« Israël n’acceptera jamais le droit au retour des Arabes », a déclaré jeudi l’envoyé de l’État juif auprès des Nations unies, accusant le Conseil de sécurité de perpétuer le conflit arabo-israélien.
S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit arabo-israélien, l’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Gilad Erdan, s’en est pris à l’Autorité palestinienne, au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et au Conseil de sécurité lui-même.
Dans son discours devant le Conseil de sécurité, qui coïncidait avec Tisha B’Av, Erdan a défendu la récente campagne de deux jours menée par Israël dans la ville de Jénine, administrée par l’Autorité palestinienne, et baptisée « Opération maison et jardin ».
« Au cours des dernières années, Jénine – et son ‘camp de réfugiés’ en particulier – est devenu un foyer d’activités terroristes. C’est un endroit dirigé par des organisations terroristes désignées, telles que le Hamas et le Jihad islamique. C’est de là qu’un grand nombre d’attentats meurtriers récents – plus de 50 – ont été planifiés et perpétrés, et c’est une ville de refuge pour les terroristes en fuite » a déclaré Erdan.
« Israël fait tout son possible pour éviter les dommages collatéraux et les victimes civiles », dit Erdan, accusant le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de salir l’armée israélienne, qualifiant les commentaires de M. Guterres de ‘honteux’ et qui ‘encourage la violence palestinienne contre les juifs’.« Imaginez mon choc » poursuit Erdan, « lorsque, au lieu de féliciter Israël pour avoir déraciné les terroristes avec une précision chirurgicale, le Secrétaire général n’a condamné qu’Israël, en faisant des déclarations complètement détachées de la réalité. Plutôt que de reprocher aux organisations terroristes d’exploiter des Arabes innocents et d’assassiner des Israéliens, il a reproché à Israël de se défendre ».
M. Erdan a également reproché à M. Guterres d’avoir fait l’amalgame entre le terrorisme arabe et les actes d’autodéfense israéliens.
« Lorsque j’entends les mots ‘Je condamne tous les actes de terreur’, comme l’a récemment déclaré le Secrétaire général, je me crispe ».
S’agissant de l’Autorité palestinienne, M. Erdan a déclaré que la demande de l’Autorité palestinienne d’un droit de retour des Arabes en Israël ne pouvait servir de point de départ aux pourparlers sur le statut final, qualifiant cette question de tentative d' »oblitération » de l’État juif.
« Permettez-moi d’être clair : il n’existe pas de ‘droit au retour’. Vous le savez tous. La demande de retour de millions de descendants de réfugiés vise à oblitérer le droit du peuple juif à l’autodétermination, et cela n’arrivera jamais. »