Israël accepte des « Palestiniens » invités mais non qualifiés aux J.O., puis les Palestiniens demandent l’exclusion d’Israël


Comment ? Vous avez tué et vous usurpez ?

Cette admonestation biblique – Rois I,XXI 19 – est plus que jamais d’actualité ces jours-ci.

Neuf mois après les atrocités commises par des hordes de Gazaouis assoiffés de sang à l’encontre des populations du sud d’Israël, et alors que du nord au sud, des bombes, des roquettes et des drones lancés par le Hamas de Gaza, et par le Hezbollah au Liban, ciblent quotidiennement l’État juif, le Comité olympique palestinien (POC) a l’outrecuidance de demander une interdiction de dernière minute pour les athlètes israéliens à Paris au motif qu’ils n’auraient pas respecté l’esprit olympique.

Leur crime ? Selon ce comité, certains de ces athlètes se seraient permis de rendre visite à des soldats stationnés dans des bataillons près de Gaza pour « encourager l’armée israélienne ». Une armée, faut-il le répéter une nouvelle fois, qui est intervenue à la suite des centaines de missiles tirés par le Hamas le 7 octobre et qui cherche à libérer les hommes, les femmes et les enfants kidnappés par les terroristes pour leur servir d’otages, de boucliers humains et d’atouts dans les négociations.

Faire preuve de solidarité avec les membres des forces armées qui risquent leur vie jour et nuit pour défendre la patrie serait-il donc contraire à l’esprit olympique ?

Le comité Olympique palestinien pour sa part ne voit pas d’inconvénients à ce que des athlètes palestiniens participent à ces jeux. Eux n’auraient sans doute pas exprimé leur solidarité avec leur pays.

Le Comité en présente huit. Un boxeur, Waseem Abu Sal, un judoka Fares Badawi, Omar Yaser Ismail au taekwondo, Jorge Antonio Salhe au tir et enfin Yazan Al Bawwab et Valerie Tarazi pour la course. Pour la petite histoire, seul Yaser Ismail s’était qualifié pour les Jeux, les sept autres participant grâce une invitation spéciale du CIO, le Comité olympique international. Israël ne s’y est pas opposé.

Mais au fait qu’est-ce que le Comité olympique de Palestine ?

Selon Wikipédia en Français il s’agit du « Comité représentant la Palestine auprès du CIO ainsi que le fédérateur des fédérations sportives palestiniennes. Il est présidé depuis 2016 par le controversé homme militaire et politique Jibril Rajoub qui dirige aussi la Fédération Palestinienne du Football et le Conseil Suprême pour la jeunesse et les sports. » On sait qu’en ce moment monsieur Rajoub ne ménage pas ses efforts pour faire exclure Israël de la Fédération internationale de Football.

La version française ajoute ingénument

« Créé en 1934, le Comité olympique de Palestine a interrompu son activité à cause des différents événements politiques qui ont agité la scène palestinienne. Créé à nouveau en 1986, il est officiellement reconnu par le CIO en 1995 ».

Créé en 1934 ? Une date surprenante, compte tenu de la situation dans la région à l’époque. Heureusement, le texte anglais de Wikipédia est là pour remettre les choses au point :

« En 1933, le Comité national olympique palestinien a été officiellement formé et a été reconnu par le Comité international olympique en mai 1934, bien qu’il n’ait jamais participé à des compétitions. Bien que ce comité représentait les juifs, les chrétiens et les musulmans vivant en Palestine mandataire, ses règles stipulaient qu’ils « représentaient le Foyer national juif ».

© Michèle Mazel pour Israël 24 7.org

Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit, et a été boursière Fullbright en science politique. Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède. Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans. Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.

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