Hanoukka à Washington : Trump attaque le négationnisme du 7 octobre et rappelle son amour pour Israël


Le président américain Donald Trump a célébré une seconde fête de Hanoukka à la Maison Blanche mardi soir. Il avait invité des alliés politiques, des leaders de la communauté juive, des familles d’otages, et des survivants de l’Holocauste.

Trump a commencé son discours par un appel à « l’amour et la prière » pour l’Australie, après le massacre survenu lors d’un événement de Hanoukka à Bondi Beach à Sydney, qui a fait au moins 15 morts et des dizaines de blessés.

« Permettez-moi de prendre un moment pour envoyer l’amour et les prières à notre nation entière, au peuple australien, et surtout à tous ceux touchés par cette attaque terroriste horrible et antisémite… qui a eu lieu lors d’une célébration de Hanoukka à Sydney », a-t-il déclaré, ajoutant « c’est terrible, une chose terrible ».

« Nous nous unissons dans le deuil de toutes les personnes assassinées, et nous prions pour le rétablissement rapide des blessés », a poursuivi Trump, notant que certaines victimes étaient « très gravement blessées ».

Il a insisté sur le fait que « toutes les nations doivent se tenir ensemble contre les forces maléfiques du terrorisme islamique radical, et nous le faisons ».

Trump a bien entendu évoqué les atrocités du Hamas le 7 octobre 2023 et le phénomène croissant de personnes niant ce qui s’est passé.

« Que dire du 7 octobre ? » dit Trump. « Il y a des gens qui nient que cela soit arrivé. Que dire des personnes qui nient, comme celles qui nient l’Holocauste ? »

Il a décrit avoir vu des images classées des attaques, affirmant :

« Il est impossible de le nier », et a averti que certains affirment « que la vidéo était truquée » ou « que c’était juste de la propagande ».

Trump a exhorté le public à « être très, très prudent », soulignant que « de mauvaises choses se produisent, et nous ne laisserons pas cela se produire », tout en promettant que son administration et le ministère de la Justice agissaient, et allaient continuer d’agir de manière décisive contre un tel extrémisme antisémite.

Trump a longuement parlé de l’Iran, de la sécurité israélienne et de la force militaire américaine. Il a noté que les forces américaines ont aidé Israël à intercepter des vagues de drones iraniens :

« Ne laissez jamais quelqu’un vous dire qu’un drone est meilleur qu’un avion … nous avions des F-22 tournant autour d’eux, juste en les abattant. »

Il a décrit la frappe de juin sur les infrastructures nucléaires iraniennes, disant que les bombardiers furtifs américains ont frappé des cibles dans la « nuit noire » avec « chaque bombe » allant « directement dans ces puits aériens dans des montagnes de granit ».

« La mission, a déclaré Trump, a « oblitéré le programme nucléaire de l’Iran comme personne ne l’a jamais vu », et il a tourné en dérision CNN pour avoir publié une fake news doutant que les frappes aient fait le moindre dégât, jusqu’à ce que des inspecteurs internationaux confirment l’ampleur des dégâts.

Le président a reparlé des Accords d’Abraham et de la tendance vers la normalisation régionale plus large, créditant Jared Kushner et son émissaire au Moyen-Orient, Steve Witkoff, pour leurs rôles. Il a ajouté que les États-Unis ont maintenant une « paix légitime au Moyen-Orient », disant que « 59 pays ont tous signé » et que beaucoup seraient prêts à agir contre le Hezbollah si nécessaire.

« Nous avons vraiment la paix au Moyen-Orient pour la première fois », a affirmé Trump, ajoutant que le Hamas sait « que s’ils se comportent mal, c’est de gros ennuis » qui les attendent et qu’il y a « une immense unité maintenant au Moyen-Orient ». Sur ce point, et c’est un de ses défauts, il exagère largement. Il a évoqué l’accord de cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre à Gaza et le retour des otages, y compris les corps de jeunes Israéliens assassinés, se disant particulièrement fier que « un par un, nous les avons récupérés. »

Trump a averti que le climat politique à Washington avait changé.

« Vous avez un Congrès [démocrate] en particulier qui devient antisémite », a-t-il accusé, en ciblant des membres du « Squad » tels que la représentante Alexandria Ocasio-Cortez et la représentante Ilhan Omar, qu’il a accusées de haïr les juifs et Israël.

Il a lié ces tendances à la montée de l’antisémitisme sur les campus, citant Columbia et Harvard comme exemples où « les étudiants et le corps professoral juifs sont assiégés ».

Trump a rappelé au public qu’au début de sa présidence, il avait signé « l’ordre exécutif le plus fort de ce genre jamais » pour lutter contre l’antisémitisme et a promis que son administration déportait « des sympathisants jihadistes étrangers et des soutiens terroristes à des niveaux records » – ce qui est exact.

À la fin de la réception, Trump a déclaré :

« En tant que président des États-Unis, je soutiendrai toujours les Américains juifs, et je serai toujours un ami et un champion pour le peuple juif. Je l’ai toujours été – c’est encore exact, il l’était déjà 20 ans avant de se lancer en politique.

L’histoire de Hanoukka nous rappelle que la lumière l’emportera toujours sur l’obscurité, et la foi triomphera de la peur », a-t-il dit, avant de souhaiter au public une « Joyeuse Hanoukka » et de conclure par :

« Nous vous aimons, et nous aimons Israël. »

Le commentateur politique et constitutionnaliste Mark Levin – un grand monsieur – passant son bras autour des épaules du président Trump, a déclaré avec enthousiasme :

« Il y a six ans, j’étais ici et j’ai dit que c’était notre premier ‘président juif’. Aujourd’hui, il est le premier président juif à avoir exercé deux mandats non consécutifs. Nous vous remercions pour tout. Vous êtes le plus grand président. Que Dieu vous bénisse. »

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