Et si les USA avaient cessé de représenter le camp du bien

President Joe Biden laughs as host Colin Jost speaks at the White House Correspondents' Association Dinner at the Washington Hilton, Saturday, April 27, 2024, in Washington. (AP Photo/Manuel Balce Ceneta)

La pression incohérente et inimaginable des USA ciblant Israël et son gouvernement ne laisse plus de doute que les USA ont visiblement changé de camp et d’objectif. Ils ne sont plus le gendarme du monde, ils ont même réussi à se faire ridiculiser par les terroristes du Hamas et les pays arabes, que le président Joe Biden, cherche à conquérir et/ou à plaire.

Si dans le temps, le faible et l’opprimé trouvaient une oreille tendue à la Maison-Blanche… plus, depuis l’ascension au pouvoir de Barak Obama et l’acharnement ininterrompu du démantèlement des USA, qui sera suivi par celui de toutes les démocraties européennes.

Il faut croire que Barak Obama a réussi de façon admirable, si nous parvenons sans trop de difficulté à observer les dégâts infligés au prestige et à la renommée des USA et à leur perpétuation en qualité de gendarme.

Oui, les USA n’accourent plus pour protéger le faible, pour faire justice, prêter main à tous ceux qui veulent vivre et craignent un voisin belliqueux et envahissant.

Ce monde a cessé d’être.

Il n’y a qu’à regarder la pression infligée à l’État miniature d’Israël, face au Hamas, à l’Égypte, au Qatar, à l’Arabie saoudite, à tous les fronts menaçants, pour comprendre que cet aspect noble et rassurant n’est plus.

Le simple fait d’avoir fermé les yeux sur l’achat d’institutions américaines par les pays arabes et l’aval de migrants musulmans en grande quantité ont changé la donne, et contraignent les gouvernements démocratiques successifs à les prendre dorénavant en considération, et à subir leurs influences contradictoires et arbitraires… Ces maux sont identiques dans presque toutes les démocraties qui, comme les moutons de Panurge, ont suivi le chanteur de flûte de la Maison-Blanche.

Alors, Israël n’a aucune chance d’extraire les otages humains capturés par le Hamas, puisque les USA sont là pour le protéger et s’inquiéter de son bien-être, le nourrir et l’alimenter même en pétrole, si nous considérons qu’au lieu de le combattre et d’implémenter les moyens les plus astreignants, le président des USA force Israël à pourvoir le Hamas de tous les éléments nécessaires à sa survie. Il ne lui manque qu’un arsenal, que l’Égypte lui fournit grâce à ses nombreux tunnels souterrains.

Mais pas seulement le Hamas… Il y a aussi le Hezbollah… qui cible directement des civils israéliens, brûle toute la périphérie du Nord israélien, sans que l’habitant de la Maison-Blanche ne permette à Israël de récidiver… de se défendre, de défendre sa population, ses terres…

Jusqu’où ira l’absurde ?

Mais oui, le gros morceau, c’est l’Iran, qui doit rire jusqu’à s’étouffer de la bêtise occidentale. Car le jeu de vilains des USA est copié à la lettre par toute une Europe veule qui les suit à l’aveuglette.

Ce n’est malheureusement pas une plaisanterie, ni du sarcasme, mais bien une réalité qui nous met tous hors de nous, du moins ceux qui croient encore à la justice, à la droiture, à l’honnêteté, aux lois fondamentales de l’humanité.

Jusqu’où ira le mal, on se le demande ?

Qui sera le premier à ouvrir les yeux pour comprendre que le monde entier se rue vers une guerre qui effacera la moitié du globe, sinon la planète entière ?

Alors, l’Iran aura sa bombe nucléaire, suivi par la nucléarisation de tous les pays du Moyen-Orient. Chacun menacera l’autre d’anéantissement, à moins que cette arme dangereuse ne puisse être employée, vu l’effet catastrophique qu’elle aura sur le monde entier.

Oui, soyez certains que l’ingéniosité humaine ne connaît aucune limite lorsque l’ambition, l’orgueil, la compétition, les richesses, le pouvoir sont les ingrédients principaux derrière toutes les initiatives.

Plus besoin de diluer des populations… la bombe nucléaire fera le travail, si nous nous penchons sur ce qu’elle fit à Hiroshima : 340 000 habitants, et Nagasaki : 195 000 habitants, les 6 et 9 août 1945.

Rassurant.

Thérèse Zrihen-Dvir

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