Nul ne peut démentir la lutte acharnée que ces deux forcenés ont menée afin de devenir « shahidim » et rejoindre les fameuses 72 vierges promises dans le paradis musulman !
Mais Seigneur, quelle hécatombe ils ont engendrée pour atteindre leur objectif ? Ils y ont mis tout le paquet, et cela n’a pas raté ! Ils ont laissé derrière eux un sillon de larmes, de morts et de douleur.
Fouad Shukr naquit en 1962 dans le village d’Al-Nabi Shayth, district de Baalkek au Liban. Après la création du Hezbollah, le village devient l’un des avant-postes du chiisme musulman. La demeure du clan Shukr à Al-Nabi Shayth serait la dernière localité/prison connue du pilote israélien Ron Arad, disparu en mai 1988. Emporté par l’étrange aiguillon de l’aventure et de l’opportunisme, Shukr suit une formation militaire à l’université Imam-Hossein de Téhéran – là où l’Islam connaissait son heure de gloire.
À partir de la création du Hezbollah par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) durant les années 1980, Fouad Shukr devient l’une de ses principales figures. Il fait partie de la génération fondatrice du groupe et est son commandant militaire le plus haut placé, agissant en qualité de conseiller pour les opérations militaires auprès d’Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah.
Fouad Shukr se bat contre les forces israéliennes suite à la conflagration israélo-libanaise en 1982. Il participe à la planification et à l’exécution des attentats à la bombe contre la caserne de Beyrouth en 1983, entraînant la mort de 307 personnes, dont 241 soldats américains et 58 soldats français.
Fouad Shukr est alors envoyé à Téhéran en 1994 pour prendre en charge une cargaison de missiles Stinger en provenance d’Iran. Il succède en 2008 à Imad Moughniyah, mort dans un attentat à la bombe, au poste de « bras droit » d’Hassan Nasrallah.
Fouad Shukr est le responsable du programme d’armement de pointe du Hezbollah, notamment des missiles de croisière et autres et des roquettes à longue portée. Il joue « un rôle de premier plan » dans les attaques régulières du Hezbollah contre le nord d’Israël depuis le début de la guerre Israël-Hamas. Il est en particulier tenu pour responsable de l’attaque à la roquette du 27 juillet, 2024 sur Majdal Shams, qui arracha la vie de 12 enfants druzes et en blessa une quarantaine.
La tête de Fouad Shukr est mise à prix – cinq millions de dollars – par les États-Unis.
Ismaël Haniyeh, naquit à Chati, camp de réfugiés palestiniens, au nord de Gaza. Il étudie la littérature arabe à l’université islamique de Gaza et décroche un diplôme en 1987. Ismaël adhère rapidement à la politique militante dès la création du mouvement pour la libération de la Palestine – l’OLP.
Lors du soulèvement palestinien de la première intifada, il est incarcéré en 1989, par les forces israéliennes sur une période de trois ans et est expulsé en 1992 vers le Liban par le Premier ministre israélien. Yitzhak Rabin. Il retourne à Gaza lors des fameux accords d’Oslo en 1993 et devient l’homme de confiance et le secrétaire du chef spirituel du Hamas, Ahmed Yassine. Il est le Premier ministre de l’Autorité nationale palestinienne (2006-2007)
Le 8 janvier 2012, à Tunis, lors de sa première sortie de la bande de Gaza depuis 2007, Ismaël Haniyeh, laisse tomber son masque, incitant ouvertement « les peuples du printemps arabe à lutter pour la libération de la Palestine ». Il déclare sous des ovations ne jamais « céder un seul grain de sable de la Palestine ».
Dans un discours durant les célébrations du 33e anniversaire de la Révolution islamique le 11 février 2012 à Téhéran, Ismaël Haniyeh déclare que « le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël », réaffirmant que « la lutte (des Palestiniens) continuera jusqu’à la libération de la totalité de la terre de Palestine et de Jérusalem, et le retour de tous les réfugiés palestiniens chez eux ».
Marié et père de treize enfants, après l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, il se félicite de la victoire palestinienne, paradant au sein d’autres responsables du Hamas dans ses locaux à Doha. Il sait qu’il est traqué par le Mossad israélien et en dépit de ses nombreux déplacements en Turquie et au Qatar, le 31 juillet 2024, se trouvant à Téhéran pour assister à l’investiture de nouveau président iranien Massoud Pezechkian, il est éliminé par une frappe israélienne.
En vérité, les Mollahs iraniens ont massacré des milliers de Palestiniens en Syrie, lors de la révolte contre Assad… Il n’y a donc aucune affinité, fraternité, ni secours aux dits palestiniens. Seuls les intérêts iraniens priment.
Les deux éléments principaux qui rallient Haniyeh et Shukr se résument par un opportunisme à portée de main, et par la haine de l’Occident démocratique. Il n’y a aucun nationalisme, aucune théologie, derrière leur combat, seuls une ambition hégémonique et un bloc massif musulman contre l’expansion du libéralisme, du progressisme et du régime démocratique occidental.
L’Islam veut d’un monde archaïque, muré dans ses croyances et ses superstitions, son machisme et l’esclavage de ses femmes.
C’est un combat à mort, puisque l’Islam, hormis sa cruauté envers les femmes, brandit l’étendard islamique comme moyen de persuasion afin de colmater toute brèche dans le régime théologique islamique.
Car en fin de compte, tous ces musulmans qui se ruent vers les démocraties n’ont aucune intention de s’assimiler, de s’intégrer, mais beaucoup plus de convertir l’Occident à l’Islam et l’assujettir.
Israël n’est qu’un hors-d’œuvre, un prétexte, une justification aux crimes les plus odieux, un rempart avant la concrétisation du programme islamique dans le monde entier. Car Israël est démocratique – son bonheur et son malheur – et est à un certain niveau imprégné par le progressisme. Tiendra-t-il le coup ? Une pluie de menaces d’anéantissement fusant de toutes parts le ploiera-t-elle ?
Non, jamais ! Il tient le secret de l’éternité.
AM ISRAËL HAY
Thérèse Zrihen-Dvir