Ceux qui soutiennent qu’Israël devrait quitter le corridor de Philadelphie sont les mêmes qui disaient qu’Israël ne devait pas attaquer Rafah, et disaient qu’Israël devait accepter un cessez-le-feu, et relâcher tous les terroristes emprisonnés.
En soutien de leur demande, ils affirment qu’Israël peut compter sur :
- l’Égypte
- Les forces internationales
- Un mur et la technologie pour empêcher la contrebande d’armes vers le Hamas.
La réalité :
- L’Égypte n’a pas empêché la contrebande d’armes vers le Hamas pendant des décennies.
- Aucune force internationale n’a jamais arrêté une organisation terroriste déterminée aux frontières d’Israël (vous vous souvenez de l’EUBAM ? De la FINUL ?).
- Israël disposait de murs et des technologies, le 7 octobre. Ils n’étaient pas suffisants.
Imaginez maintenant qu’Israël se retire et qu’un capteur situé quelque part le long du corridor détecte une tentative de contrebande.
Que fera Israël ? Appeler l’Égypte ? Et si l’Égypte ne peut ou ne veut pas arrêter la tentative ? Procéder à une invasion massive avec des brigades d’infanterie et des chars d’assaut ? Appeler l’ONU ? Beaucoup de gens mourront.
Si Israël veut empêcher le Hamas de se réarmer, de se reconstruire et de perpétrer de nouveaux massacres, il doit rester dans la zone de Philadelphie jusqu’à ce que le Hamas soit complètement vaincu et qu’une entité ne soutenant pas le terrorisme et qui prouve sa capacité à contrôler efficacement la bande de Gaza soit choisie.
Je ne veux pas faire de phrase toute faite, mais je dois terminer par « un point c’est tout ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org