on le voit actuellement qui agit comme s’il fallait se séparer et se mettre à distance de ce pour quoi les ennemis d’Israël lui font la guerre !
Tout comme il y a aussi d’autres lieux, tel Hévron qui est devenu une ville occupée arabe symbolisant la prétention des islamistes à occuper totalement la Judée et Samarie pour y chasser jusqu’au dernier Juif, à l’instar de ce qui se produit déjà dans la ville de Shekhem (Naplouse pour les Arabes) où se trouve le Tombeau de Joseph qui est un site biblique régulièrement incendié et vandalisé depuis que le territoire qui l’héberge a été cédé aux musulmans.
Auxquels s’ajoutent aussi d’autres cités comme Bethléem, Gaza, Djénine, Jéricho, Qalqilya, Ramallah, Tulkarem, tous ces territoires devenus «judenrein» où aucun Juif ne peut s’y aventurer au risque de sa vie et/ou à l’approche de ces cités des panneaux avertissent les Juifs : «Cette route mène en zone (A) sous «autorité palestinienne». L’accès est interdit aux citoyens israéliens et est contraire à la loi israélienne. Danger de mort !» Une banalité du mal…
Pourtant, avec les Arabes c’est l’inverse qui se produit, qu’ils soient citoyens israéliens, ouvriers des «territoires arabes» circulant librement pour venir travailler en Israël, et le plus souvent des Arabes clandestins du fait du relâchement de la surveillance aux frontières et qui représente un risque d’attentats potentiel envers les Juifs, ce qui se vérifie malheureusement fréquemment.
N’ayons de cesse de rappeler qu’en Israël cette situation a été provoquée, entérinée et est la conséquence de la «magie négative» des accords scélérats d’Oslo promus par les nations, avec la collaboration active et aveugle des politiques irresponsables de gauche et de celle passive des complexés de droite en Israël qui ont introduit une fragilité sécuritaire et une instabilité structurelle dans l’Etat d’Israël et sa souveraineté. Des accords qui ont été l’erreur stratégique la plus flagrante de l’histoire [d’Israël]» depuis 1948.
Alors que les Juifs ont une antériorité historique à Jérusalem comme à Hévron, les islamistes voudraient leur interdire de séjourner et de pratiquer leur culte chez eux, partie intégrante du territoire souverain israélien !
Que ce soit à Jérusalem, à Hévron ou ailleurs nous voyons comment œuvre sournoisement la «stratégie du coucou» qu’utilisent les islamistes depuis toujours en pratiquant «le parasitisme de couvée» qui consiste, dans un premier temps, à mettre un pied dans le territoire des Juifs pour prétendre ensuite les éjecter définitivement de leurs lieux de culte.
Ils procèdent à cet effet à une déchronologisation des faits historiques conforme à la propension de l’islam à faire tourner la terre à l’envers et à prétendre exercer un droit de préemption sur les possessions du judaïsme apparu il y a environ 1800 av. EC. avec Abraham.
Plus fondamentalement, cela s’apparente à une sorte de rapport pathologique avec la réalité, ce qui expliquerait la difficulté qu’ont les islamistes de manière générale à ne pas pouvoir se situer avec autrui autrement que dans une rivalité mimétique : «c’est eux ou c’est nous !» «Et ce qui est à eux est à nous» pour occuper les lieux, voire pour les détruire, les incendier et chasser leurs occupants légitimes.
Ils fonctionnent ainsi dans une «pulsion de remplacement», dans une forme de négationnisme consistant à détruire les traces de ce qui les a précédés, parce qu’incapables de penser un partage ou de consentir à une altérité. Pas une tête ne doit dépasser, sinon elle est coupée, comme on le voit un peu partout du fait des jihadistes contre ceux qui leur sont «insoumis» et leur résistent.
A défaut d’universalité, c’est l’impérialisme islamiste qui se répand universellement.
