Israël doit déclarer ses frontières définitives

Carte d'Israël

Mon article récent de présentation des contributions éminentes de Francisco Gil-White et Eliezer Cherki se concluait par une constatation :

«… Israël doit avoir des frontières défendables, du Jourdain à la Mer, car le découpage d’un territoire exigu faisant voisiner intimement des ennemis inconciliables est une invitation au conflit perpétuel».

En réponse, Bat Ye’or exprima ce qui suit :

«…Israël malheureusement s’est laissé entraîner par de faux amis dans des situations insolubles. Il aurait dû déclarer ses frontières définitives après 1967 et agir en conséquence».

(L’essayiste, historienne et romancière Bat Ye’or a mené une étude approfondie, historique, civilisationnelle, spirituelle, politique et sociale sur la condition de soumission imposée aux juifs et aux chrétiens en terre conquise par l’Islam, soit la dhimmitude doctrinale islamique).

Le 7 octobre 2023, jour de l’attaque-surprise d’une cruauté inimaginable par le Hamas, contre des civils, hommes, femmes et enfants, est également une date de rupture radicale qui appelle à de la clarté et à de la fermeté, pour sortir d’un cycle infernal.

Une ignorance volontaire et catastrophique

L’erreur de la part de nombreux dirigeants israéliens a été de méconnaître radicalement la réalité spécifique de la doctrine islamique.

Le conseil des faux amis européens ou américains était de «prendre des risques pour la Paix», formule encore répétée par Hillary Clinton, secrétaire d’État, et par le président Obama devant un parterre d’étudiants israéliens.

Des risques ont été effectivement pris :

La doctrine islamique

Comme l’affirment par exemple Ibn Khaldoun, chroniqueur du 14e siècle (dans son œuvre Al Muqadimah, éditée par la Pléiade) ou également l’expert arabisant actuel

Eliezer Cherki, que le gouvernement israélien aurait bien intérêt à consulter, le devoir religieux du musulman est d’imposer l’Islam, de gré ou de force, à la totalité territoriale de la planète, pour transformer le Dar el Harb (maison de la guerre) en Dar al Islam (maison de l’Islam).

C’est le Djihad.

Ce devoir est impératif, chaque fois que le Dar el Harb est en état de vulnérabilité, de faiblesse, avec une faille, un abandon, un renoncement ou une «prise de risque» justement.

Pour amener à ce type de «faille» favorable au Djihad, le musulman peut utiliser la tromperie, la «Taqiya», sur l’exemple du Prophète lui-même, qui conclut un tel accord de trêve de 10 ans avec les Mecquois, le traité de Houdaibya, pour le trahir aussitôt, surprendre et conquérir la Mecque et ses 360 idoles.

C’est justement l’exemple même du Prophète que mentionna Arafat, en Afrique du Sud, pour justifier la signature des accords d’Oslo, et la poignée de main avec le Premier Ministre Rabin, sur la pelouse de la Maison-Blanche, ruse implacable mise en œuvre contre Israël, pour sa conquête ultime et son incorporation souhaitée au Dar al Islam.

Par contre, lorsque le Dar el Harb est fort, résolu, vigilant et impénétrable, il y a un report, un délai du devoir de conquête territoriale, et le musulman peut alors licitement vaquer à d’autres occupations que la guerre permanente et infinie, ce qui est finalement préférable pour sa propre sécurité, sa prospérité, sa famille, son avenir… et pour la Paix dans le monde.

C’est donc finalement rendre service au musulman, notre frère humain, que de lui présenter une barrière résolue, des limites claires et définitives, qui le délivrent du devoir brutal, harassant et dangereux de conquête djihadiste permanente.

La Paix pour la Paix

Il faut reconnaître un mérite au Premier ministre actuel, Netanyahou, haï par la gauche «vertueuse», toujours prête, elle, aux prises de risques naïves : il s’est toujours opposé fermement et clairement à tout recul, tout compromis territorial du type : «… les territoires pour la Paix…» ce qui lui a valu les critiques du prétendu «Camp de la Paix».

Diplomate expérimenté, il ne propose jamais que «La Paix pour la Paix» et cela marche quand l’Union Européenne et l’ONU n’y mettent pas trop les bâtons dans les roues, et quand le président des Etats-Unis est un ami d’Israël, comme Donald Trump.

Des frontières défendables

Pour sortir de ce conflit dont tout le monde s’accorde à dire qu’il a trop duré, Israël doit déclarer des frontières défendables et définitives, du Jourdain à la Mer, y compris bien sûr la bande de Gaza et la Judée Samarie.

La «Palestine» ?

L’homme politique palestinien Awni Abd al-Hadi déclara en 1937 : «Il n’y a pas de pays tel que la «Palestine».

Israël doit affirmer haut et fort qu’il est la seule vraie «Palestine» car la Judée conquise par les Romains a été renommée Syria-Palaestina par Hadrien en 132, pour punir les juifs après la révolte de Bar Kokhba .

La reprise, dix neuf siècles plus tard, de la trouvaille romaine de «Palestine», d’un «peuple palestinien», n’est qu’une imposture diabolique du KGB, après la déroute arabe de 1967, pour transférer le conflit vers le terrorisme et la pseudo diplomatie.

