La capture des agents du Hezbollah est un événement déterminant et très significatif de la guerre

Au cours d’une opération menée par le 13e bataillon de la brigade Golani dans le sud du Liban, un tunnel souterrain a été découvert à l’intérieur d’un bâtiment utilisé par le Hezbollah. Les forces ont encerclé le bâtiment, où étaient retranchés trois terroristes de la « Force Radwan », ainsi qu’une importante cache d’armes et d’équipements pour des séjours de longue durée.

Les terroristes ont été capturés au moment où ils sortaient du trou. Comme des rats.

Cette capture des agents du Hezbollah constitue un événement déterminant et très significatif de la guerre.

Le Hezbollah, un Etat dans l’Etat, une armée plus puissante que l’armée libanaise, avec sa présence jusqu’au sommet, au gouvernement et au parlement libanais, et l’élimination des politiciens un peu trop gênants, a renforcé son pouvoir au Liban en semant la peur, par la guerre psychologique.

L’organisation se glorifie et vend au monde entier le courage et l’intrépidité de ses agents, qui combattront jusqu’à la mort contre l’ennemi sioniste et prieront même à Jérusalem après avoir « libéré la Palestine des mains de l’occupant ».

C’est le récit officiel, largement véhiculé par les médias.

Nasrallah était le fer de lance de ce récit, la tête du mouvement et de sa rhétorique.

Lorsque le porte-parole de Tsahal a annoncé au monde entier avoir capturé des combattants du Hezbollah – un événement unique au monde – montrant des photos des prisonniers du Hezbollah, et indiquant que les agents de la force Radwan s’étaient tout simplement enfuis comme des lapins, c’est un événement qui ne peut être ignoré si l’on veut bien regarder les choses en se mettant à la place des musulmans, et en tenant compte de leur mentalité.

Cet événement explose l’image que le Hezbollah a donné de lui toutes ces années, et encourage les groupes Libanais opposés à se débarrasser du Hezbollah pour de bon, ouvrant probablement la porte à une paix avec Israël dans un futur pas si loin.

Les partisans du Hezbollah sur les réseaux sociaux sont restés silencieux après les célébrations du drone qui a bombardé la base de Binyamina. Ils ne savent pas quoi dire et presque personne n’a osé publier la vidéo de l’interrogatoire des terroristes du Hezbollah faits prisonniers.

Leurs ennemis sur les réseaux sociaux se moquent d’eux. Le prestige du Hezbollah a pris un nouveau coup et est gravement endommagé là où cela fait le plus mal : le respect qu’il inspire et impose, et son image. Là encore, c’est à comprendre avec le regard du Moyen-Orient.

Cette capture, et il y en aura d’autres, résonnera encore longtemps dans le futur.

Surtout que les équipes de combat de la brigade Golani poursuivent leurs opérations dans la région, localisant les armes et détruisant les infrastructures du Hezbollah en avançant comme un bulldozer, en détruisant tout ce qui touche de près ou de loin au terrorisme.

Les centaines de politiciens antisémites européens qui se cachent derrière leur diplomatie à quatre sous et leurs prestigieux postes (ministres, Premiers ministres, présidents, eurodéputés, chefs politiques…) sont en train de voir la double menace terroriste dont ils se régalaient – Hamas et Hezbollah – se faire tailler en pièce. Les juifs avancent, gagnent, contournent, et défient les menaces de sanction et les appels au cessez-le-feu. C’est un drame, un choc historique pour eux.

Cerise sur le gâteau, l’éradication du Hezbollah et l’avance de Tsahal au Liban, ça rend malade le président Français Emmanuel Macron.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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