L’État juif vient de vivre l’année la plus difficile de son histoire.
Attaqué avec une sauvagerie inouïe par la déferlante des terroristes venus de Gaza, bombardé nuit et jour par ceux du Hezbollah, il n’a pas trouvé au sein de la communauté internationale le soutien qui lui était dû. Le Secrétaire Général des Nations Unies s’est empressé de légitimiser le Hamas en lui trouvant des justifications. Il n’y a eu personne pour souligner que l’intervention de Nasrallah « par solidarité » avec Sinwar mettait en évidence l’implication des Ayatollahs, patrons de l’un comme de l’autre, dans le déclenchement de cette nouvelle confrontation avec Israël, un État qu’ils se sont jurés de rayer de la carte.
On connaît la suite. Manifestations monstres dans le monde appelant à « libérer la Palestine du fleuve à la mer » – du Jourdain à la Méditerranée et tant pis pour les Juifs installés sur la terre de leurs ancêtres. Pas de marches blanches pour les victimes israéliennes, pour les bébés, les enfants martyrisés et assassinés. Il n’y en a que pour les Gazaouis qui ont applaudi les atrocités du 7 octobre mais se trouvent sans abri et sans défense. Leurs dirigeants, eux, sont en sécurité dans l’immense réseau de tunnels construits avec l’aide internationale qui devait servir à améliorer le sort de la population.
Chaque frappe de Tsahal est commentée et critiquée. Les terroristes peuvent tirer sur les troupes de l’intérieur d’un hôpital, d’une école ou d’une mosquée : on ne parlera que des victimes civiles innocentes. La pression internationale est telle qu’Israël est contraint d’accepter l’entrée de centaines de camions d’aide humanitaire chaque jour. Une aide détournée en partie par le Hamas et qui lui permet de continuer à résister.
Pendant ce temps, au nord, le Hezbollah continuait à pilonner sans merci villes, villages, campagnes et forêts, forçant des dizaines de milliers de civils israéliens à s’enfuir, devenant des réfugiés dans leur propre pays. Là encore, les médias les ignoraient, ne mentionnant que les victimes des ripostes israéliennes. La pression internationale n’était dirigée que contre l’État juif.
Allions-nous vers un retour de la situation à Gaza ?
L’affaire des « bippers » allait apporter la réponse. Des centaines de ces petits appareils, fournis par le Hezbollah à ses militants pour maintenir le contact, explosèrent simultanément à travers le Liban, faisant des morts et de nombreux blessés.
Le commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme, qui était resté silencieux jusqu’alors, demanda une enquête immédiate sur cette « possible violation du droit humanitaire sinon du droit de la guerre ». Puis, alors que Tsahal éliminait méthodiquement les chefs de guerre du Hezbollah, la France et les États-Unis firent pression sur Israël pour une « pause humanitaire » de trois semaines. Cette pause aurait permis à l’organisation terroriste de reprendre son souffle, de se réarmer grâce à l’Iran et de recommencer.
Cette fois, Israël a refusé de plier.
Une frappe spectaculaire qui a retenti à travers tout le Moyen-Orient a eu raison de Hassan Nasrallah, ce terroriste sanguinaire à la tête du Hezbollah depuis plus de trente ans, responsable de la mort de dizaines de milliers d’hommes, dont des centaines de Français et d’Américains. Une ère nouvelle commence.
© Michèle Mazel pour Israël 24 7.org
Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique. Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède. Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.