Foutez-moi ce Benjamin Simon, de l’AFP, à la porte ! Comment peut-on parler d’Israël quand on n’y connait rien ?

Je tombe sur un article publié dans la Voix de l’Est signé par un certain Benjamin Simon, de l’Agence France-Presse. Je n’en croyais pas mes yeux d’une telle ignorance. Il est incapable de s’instruire ou de se documenter ? Il est fainéant au point de recopier ce que ses confrères lui disent d’écrire ? Il ne peut même pas faire une recherche sur Google ? Mais c’est quoi, ce journaliste à la noix ?

Voici ce qu’il écrit, avec mes commentaires et mises au point.

« L’exécutif israélien a annoncé, dans la nuit de samedi à dimanche, des mesures à l’encontre de «familles de terroristes» après deux attentats à Jérusalem-Est, dont l’un a fait sept morts. »

  1. Il n’y a pas eu deux attentats mais quatre. Israël247.org les a tous rapportés. Benjamin Simon faisait la sieste ? Il ne sait pas compter sur ses dix doigts ?
  2. Pourquoi les guillemets indiquant la subjectivité de l’affirmation autour de « familles de terroristes » ? Simon ne sait pas que le père du terroriste Alkam, a félicité son fils, et déclaré : « Notre Seigneur a décrété son destin pour être un martyr, je veux dire à ceux qui sont assis avec moi – c’est ma joie, comme pour son mariage ».

    C’est incroyable qu’un journaliste soit aussi incompétent et qu’il ne sache pas ça. Alors bien-sûr, il met des guillemets qui indiquent que l’affirmation « familles de terroristes » n’engage qu’Israël, que ce n’est que leur opinion, et que rien ne le prouve.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait promis samedi soir une réponse «forte» et «solide» à ces attaques menées par deux Palestiniens de Jérusalem-Est, partie de la Ville sainte occupée et annexée par Israël.

  1. Jérusalem-Est n’est pas une ville « occupée et annexée » par Israël voyons ! La ville a été occupée et annexée par les Jordaniens en 1948, et elle a été libérée – pas occupée – par Israël en 1967. Il ne connaît pas cet important fait historique, Simon ? Mais qu’il change de métier !
  2. Jérusalem a une importante population arabe, musulmane et chrétienne, et juive. Dans les accords d’Oslo, la capitale juive est exclue des territoires qui seront transférés aux Arabes, et ils prévoient que la présence de l’administration israélienne ne peut changer que suite à des accords négociés. Qui n’ont toujours pas eu lieu.
  3. Les Nations unies et ses États membres ne reconnaissent pas la légalité de la souveraineté israélienne sur Jérusalem pour des raisons politiques et religieuses. Ils affirment que la prise de Jérusalem par Israël au cours d’une guerre, alors qu’elle a été libérée de l’occupant jordanien, est une violation du droit international interdisant l’annexion du territoire d’un pays étranger. Sauf que Jérusalem n’était pas le territoire d’un pays étranger.
  4. L’ONU n’a jamais reconnu la légalité de la souveraineté de la Jordanie sur Jérusalem-Est. Son occupation de Jérusalem, qui l’a capturé durant la guerre de 1948, n’a jamais été reconnue comme légitime.
  5. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution (le « plan de partage ») sur l’avenir de la Palestine, recommandant sa partition en deux États – juif et arabe – à l’exception de Jérusalem. Les Arabes ont rejeté la résolution de l’Assemblée générale et, dès le lendemain de l’adoption du Plan de partage, ont lancé une guerre pour le contrecarrer. Israël n’est donc plus lié par la résolution de l’ONU du 29 novembre, puisque l’ONU n’a pas pu l’appliquer. La décision du 29 novembre concernant Jérusalem est donc nulle et non avenue. D’ailleurs l’ONU n’a pas non plus été en mesure d’internationaliser et d’administrer la ville.
  6. La libération et la capture de Jérusalem a constitué l’exercice justifié en droit international par l’État d’Israël de son droit naturel à la légitime défense, et a dûment comblé le vide de Jérusalem-Ouest par sa souveraineté.
  7. Surtout, alors que ni Israël, ni la Jordanie, qui ont été acceptés comme membre des Nations unies, ne se sont engagés à respecter la résolution de l’ONU sur l’internationalisation de Jérusalem, qui n’a jamais d’ailleurs été concrétisée.
  8. Les dirigeants et les ministres des pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël effectuent des visites officielles, à Jérusalem. Ils rencontrent le président, le Premier ministre et les ministres du gouvernement, à Jérusalem. Leurs ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au président d’Israël, à la résidence du président à Jérusalem. Leurs consuls reçoivent leurs exequatur du ministère des Affaires étrangères, à Jérusalem.
  9. Enfin, selon un arrêt de la Cour d’Appel de Versailles de 2013, les Arabes de l’Autorité palestinienne n’ont aucun droit sur la région, n’étant signataires d’aucun traité.
  10. La récente résolution n° 2334, adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU le 23 décembre 2016, condamne la politique de « colonisation » d’Israël dans les territoires libérés puis occupés par Israël en 1967. Mais elle précise d’une part que les frontières d’Israël seraient déterminées uniquement par la négociation « entre les parties », sans indiquer l’identité de l’autre partie face à Israël – parce que l’Autorité palestinienne n’a aucune base légale pour réclamer quoi que ce soit. D’autre part, la résolution a été adoptée en vertu du chapitre VI de la Charte des Nations unies et, par conséquent, elle n’est pas contraignante, et elle ne prévoit aucune imposition de sanctions à Israël pour sa violation.

