Le journaliste du Haaretz, Gideon Levy, a publié aujourd’hui un billet dans lequel il révèle les détails d’une soirée organisée récemment chez son confrère Benny Zipper en l’honneur de Sarah Netanyahou, dont c’était l’anniversaire.
Levy rapporte en ces mots la soirée chez Zipper.
« L’homme [Netanyahou] remplit l’espace de sa présence. Il est plus fascinant que n’importe quel politicien israélien aujourd’hui, alors qu’il est probablement à l’hiver de sa carrière. Il est plus facile de comprendre les motifs de l’admiration aveugle qu’il inspire que la haine abyssale qu’il suscite. »
Le journaliste du quotidien d’extrême gauche, faisant référence au sujet qui hante la gauche israélienne, à savoir le contrôle israélien des territoires disputés, affirme, ce qui ne sera repris par aucun média compte tenu que la source est de gauche :
« Netanyahou n’a pas été pire que ses prédécesseurs. » S’i l’on songe que des hommes de gauche se trouvaient parmi ses prédécesseurs, la déclaration vaut son pesant d’or, car elle détruit le narratif que diffusent la totalité des médias.Levy aurait-il déclaré cela lorsque Bibi était à la tête du pays ? On peut sérieusement douter, à l’instar de ces Premiers ministres britanniques qui déclarent leur amour pour Israël… après avoir quitté leurs fonctions.
Levy continue dans sa destruction des Fake News qui ont accompagné la carrière de l’ancien Premier ministre :
La transformation d’Israël en un État d’apartheid et beaucoup des prophéties terrorisantes de ses détracteurs ne se sont pas réalisées. »
Levy fait référence au décalage entre l’éducation de Netanyahou et celle du marécage qu’il a choisi de ne pas trop fréquenter :
« Netanyahou a renoncé à l’autre environnement en échange d’un travail dans la politique de droite, uniquement dans celle-ci. »
En conclusion, Gideon Levy explique pourquoi, selon lui, Netanyahou suscite autant de dégoût dans certaines partis :
« Peut-être que si Netanyahou avait été plus tolérant face aux critiques et avait gardé le contact avec les cercles que Shamir lui offrait, il aurait été moins détesté. »
Décodage : s’il avait accusé les coups sans rien dire, et n’avait pas repoussé l’Etat profond, le Deep State israélien – essentiellement des Ashkénazes – ils ne le détesteraient pas. Ou feraient semblant de l’apprécier.
Allo Trump ?
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
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