Gantz change d’avis (pour une fois dans le bon sens) : « Je ne cherche pas à mettre fin aux négociations »

Après le gel des pourparlers de négociation à la Résidence du Président, le président du camp de l’état Benny Gantz est revenu sur sa décision, et clarifié samedi soir dans une interview avec News 13 qu’il sera de retour à la table des négociations.

« Ce qui a conduit à la suspension des pourparlers, c’est la violation des accords par Netanyahou. Il convient que les pourparlers se poursuivent, c’est important, c’est le canal pour arrive à la solution. Nous voulons nous assurer que les conditions pour l’établissement des pourparlers sont remplies pour la mise en place du comité de sélection des juges et qu’il n’y a pas de menaces. Celui qui a appelé les pourparlers en premier mérite d’y retourner. Une fois que les conditions sont réunies, nous pourrons y retourner.

Je suis heureux de ce qui s’est passé au Likoud : celui de Begin a battu celui de Netanyahou. Des voix étatiques et responsables s’élèvent. Il n’y a pas de majorité dans le peuple et à la Knesset pour la réforme judiciaire et la voix est claire et traverse les lignes politiques, il y a un désir d’atteindre la bonne solution pour stabiliser les règles du jeu », a déclaré Gantz.

Selon lui,

« La législation unilatérale [Israel247.org : « législation unilatérale » est une expression ridicule qui recouvre un concept qui n’existe pas ! Les lois sont votées par une majorité, pas « unilatéralement ». Gantez et l’opposition fabriquent une nouvelle réalité qui ne correspond à rien, parce qu’ils considèrent qu’est antidémocratique toute décision qui ne correspond pas à leur projet de société] est une large violation d’un certain nombre de questions et j’espère que Netanyahou agira de manière responsable et ne se pliera pas aux pressions politiques [se plier aux pressions politiques, cela s’appelle respecter le programme politique pour lequel on a été élu. Céder aux exigences de l’opposition qui veut annuler la réforme judiciaire, voilà qui est une pression politique] et extrémistes. Je ne suis pas prêt à accepter les prêches, il y a des conditions pour accepter les accords.

Je ne cherche pas à faire exploser les pourparlers, il ne pense pas ce que je pense, j’ai besoin de trouver une solution à ce problème. Créer les bonnes règles du jeu et réformer. Le comité de sélection des juges présente aujourd’hui des équilibres entre les acteurs [le comité est au contraire déséquilibré en ce que la gauche a la majorité automatique pour choisir ses juges, d’une part, et de l’autre, les juges ne sont nommés par d’autres juges dans aucun pays démocratique : c’est contraire aux principes démocratiques] et il n’y a donc pas de contrôle politique, je n’ai pas l’intention de renoncer à ce principe. Il ne doit pas y avoir de politisation du système judiciaire en Israël [le système judiciaire est totalement politisé puisqu’il décide de la politique du pays]. Je veux un système judiciaire indépendant [Oui, la coalition veut aussi un système judiciaire indépendant, c’est à dire indépendant de l’exécutif et du législatif, alors qu’aujourd’hui, il donne ses directives à l’exécutif au travers du conseiller du gouvernement, et du législatif en annulant les lois qu’il considère comme simplement « déraisonnables »] et puissant. Je sais ce que le système judiciaire nous donne. »

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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