Ignominie – ton nom serait-il ONU ?

8 octobre. Israël est en état de choc. Dans les kibboutz dévastés où rode l’odeur de la mort, les corps torturés et calcinés témoignent de la sauvagerie monstrueuse d’une attaque qui n’a épargné ni les tout-petits, ni les femmes enceintes.

Sur les réseaux sociaux, des terroristes hilares exhibent leurs mains ensanglantés et se vantent de leurs exploits.

Au Qatar, les dirigeants du Hamas exultent et se prosternent en répétant « Allah est grand». Les condamnations pleuvent, mais déjà, l’Organisation des Nations Unies volait au secours du Hamas. « Ses actions », déclare son secrétaire général, « ne sont pas intervenues dans un vacuum ». Il y aurait «  l’occupation », « l’oppression ».

Monsieur Guterres a-t-il lu la charte du mouvement terroriste qu’est le Hamas ? Ne sait-il pas que son objectif est l’élimination d’Israël, l’installation d’un califat islamique et l’application de la Charia sur l’ensemble de la « Palestine » ? Pense-t-il vraiment qu’il peut y avoir une justification à des actes innommables – ouvrir le ventre à une femme enceinte pour en extraire un petit innocent et le décapiter avant de s’acharner sur sa mère ? Brûler vif un autre bébé ?

Ne comprend-il pas qu’il est en train de légitimer à posteriori ces actions, mais aussi la capture de tout-petits, de femmes et d’hommes qui vont servir d’otages à des monstres prêts à leur faire subir d’indicibles souffrances ?

L’ONU va pourtant continuer à réserver ses foudres à l’Etat juif.

Madame Francesca Albanese, rapporteur spécial de l’ONU pour les territoires palestiniens nommée en Mai 2022 malgré, sinon à cause, de son hostilité à Israël, vient d’ adresser un tweet vengeur au président de la République Emmanuel Macron, qui a eu « l’audace », lors de la cérémonie solennelle aux Invalides pour commémorer les victimes françaises, de qualifier les événements du 7 octobre de « plus grand massacre antisémite de notre siècle. »

Ecoutons  la dame :

« Le plus grand massacre de notre siècle ? Non, M. Emmanuel Macron. Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme mais en réaction à l’oppression d’Israël. »

Bref, nouvelle occultation des motivations religieuses du Hamas et de sa charte, et là encore, tentative de justification de l’injustifiable.

Ajoutons à ce trio, un autre fonctionnaire onusien, le commissaire général de l’UNRWA Philippe Lazzarini.

Alors que l’organisation tente de minimiser l’impact de la découverte que plusieurs de ses agents ont contribué au massacre d’octobre, il a prétendu tout ignorer du tunnel souterrain long de 700 mètres passant sous le quartier général de l’UNWRA à Gaza. L’infrastructure électrique était reliée au siège de l’UNRWA qui l’alimentait. Des photographes de Reuters et de l’AFP figuraient parmi les journalistes conduits par l’armée israélienne jeudi dans le bâtiment et le tunnel. Selon des documents et une réserve d’armes trouvés dans l’enceinte même, les bureaux avaient également été utilisés par des terroristes du Hamas.

« Nous avons quitté ce bâtiment depuis le début des bombardements, répond sans rire Monsieur Lazzarini, et nous n’avons connaissance d’aucune activité qui aurait pu s’y dérouler. » 

Les fonctionnaires étaient sans doute sourds muets et aveugles et n’avaient rien remarqué…

Il n’est pas interdit de penser que ce soutien tacite a encouragé le Hamas à durcir ses exigences et donc a prolonger la guerre…

© Michèle Mazel pour Israël24 7.org