Non seulement Naftali Bennet était le seul qui pouvait opposer son véto à la nomination d’un juge de gauche, qui a même déjà pris des décisions d’extrême gauche dans le passé (il est opposé à la destruction des habitations des terroristes) ;
Non seulement il est immoral qu’un gouvernement de transition, qui sera peut-être remplacé dans 3 mois, prenne des décisions qui auront des conséquences pendant 8 ans ;
Non seulement Bennet, qui a été élu par des Israéliens de droite pour exécuter un programme de droite, devait respecter leur volonté – et ils sont fatigués que des gauchistes non élus se retrouvent à des postes clefs du pays, notamment à la Cour suprême, mais aussi à la tête de la police ou de l’armée, et prennent des décisions politiquement de gauche, qui reflètent l’opinion minoritaire du pays ;
Mais en plus, Bennet ne devait pas prendre une décision qui va faire pencher le pays à gauche pendant 8 ans à cause des idées défendues par Mazuz, idées que Bennet a combattu durant toute sa vie politique.
L’ancien procureur général d’Israël et juge de la Cour suprême à la retraite, Menachem « Meni » Mazuz, a donc été nommé à la tête du Comité des nominations de haut niveau.
Ce comité est chargé d’examiner les candidats aux postes de haut niveau, notamment le chef d’état-major des FDI, le commissaire de la police israélienne et les directeurs du Shin Bet et du Mossad. C’est vous dire l’importance de son poste, et l’influence qu’il aura sur la direction que prendra le pays, une direction contraire à celle que désirent la majorité des citoyens Israéliens.
Le cabinet gouvernemental a approuvé la nomination dimanche lors de sa réunion hebdomadaire à Jérusalem.
Cette nomination intervient malgré les vives objections de l’opposition et même de certains membres de la coalition gouvernementale.
Cette nomination est particulièrement scandaleuse pour les Israéliens, car le gouvernement intérimaire prévoit de nommer un nouveau chef d’état-major des FDI – et cette nomination nécessitera l’approbation du comité qui sera dirigé par Mazuz.
M. Mazuz est nommé pour un mandat de huit ans. Il succédera au précédent président du comité, Eliezer Goldberg, décédé en mars dernier.
C’est une trahison qui coûtera des vies humaines, car Israël est un petit pays, qui n’a pas le droit à l’erreur, et qui vient d’en faire une de plus. Et en Israël, chaque erreur se paye dans le sang, parce que de nombreux Arabes se lèvent chaque matin et se réunissent pour décider comment ils vont pouvoir tuer des juifs.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org