On l’a vu récemment encore avec l’initiative de l’autorité fantoche «palestinienne» dans le cadre de l’ONU prétendant nier tout lien entre le Mont du Temple à Jérusalem et le Peuple juif !
Dans cette logique de manipulation perverse, cette autre contestation liée au quartier de Shimon HaTzadik, rebaptisé par l’occupation arabe «Sheikh-Jarrah», à Jérusalem, est un exemple de plus parmi d’autres, qui illustre ce mouvement de déni obsessionnel, de tentatives d’appropriation, et de colonisation arabe par grignotages systématiques des biens et territoires appartenant à des Juifs.
Le recours à la terreur venant en appui de ce mouvement, comme on l’a à nouveau vu ce 8 décembre, avec l’attaque à coup de poignard d’une femme, précisément à Shimon HaTzadik, qui était sur le point de déposer ses enfants à l’école.
Ces actes terroristes sont quasi quotidiens.
De quoi s’agit-il ?
Un groupe de familles arabes tentent de se maintenir dans des logements qu’elles squattent depuis l’occupation jordanienne en 1948.
De leur côté, pour mettre en avant leurs revendications légitimes, des citoyens juifs font valoir que ces biens appartenaient déjà à la communauté juive, jusqu’à ce qu’elle soit spoliée par l’occupant jordanien.
Ces terres et ces biens appartenant à des Juifs qui avaient été soit détruits, soit spoliés, sont le symbole des destructions systématiques commises par la Jordanie sur tout ce qui était juif sur les territoires qu’elle occupait, avec notamment la démolition d’une grande part du quartier Juif de la Vieille Ville, et la fermeture des sites les plus saints du judaïsme, tels le Mont du Temple (le Har Habayit) et la partie du mur Occidental (le Kotel), vestige du Temple de Jérusalem, interdit aux fidèles juifs toutes les années d’occupation depuis 1948, jusqu’à leur libération en juin 1967.
Ce quartier était, avant 1949, un quartier juif depuis des siècles, et il était connu sous le nom de «Shimon HaTzadik» («Simon le Juste», dont le nom complet est «Shimon ben Yohanan»), nom du célèbre sage rabbinique mort au 3e siècle avant l’ère commune et dont le tombeau se trouve dans ce secteur. Il était l’un des derniers membres de la Grande Assemblée (HaKnesset haGuedolah) qui était l’organe directeur du peuple juif après l’Exil babylonien.
C’est en considération de l’importance que revêt pour le peuple juif cet illustre personnage, qu’un Comité de la communauté séfarade et de l’Assemblée ashkénaze d’Israël avait acheté sa sépulture et le terrain environnant, en 1875, par le biais d’organisations religieuses juives.
A noter que peu de temps après, le tombeau de ce sage juif, ainsi que le quartier de Kfar Hashiloah dans le quartier de Silwan à Jérusalem, étaient devenus le lieu de résidence de nombreux Juifs, principalement des Juifs yéménites qui avaient émigré à Jérusalem en 1844, puis en 1881, où les Juifs constituaient le groupe ethnique le plus important de Jérusalem.
En 1949, après l’invasion de cette région d’Israël par la Jordanie, l’intention déclarée de l’ensemble de la Ligue arabe était de détruire Israël et de «jeter les Juifs à la mer», les collines de Samarie et le désert de Judée avaient été annexés et rebaptisés «Cisjordanie» (terme préféré par tous ceux qui entérinent cette colonisation arabe).
La Légion arabe avait procédé à la confiscation systématique de tous les biens immobiliers appartenant à des Juifs (selon les estimations, 3 000 hectares de terres avaient été saisis, ainsi que de nombreuses maisons ; d’autres bâtiments avaient été démolis, notamment une grande partie du quartier juif, dans la Vieille ville, et les biens immobiliers d’environ 2.000 Juifs avaient été confisqués, la plus grande partie dans la Vieille Ville), le tout accompagné de massacre de Juifs et d’un nettoyage ethnique systématique rendant cette région «judenrein».
Rappelons que c’est aussi ce qui s’est produit dans tous les pays arabo-musulmans à l’encontre de centaines de milliers de réfugiés juifs contraints de fuir le monde arabe.
Tentative de retournement du stigmate
Embed from Getty ImagesPour les Arabes «palestiniens» passés maître dans l’art de faire valoir leur droit de créance illimité sur les biens des Juifs (et d’autres !), ce litige symboliserait selon eux, «la poursuite d’une tentative de discrimination à leur encontre et un projet de précariser les propriétés immobilières arabes» par le pouvoir israélien sur Jérusalem, incarné par les «colons d’extrême droite» qui viserait à «l’effacement», au «déplacement» et à la «marginalisation» à terme des «Arabes Palestiniens». Une sorte de «nettoyage ethnique» qui, lui, a bien été une réalité pratiquée dans tous les payas arabo-musulmans contre les communautés juives (et autres) qui y vivaient depuis des siècles, sans aucun dédommagement.
Mais qu’importe à leurs yeux le fait qu’en 1948, les Juifs de Jérusalem avaient été chassés et spoliés par les légions jordaniennes. La possibilité que des Juifs puissent demander la réparation de cette injustice causée par les Arabes n’entre pas dans leur logiciel culturel, et ils tentent de retourner le stigmate en tentant de faire passer les Juifs, victimes du colonialisme arabo-musulman, pour des colonisateurs !
Des décennies de procédures judiciaires depuis le début des années 1970 n’étaient pas parvenues à faire entendre raison aux squatteurs arabes qui tentent, par toutes sortes de mouvements de protestations et d’affrontements, de nier le droit des légitimes propriétaires juifs. Ils sont aidés en cela, inconditionnellement et aveuglément, par des petits supplétifs juifs activistes de gauche et d’extrême gauche, en Israël même, venant en renfort des pressions internationales, dont la machine propagandiste bien huilée en faveur de la «cause palestinienne» ne ménage pas ses accusations mensongères à l’égard l’Etat juif.
La Cour suprême israélienne a cherché à trouver un compromis entre les parties, qui tienne compte du droit de propriété des Juifs, et a finalement décidé que ces logements devaient être restitués à leurs propriétaires légaux. Le tribunal a finalement statué quant à lui que les personnes qui vivent illégalement dans ces maisons en les squattant depuis des décennies sans payer de loyer ni détenir de preuve de propriété, doivent les libérer.
Notons encore qu’à causes et effets à peu près identiques, on ne peut s’empêcher d’observer des similitudes avec le phénomène apparu en France (et ailleurs en Europe) depuis une cinquantaine d’années, sous le nom de «territoires perdus de la République» et qui est la cause des troubles politiques que l’on y constate.
Dans ces quartiers, des populations françaises, autochtones, sont chassées ou forcées de fuir sous la pression et l’imposition d’une sorte de loi de la «dhimma» et de «nettoyage ethnique» par des groupes arabo et afro musulmans, avec un effet de retournement du même stigmate, en faisant passer ces Français de souche victimes de cette sorte d’épuration, pour des «racistes» et des gens «d’extrême droite».
Même idéologie conquérante, mêmes effets pervers.
© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.