« Vendredi soir, un Palestinien de 21 ans a tiré sur des passants à proximité d’une synagogue dans le quartier de colonisation de Neve Yaacov »

Là encore, ignorance crasse des faits élémentaires de la région. Pour commencer, il existe une liste de l’ONU des pays coloniaux. La France en fait partie, ainsi que la Grande-Bretagne, l’Australie et les Etats-Unis. Pas Israël. Apparemment, Simon est tellement illettré sur le sujet, ou trop fainéant pour faire des recherches, qu’il n’a pas les compétences requises pour couvrir le Moyen-Orient.

C’est une Lapalissade : si Israël n’est pas un Etat colonial, il n’a pas de colonies ! Neve Yaacov n’est donc pas un « quartier de colonisation », Benjamin Simon.

Comment ce journaliste peut-il parler d’Israël et ignorer des choses aussi importantes ? Il n’est pas fiche de savoir que l’Etat juif n’est pas un Etat colonial ! Ca dépasse l’entendement !

« Ces nouvelles violences surviennent sur fond de brusque escalade après la mort jeudi de neuf Palestiniens dont des combattants et une sexagénaire, dans un raid de l’armée israélienne à Jénine, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 ».

  1. Jeudi, ce ne sont pas des Palestiniens ou des combattants qui ont perdu la vie, mais des terroristes du Jihad islamique. Simon ne doit probablement jamais avoir entendu parler de l’existence de terroristes dans la région, car le mot terroriste n’apparaît pas dans l’article autrement qu’entre guillemets.
  2. La Cisjordanie ? Vraiment ? Ce territoire n’existe plus depuis 1967 ! D’ailleurs, il n’a existé que pendant 19 ans, pendant l’occupation de la Judée Samarie par la Jordanie. Ca fait deux mille ans que ça s’appelle Judée et Samarie, quelle inculture !
  3. Quant à dire qu’il s’agit d’un « territoire palestinien », pardon mais non. Il n’existe aucun territoire palestinien dans le monde, tout simplement.
  4. En 1967, ce territoire était jordanien, ce n’est pas très difficile à apprendre. Pas palestinien. Là encore, Lapalissade : on ne peut pas occuper le territoire de quelqu’un qui n’est pas propriété de ce territoire !

« Jeudi, neuf Palestiniens ont été tués dans un raid militaire israélien à Jénine en Cisjordanie, présenté par Israël comme une action préventive contre une cellule du groupe armé palestinien Jihad islamique. »

Là, le journaliste cesse de faire du journalisme. Il se conduit en partisan pro-palestinien, ce qui est une violation criante de la charte du journalisme, qui impose la neutralité dans sa couverture des événements. Cependant, lorsqu’il rapporte les propos des Arabes, il ne les précède pas d’un « présenté par les Palestiniens comme » pour dire aux lecteurs de prendre l’information avec un grain de sel, il les rapporte comme étant vrais, fiables et au-dessus de tout doute. Quant aux propos des Israéliens, il fait l’inverse : il les présente en insinuant qu’il ne s’agit pas de la réalité, mais de la manière dont les Israéliens distordent la réalité. Son attitude est tout simplement malhonnête et si l’AFP était un organe digne, ce journaliste devrait être sanctionné.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : https://www.lavoixdelest.ca/2023/01/28/attentats-a-jerusalem-israel-impose-des-mesures-contre-des-familles-de-terroristes-e74c16ae7beab3ee176884ad552a45bb?nor=true

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