Par Salem Ben Ammar
BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions contre Israël) dit qu’il n’a rien contre les Juifs. Par les appels au boycott d’Israël, l’organisation dit qu’elle veut attirer l’attention de l’opinion publique mondiale sur les conditions de vie « inhumaines et intolérables des Palestiniens ». L’argument est fallacieux et mensonger. Pour apparaître comme le défenseur de la veuve et de l’orphelin palestinien, qui sont en réalité les premières victimes de la politique irresponsable et mortifère de leurs dirigeants, BDS veut donner un verni d’honorabilité à son ignoble combat antisémite. BDS parade et cache son antisémitisme dogmatique. Il s’auto-octroie une légitimité à sa haine du juif. Israël n’est qu’un prétexte. Pour les antisémites, l’Etat juif leur permet de déverser leur venin sur les juifs en toute impunité.
Ils remplacent le mot juif par Israël et croient que le tour est joué, que cela ne scandalisera personne.
Pervers et vicieux, ils se servent d’Israël pour taper sur les Juifs. Le « pro-palestinisme » est le voile de la bête immonde judéophobe. Il est le fonds de commerce des antisémites de tous bords, la devanture pour exalter l’aversion du juif chez les musulmans, et s’attirer la sympathie de l’opinion publique occidentale qui n’en a pas tout à fait fini avec ses vieux démons anti-juifs.
Il existe un pacte du diable entre les comploteurs du BDS et les mouvements palestiniens, aux uns le terrain du discours sous le masque de la pseudo-injustice, alors que la réalité du terrain est loin de confirmer cette thèse, aux autres, les Palestiniens eux-mêmes, le terrain du terroriste pour anéantir Israël, et à travers lui le peuple juif.
Ils se heurtent cependant à une barrière infranchissable: il n’y a pas de juifs sans Israël, et il n’y a pas d’Israël sans les juifs.