Il est intéressant de noter des propos déjà anciens de Jean Zonaras (historien, théologien byzantin du XIIe siècle) : «[…] Depuis lors [après la chute de la Syrie] la race des Ismaélites ne cesse d’envahir et de piller l’ensemble du territoire des Romains». Une vieille histoire…
Le fonctionnement des islamistes, partout où ils sévissent, que ce soit en Israël ou ailleurs en Europe, s’apparente à ce qui est appelé en psychologie un «syndrome de toute-puissance». Les principales caractéristiques de ce syndrome se manifestent sous la forme de mensonges, de comportements pervers, violents, voire barbares où le véritable oppresseur, le véritable conquérant et la véritable tyrannie arabo-musulmane tentent de se camoufler sous les traits d’une fausse victime pour s’attirer le soutien de la communauté internationale avec la compassion des pro-islamistes, des islamo-gauchistes et autres idiots utiles complices de cette «idéoreligion» détestable qui sacralise la mort, qui désacralise la vie et qui déshumanise son ennemi désigné : Israël.
Plus largement, c’est ainsi qu’agissent les adeptes de «l’idéoreligion» arabo-islamiste, totalitaire par essence, et c’est ainsi qu’œuvrent les islamistes grimés en «palestiniens» qui se considèrent comme des «ayant droit», revendiquant systématiquement un droit de créance sur toutes les possessions d’Israël, n’hésitant pas pour cela à réécrire l’histoire ou à la nier.
Lorsque nous parlons «d’idéoreligion» totalitaire, cela se caractérise d’une part, par la recherche d’un monopole sans partage idéologique ou religieux («idéoreligion»), c’est-à-dire dans une conception d’une vérité qui ne supporte aucun doute, aucune contestation, qui ne tolère aucune critique et qui est et doit être imposée à tous par leur «guerre sainte» contre les «insoumis» à leur croyance.
Et d’autre part, c’est une religion qui cherche à contrôler la totalité des croyances et tous les aspects de l’existence humaine, de sorte que tout membre de la société («l’Umma») doit la suivre et la subir. C’est une manière de vivre englobante, totalisante, un système politico-religieux («charia») suprématiste où ce ne sont pas seulement les musulmans qui doivent se soumettre à la charia, mais bien l’humanité tout entière, d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard.
L’objectif étant d’avoir une humanité à 100% musulmane et pour ce faire, la «charia» utilise toutes les opportunités et justifie tous les moyens, y compris la violence et la terreur.
L’islamologue Bernard Lewis explique que «l’idée qu’il puisse exister quelque chose qui échapperait à l’autorité et au pouvoir de la religion, est totalement étrangère à la pensée musulmane.»
C’est une doctrine qui utilise un discours d’intolérance envers ceux qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs de leur croyance.
C’est ainsi que le langage tenu par les islamistes est destiné à rendre vraisemblables leurs mensonges afin qu’ils paraissent vrais et légitimes et pour donner l’apparence de la véracité à ce qui n’est que double langage.
De manière générale, les musulmans ne montrent guère de respect pour les autres croyances et donc pour les lieux de culte («sacrés») des autres religions : Soit ils persécutent les membres des autres religions, soit ils occupent ou détruisent leurs lieux et leurs cités, et ailleurs même qu’en Israël.
Pourtant, dans la littérature islamique qui peut varier d’une obédience à l’autre (sunnite, chiite, etc.) apparaît une sorte de clivage entre ce qui est dit et préconisé, et ce au nom de quoi les islamistes agissent. Ainsi, on peut trouver ici ou là des paroles pieuses selon que «le manque de respect envers les lieux de culte des autres religions est interdit en islam» et qu’il est interdit de transformer des églises ou des synagogues en mosquées. Et que «ceux qui insultent les adeptes des autres religions sont des mercenaires et des ennemis de l’islam.»… et que «l’Islam garantit le libre exercice de tous les cultes et en assure la protection et le respect des lieux qui leur sont consacrés», et en même temps, parmi d’autres sourates, on peut lire : «Vous qui croyez, ne prenez pas de juifs et de chrétiens comme amis» (Sourate 5, Verset 51). Etc.