Car les Arabes, arrivés au 20e siècle dans la région, d’Egypte, du Liban, de Syrie, etc. après la chute de l’Empire Ottoman, pour occuper des emplois bien rémunérés par les sionistes, sont des Arabes et non des «palestiniens».

Il faut aussi enfin noter que l’État “palestinien” que tout le monde réclame à cor et à cri, le fameux “deuxième État” (Solution des Deux Etats, etc..), existe déjà, sur 77 % du mandat de Palestine destiné à un Foyer juif par les accords de San Remo de 1920 : c’est la Jordanie avec son émir parachuté de la péninsule arabique par les Anglais, et qu’il faudra contraindre (le monde entier s’y mettra) à accepter de recevoir 1 000 000 d’Arabes «palestiniens» pour peupler son État désertique qui pourrait verdir comme le désert du Negev.

Il est en tout cas hors de question de venir coller encore un état terroriste judenrein en plein cœur d’Israël.

Toujours la «solution finale»

Les Arabes ont déjà 22 pays et ils n’ont pas besoin d’un 23e pays empiétant sur un

Israël au territoire déjà très réduit : un des plus petits états au monde !

Le «Palestinisme» n’est qu’une supercherie antisémite, une arme et un outil de destruction massive, pour l’achèvement recherché (par trop de ceux qui se prétendent «vertueux» et vantent leurs prétendues «valeurs» !) de la «solution finale» hitlérienne contre le peuple juif.

Le personnel politique et médiatique israélien doit s’abstenir absolument de mentionner de prétendus «territoires palestiniens», la «Cisjordanie», ou un «peuple palestinien» fictif et ne mentionner que la Judée Samarie et les populations Arabes.

Quand l’Union Européenne, l’ONU, l’UNWRA, les USA, etc.financent le terrorisme…

Trop longtemps, l’Union Européenne, l’ONU, l’UNWRA, les USA, etc. ont financé les prétendus «palestiniens » pour en obtenir une explosion démographique de terroristes contre Israël.

Les chefs terroristes, Arafat, Abou Mazen, Ismael Hanieh, Khaled Meshaal et autres ont tous ainsi accumulé des fortunes à milliards par les généreuses subventions au terrorisme de l’Union Européenne, de l’ONU, de l’UNWRA, des USA, etc.

Seul le président Donald Trump a interrompu ce financement au terrorisme pendant son mandat à la Maison-Blanche.

Et maintenant, lorsqu’Israël est obligé de se défendre contre le mal absolu, l’Union Européenne, l’ONU, l’UNWRA, les USA, etc. font mine de se soucier du sort des «civils innocents» !

Déjà en 2004, le parti socialiste français refusa, à la demande de Chris Patten, commissaire européen anglais, son investiture pour les Européennes au député européen François Zimeray, pour avoir demandé un contrôle par l’Office de lutte anti-fraude des aides européennes à la Palestine, pour des manuels scolaires enseignant la haine et le meurtre des juifs.

Le combat d’Israël

Israël sait exactement ce qu’il veut : des frontières défendables et l’éloignement des terroristes incurables, et rien au monde ne l’empêchera d’obtenir cela !

L’universitaire américain Francisco Gil-White explique pourquoi l’avenir de notre civilisation universelle de Liberté et de Justice se joue dans ce combat d’Israël pour sa sécurité, sa pérennité, contre les forces obscures d’un fanatisme totalitaire de la soumission, cruellement meurtrier.

Israël, à l’origine du concept de Liberté et de Dignité sacrées de chaque être humain, tous ayant strictement la même valeur au regard Divin, est l’obstacle majeur au Djihad conquérant qui veut soumettre l’humanité.

Car les valeurs civilisationnelles sont des valeurs spirituelles.

Un avenir de paix et de prospérité

Si l’Union Européenne, l’ONU, l’UNWRA, les USA, etc. sont vraiment soucieux de l’avenir, de la sécurité et de la prospérité des prétendus «palestiniens», leurs copieuses subventions habituelles, à milliards, doivent donc maintenant financer leur émigration, avec un pécule, vers les 57 pays islamiques, et vers un avenir de paix et de prospérité, loin d’Israël.

Car Israël ne va plus tolérer de terrorisme à ses portes, et il ne faudra pas venir larmoyer si le terrorisme persiste et oblige Israël à employer les grands moyens !

Alors, un dernier effort de subvention, enfin dans la bonne direction, s’il vous plaît, mesdames et messieurs de l’Union Européenne, de l’ONU, des USA, etc., et ce sera le dernier !

Vos protégés se prendront enfin en main, dans leur nouvelle vie, loin du terrorisme, en s’intégrant dans la vie réelle, où l’on gagne sa vie à la sueur de son front.

Ils feront comme le million de juifs chassés de leurs terres natales par l’occupation musulmane, et qui n’ont jamais reçu, eux, la moindre subvention ni le moindre dédommagement.

Le terrorisme ne doit plus jamais être un racket profitable !

Il y a déjà eu beaucoup de telles migrations semblables, pour la Paix, dans l’histoire du monde.

Le moment est enfin venu d’agir pour la Paix.

© Mordekhaï Msika pour Israël24 7.org

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