Peu après le dernier d’une vague d’attentats qui secoue le pays, le ministre de la Diaspora, Nachman Shai, du parti Travailliste, a exhorté le gouvernement israélien à aider les citoyens de l’Autorité palestinienne parallèlement aux opérations de sécurité, afin de mettre fin à la vague de terreur qui a coûté la vie à 14 personnes au cours des mois derniers.
« Les gens affamés se tournent vers le terrorisme », a affirmé Shai sans en apporter la moindre preuve. « Sans nourriture et sans eau, ils vont perturber nos vies » a-t-il ajouté.
Simple remarque : les Juifs affamés n’attaquent pas les gens.
La gauche a un problème islamophobe-gauchiste et idéologique. Elle refuse et rejette les raisons évidentes, naturelles et claires du terrorisme. Elle ignore les déclarations explicites des terroristes, des activistes palestiniens et de la direction du Fatah et de l’Autorité palestinienne, et elle cherche à inventer, à fabriquer des causes alternatives, artificielles, sorties du vent, de nulle part, sans le moindre rapport avec la réalité, et découvrir des motifs aussi abracadabrants qu’irréalistes.
Pourquoi c’est important
Lorsqu’on dirige un pays, on se trouve constamment face à des problèmes à régler. Et pour régler un problème, c’est comme dans la vie de tous les jours : il faut commencer par décrire le problème (ce qui est facile), puis à en déterminer les causes afin d’y remédier.
C’est là que tout se complique.
Un dirigeant socialiste va constater le problème, mais il fera une mauvaise analyse, et trouvera des causes qui ne sont pas les vraies causes – comme Nachman Shai qui heureusement ne dirige pas le pays. Il prendra alors des décisions pour lutter contre les causes, mettra en œuvre des décrets et engagera des dépenses importantes pour régler le problème. Et comme il a mal analysé les causes, le problème ne disparaîtra pas, il ne comprendra pas pourquoi le problème n’a pas disparu, les citoyens continueront à souffrir et à subir les conséquences, et l’argent public aura disparu. Il devra alors trouver d’autres causes – probablement encore des fausses causes, et recommencera indéfiniment les mêmes erreurs. C’est ce qui est arrivé à la France depuis 40 ans, qui s’enfonce doucement sans régler les problèmes de fond, et c’est ce qui n’arrive pas à Israël parce que les Israéliens ont la tête sur les épaules.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org