Et si Yahya Sinwar était mort dans son tunnel ?

Aucune d’entre les personnalités impliquées dans l’affaire des otages israéliens, n’a vu ni reçu un message direct du chef du Hamas, Yahya Sinwar, ni ne l’a rencontré, alors que les pourparlers/négociations pour la liberté de ces otages israéliens sont perpétuellement orchestrés par le Qatar (Mécène du Hamas), l’Égypte (contributeur à l’armement du Hamas), les USA, entre autres.

Aucun de ces engagés n’a eu jusque-là une relation directe avec Sinwar. Et comme la confiance en tous ces facteurs prétendument bénévoles pour faciliter la libération des otages fait défaut, on peut simplement déduire que le terroriste en maître n’est pas celui qui négocie en réalité, mais des substituts.

Sinwar, est-il toujours en vie ? Question cruciale qui nous met face à un sérieux dilemme. S’il n’est pas mort, ou est-il alors ? Dans quel tunnel se terre-t-il avec ses otages ? L’armée israélienne aurait-elle apparemment loupé la découverte et destruction de tous les tunnels du Hamas ?

Celui qui semble en être directement informé est le nouveau chef du Hamas, Ismail Haniyeh, qui s’est rendu en Iran afin de faire un rapport succinct de la situation aux mollahs iraniens. 7sur7 nous en dit davantage :

La visite de M. Haniyeh, basé au Qatar, intervient au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une première résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza.

« Une étape positive »

L’Iran a salué cette résolution comme « une étape positive, mais insuffisante », appelant à « des mesures efficaces » pour « permettre la cessation complète et permanente des attaques israéliennes ». Personne n’ose les contredire en postulant : qu’en est-il des attaques du Hamas contre les civils israéliens ? Mais nous ne sommes plus à l’époque des grandes vérités.

Israël peut crier sur tous les toits qu’il est arrivé à détruire l’infrastructure souterraine du Hamas, celle-ci fonctionne encore, si comme nous pouvons le constater, les terroristes parviennent à circuler pour atteindre les points névralgiques souhaités, dont l’hôpital Shifa, et tant d’autres hôpitaux adjacents.

En un mot, l’opération militaire est loin d’être parfaite et terminée.

En outre, comment ne pas se poser la question pourquoi Tsahal n’a pas réussi à mettre la main sur la cartographie des tunnels souterrains, qui doit, nul doute, exister au moins au sein des chefs terroristes, puisque ces terroristes ont réussi à échapper au filet de Tsahal. Conclusion : ils possèdent une cartographie exacte et mise à jour, qui les aide à circuler sans se faire prendre.

Et pourquoi avoir laissé l’hôpital Shifa encore sur pied et opérant ? N’était-il pas plus logique de transporter les malades, l’équipe médicale, les appareils transférables dans un hôpital de campagne ?

Et c’est là que nous heurtons à tout ce qui ne nous est pas révélé… malheureusement.

Cette guerre est non seulement désorganisée, elle nous dévoile l’abime de l’amateurisme qui a régné précédemment et règne encore et qui a permis à un groupe de terroriste de devenir une menace existentielle pour Israël et même pour le monde libre.

L’Iran a cyniquement fait usage de la corruption et de la bassesse de l’homme pour le mener vers son autodestruction.

Quant aux réponses à mes questions, j’ose avouer que j’ai franchement peur de les connaître.

Thérèse Zrihen-Dvir

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