C’est à croire que des extra-terrestres sont descendus sur terre, déguisés en musulmans pour commettre le mal en leur nom…
Les islamistes se vivent dans un sentiment de toute-puissance et d’impunité, évoluant dans l’irréalité de leur pensée magique les inclinant à utiliser le monde comme une arène où ils espèrent pouvoir réduire, à nouveau, Israël à un état de soumission pour satisfaire leurs pulsions conquérantes sur toute leur terre.
C’est ce qui fait penser que l’islamisme n’est pas tout à fait une religion au sens commun du terme, mais une «idéoreligion» terroriste qui est délirante et paranoïaque. Elle génère de la psychopathie chez certains de ses adeptes en leur faisant perdre la raison.
Certains rétorqueront que «tous les musulmans ne sont pas des islamistes barbares !» On en convient.
Admettons que les antijuifs parmi les musulmans forment comme un autre peuple à l’intérieur d’un autre peuple plus pacifique dont la voix est étouffée.
C’est en effet ce que l’on entend à chaque fois que l’on dénonce l’islamisme référé à la religion musulmane avec ses célébrations barbares qui hystérisent la rue arabe.
Comme ce jeudi soir 5 mai, après les attaques de civils à la hache dans la ville d’Elad à la fin du jour de Yom Haatsmaout (Jour de l’Indépendance) en braillant «Allahou akbar», à Jérusalem, à Yaffo, à Gaza et ailleurs, où la population arabo-musulmane tirait des feux d’artifice et distribuait des friandises pour exprimer sa jouissance nécrophile du fait que des Juifs soient massacrés au nom de l’islam !
Mais quel est donc ce Moloch qui a besoin d’être abreuvé régulièrement de sa ration d’hémoglobine et qui est invoqué par ces barbares pour commettre des massacres, à la hache ou au couteau contre des êtres humains comme ils égorgent les moutons ?!
Cette persistance de la barbarie islamiste n’augure rien de positif quant à l’avenir d’une hypothétique paix entre Israël et ses voisins arabo-musulmans.
Et dans cette coalition contre nature au pouvoir en Israël, ni ailleurs, on n’a pas entendu des leaders musulmans condamner sans ambiguïté ces attaques, sans se rétracter l’instant d’après pour être en phase avec leur populace !
Cette nouvelle attaque porte à 18 le nombre de Juifs assassinés dans des attaques barbares depuis le 22 mars dernier, dont certaines ont été perpétrées par des Arabes de nationalité israélienne (!) et d’autres par des Arabes dits «palestiniens» venant de leurs territoires.
Le soutien aveugle et honteux à leurs exigences totalitaires que leur assurent les nations les renforce dans leur croyance en des possibilités infinies d’obtenir satisfaction en recourant à la violence terroriste contre Israël.
Ce qui se passe à nouveau à un tel degré de gravité en Israël, ces violences, cette sauvagerie, ne peut pas, ne doit pas, nous laisser plus longtemps sans réagir.
On doit poursuivre urgemment notre quête de réponses opérationnelles, concrètes, pour empêcher ces comportements de prédation des islamistes en Israël : il faut les combattre, sans relâche, sans concession, ne pas céder à leurs menaces et leurs fatwas au risque de les renforcer dans leurs délires sanguinaires.
Mais pour les combattre, il faut une détermination politique qui se révèle, hélas, défectueuse, hésitante et entravée depuis assez longtemps en Israël, et actuellement plus particulièrement.
Souhaitons que très prochainement la situation politique en Israël se décante et se clarifie et que des leaders dignes de ce nom reprennent la situation en main.
© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.
① Voir «Faites vous-même votre malheur», Paul Watzlawick, Paris, Points Essais, 2014,
et «Comment réussir à échouer. Trouver l’ultrasolution», Paul Watzlawick, Paris, Seuil, 2014.