Et vive le chaos

Nul besoin de raisons solides pour créer un chaos ! Il suffit de le vouloir et de l’initier. Comment ? C’est aussi simple qu’un jeu d’enfants !

On peut prétendre à la défense d’un régime, surtout démocratique… à la refonte judiciaire qui prétendument flirte avec la tyrannie… Mais, quand on essaie d’approfondir ce filon, on s’aperçoit que c’est tout à fait contraire à cette fameuse démocratie dont on se drape.

On lance de fausses accusations, on tricote des litiges judiciaires, sucés du doigt, et l’on en affuble tous ceux qui nous déplaisent… Et si tout ce scénario ne fonctionne pas comme on le souhaite, alors on se met activement à la recherche de raisons plus ou moins plausibles pour réchauffer les esprits de ces oiseux dépassés par l’ennui, dépassés par une soif d’activité destructive.

La dolce vita est barbante, à la longue. Il faut, de temps à autre, l’agrémenter d’un peu de sang, de morts, de théâtre, de feu, de cailloux… Oh, vous savez, les éléments ne font pas défaut.

L’ordre ? Mais qui veut de l’ordre… connaissez-vous ce célèbre dicton qui dit : Plus on est de fous et plus on rit.

La sécurité, la nation, l’économie, les dangers, on s’en balance… Nous voulons le chaos « NOW », maintenant !!!

Et tant pis, si les ennemis aux aguets, attendent patiemment ces fameuses eaux troubles pour faire une pêche fructueuse…

La toute dernière s’est soldée par la mort brutale de plus de 1500 innocents israéliens et la prise de quelques centaines d’otages, dont des bébés.

Parlant d’otages – c’est de leur souffrance que l’on parvient à réanimer le chaos au carrefour Kaplan de Tel-Aviv.

Des orateurs enragés, on n’en manque pas. Oh, ils sont fameux pour créer la zizanie et leur répertoire est infaillible. Même les plus indifférents en sont impressionnés.

Alors, on accumule des victimes, même à leur insu. Nos dirigeants, disent-ils, nous mènent vers le chaos… étrange, c’est le contraire de ce que la majorité pense et observe.

Les dirigeants israéliens, notamment, Netanyahou, sont lents à la détente… Ne cherchez surtout pas à les justifier. Ils font fausse route ! Nous vous l’affirmons ! Et puis, c’est de leur faute si aujourd’hui nous sommes contraints de nous battre. Il fallait seulement dire oui à un État palestinien. Laisser ce bubon appelé Hamas grossir en silence… que ceux qui l’ont élu en paient le prix.

Mais que doit-on faire, lorsque le Hamas déborde, quitte ses frontières et se rue dans nos rues, nos maisons, tuent nos soldats, nos civils, nos enfants ?

Je perds mon latin.

On tue du juif partout en Israël et dans le monde entier. On tue du juif, pas parce qu’il occupe un lambeau de terre appelé Israël, mais parce qu’il est juif. On ne veut pas du juif, point final. Et ce juif met beaucoup de temps à comprendre qu’il n’est nulle part le bienvenu.

Netanyahou l’a compris… Mais Lapid et ses comparses, pas encore. Ils veulent chasser Netanyahou à coups de bâtons et s’emparer de son siège, de son gouvernement.

Il y a seulement un petit problème – un hic dit-on… Ce n’est pas Netanyahou qui s’est installé sur son siège de Premier ministre, c’est la majorité démocratique qui l’y a mis.

De nouvelles élections promettent-ils ? Pauvres aveugles et inconscients. Par votre ignorance et diabolisme, vous avez omis de voir que vos actes insensés et criminels assassinent la gauche politique dont vous êtes les plus gros transitaires, et accroissent la droite, qui vient de réaliser que la pérennité de l’État juif d’Israël en dépend.

Alors, hurlez autant que vous poumons vous le permettent… et comme des chiens qui aboient, mais ne peuvent empêcher le passage de la caravane… Vous finirez par vous taire.

Nous les petites fourmis travailleuses, nous continuons dans notre voie, dans notre foi, dans notre destinée… et ceux qui vont dans le sens contraire, rencontrerons le chaos de l’abîme.

Pardon à tous nos soldats qui ont sacrifié leurs vies pour protéger leur patrie miniature, déchirée en dedans comme en dehors.

Que Dieu nous vienne en aide !

Thérèse Zrihen-Dvir

Quitter la version mobile