Jeudi, la publication religieuse Kikar a-Shabbat a fait état d’un événement caritatif bien connu des cercles ultra-orthodoxes, organisé par le milliardaire chilien Leonardo Farkas Klein : il a organisé la distribution de billets de 100 dollars à des pèlerins au mur Occidental.
L’action a été filmée. « Faites la queue, faites la queue ! » entend-on crier les gardes de l’extravagant milliardaire philanthrope aux étudiants de yeshiva qui se pressent.
Ce n’est pas la première fois, pour Leonardo Farkas.
Cet excentrique milliardaire a déjà organisé des attractions d’une générosité sans précédent au Mur Occidental – en 2013, en 2017 et en 2020. À chaque fois, les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas manqué, tant le geste surprend, choque, intrigue, mais ne laisse jamais indifférent.
Au Chili, M. Farkas, fils de réfugiés juifs de Hongrie, a également acquis une grande notoriété grâce à ses actions philanthropiques spectaculaires très médiatisées.
Propriétaire de quatre mines de fer, il fait étalage de son argent, compte près d’un million et demi de followers sur Twitter se présente comme un « protecteur des pauvres », ce qu’il prouve par les gestes.
Il est intéressant de noter, sans jugement, la grande différence culturelle. En France, et en général dans la vieille Europe, on parle avec mépris des « nouveaux riches », à qui l’on reproche d’étaler leur fortune et d’être des m’as-tu-vu. A l’inverse, en Amérique, le « new money » attire une grande admiration : après tout, ce sont des gens qui partis de rien, sont arrivés au sommet de la réussite, sont devenus milliardaires grâce à leur talent, et ne sont pas nés avec une cuiller en argent dans la bouche.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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