En raison des pressions internationales, Netanyahou fait une pause et organise une discussion sur la loi contre les ONG hostiles

Benjamin Netanyahou

Les Occidentaux sont scandalisés que les juifs osent vouloir se défendre. Ils financent des ONG hostiles, et Israël entend y mettre de l’ordre. Ce qu’Israël veut faire est la norme aux Etats-Unis et dans de nombreux pays d’Europe, à savoir que les puissances étrangères ne peuvent pas, sous le couvert de financement d’associations, porter atteinte à la sécurité de leurs pays.

Il est par ailleurs extrêmement rare que les ministres des Affaires étrangères se mêlent des lois votées par un autre pays. Il semble que concernant les juifs, l’occident se croit toujours tout permis. Israël n’existe que sous surveillance, qu’avec la permission de l’Europe. Tant qu’il l’acceptera. Et les dirigeants du pays ne semblent pas être sur le point d’y mettre le holà.

Après les pressions internationales exercées sur Israël pour qu’il s’abstienne d’adopter la loi sur les associations qui militent en Israël contre Israël, et vise à limiter l’aide des gouvernements et organismes étrangers aux organisations qui soutiennent le terrorisme en israël, la loi sera réexaminée. Par ailleurs, le Premier ministre Netanyahou tiendra une discussion interne dimanche matin sur les questions soulevées par le projet de loi.

Le réexamen de la loi intervient après que les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni et d’Allemagne ont personnellement contacté le ministre des Affaires étrangères israélien, Eli Cohen, au cours du week-end, pour lui demander qu’Israël s’abstienne d’approuver la loi au sein du comité ministériel de législation, et qu’une série de pays ont exprimé une forte opposition à la loi, notamment les Etats-Unis de Biden (un président Républicain aurait applaudit le projet), la France, la Suède, la Belgique, l’Irlande et l’Union Européenne, qui – ce n’est pas une coïncidence – financent grassement des ONG chargées de détruire Israël.

Le projet de loi, initié par le député Ariel Lellner du Likoud, prévoit qu’une association ou une ONG qui reçoit un don d’un gouvernement étranger ne sera pas reconnue comme une institution publique ou à but non lucratif – elle devra donc payer 65 % d’impôts sur chaque don et ses donateurs n’auront pas droit à l’exemption fiscale.

Le ministre du Patrimoine Amichai Eliyahu, d’Otzma Yehudit a fait référence à la loi dans une interview à la radio de Tsahal :

“Il n’est pas possible pour des gouvernements étrangers d’interférer dans les affaires intérieures d’Israël, le Premier ministre n’a pas retiré la loi parce qu’il l’annule, mais pour clarifier la législation”, a expliqué Eliyahu.


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