Deux poids, mais combien de mesures ?

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Israël est bien seulette… il l’est depuis sa création. Il porte en permanence un bonnet d’âne et traîne sur son épine dorsale une pancarte qui dit : « Haro sur le baudet ».

Israël en guerre, ne ressemble nullement à tous les autres pays en guerre. L’ONU le traque tandis que la cour internationale de justice à La Haye, fait d’une défense légitime un « génocide » et tant pis si elle ne possède aucune preuve…

Elle s’égosille à hurler que les juifs d’Israël sont des bourreaux d’enfants, lorsque les enfants d’Israël capturés par le Hamas sont toujours entre les mains de l’agresseur.

Récemment, des agents de différents pays, venus pour distribuer les aides humanitaires, ont été par erreur ciblés et tués par des militaires israéliens sur un champ où la guerre et le doute font rage.

Depuis, on demande des sanctions, on convoque les ambassadeurs israéliens de ces pays à venir s’expliquer, à mordre la poussière, à s’excuser, à faire une enquête des plus transparentes.

Et puis quoi encore ? Il ne reste à Israël qu’à ramper…

Vous souvenez-vous combien de fois d’autres pays ont tué – par erreur – des bébés, des enfants, des civils ?

Nous allons ci-dessous, vous en énumérez quelques occurrences :

Mort de civils dans une frappe à Kaboul : pas de sanctions contre des militaires américains : Le Pentagone a annoncé, lundi, qu’il n’y avait « pas d’éléments suffisamment solides pour retenir des responsabilités personnelles » à l’encontre des militaires américains impliqués dans la frappe qui avait tué, par erreur, dix civils fin août à Kaboul, lors du retrait chaotique des troupes de l’aéroport. France 24.

Syrie : Washington admet avoir tué deux enfants par erreur

L’armée américaine a reconnu pour la première fois des victimes civiles dans ses bombardements en Irak et en Syrie, affirmant qu’une frappe en novembre 2014 à Harim en Syrie contre un groupe extrémiste avait tué deux enfants. « Nous regrettons ces décès non intentionnels », a déclaré dans un communiqué le général américain James Terry, le chef du commandement militaire qui dirige les frappes de la coalition.

Les pertes civiles ukrainiennes font cependant l’objet de données convergentes de la part de Kiev (Moscou affirme n’avoir tué que des militaires) et de l’ONU : autour de 10 500 personnes depuis le début de la guerre, dont 3 000 exécutées de sang-froid après tortures et viols dans diverses localités, dont Boutcha. Mais impossible de dénombrer les civils tués dans les zones tenues par l’armée russe.

Révélations sur la mort de dizaines de civils dans un bombardement américain en Syrie

Le « New York Times » révèle qu’une frappe américaine, en mars 2019 en Syrie, a tué des dizaines de civils, au lieu des quatre admis officieusement.

Evacuation de centaines de civils de l’enclave jihadiste de Baghouz, le 14 mars 2019. (Laurence Geai pour « Le Monde »)

Les Etats-Unis ont été contraints d’admettre coup sur coup que de soi-disant frappes « ciblées » contre des objectifs « terroristes » et militaires avaient en fait causé la mort de nombreux civils. C’est d’abord le bombardement du 29 août à Kaboul, visant officiellement un véhicule chargé d’une « quantité importante d’explosifs » qui aurait constitué une « menace imminente » de la branche afghane de « l’Etat islamique », responsable, trois jours plus tôt, d’un carnage à l’aéroport de la capitale afghane. Mais il est bientôt incontestable que la frappe n’a détruit qu’un camion transportant d’inoffensifs bidons d’eau, causant la mort d’une dizaine de civils, dont au moins sept enfants. Le ministre de la défense américain reconnaît une « horrible erreur » et présente ses « sincères condoléances à la famille et aux amis de ceux qui ont été tués ». Désormais, c’est un bombardement mené le 18 mars 2019 en Syrie qui s’avère avoir causé la mort d’une soixantaine de civils.

Etats-Unis : des centaines de morts civiles en Irak auraient pu être évitées

Des centaines de morts civiles survenues au cours de l’invasion de l’Irak menée par les Etats-Unis auraient pu être évitées en abandonnant deux tactiques militaires malavisées, a déclaré Human Rights Watch dans un nouveau rapport très complet publié aujourd’hui.

Les données sur les victimes civiles sont difficiles à réunir. La multiplicité des conflits contemporains, dans des guerres devenues asymétriques et urbaines, rend en effet délicate la comptabilité des morts et des blessés au sein des populations civiles.

Le 2 janvier, des jihadistes venus à bord d’une centaine de motos ont ainsi visé les villages de Tchoma Bangou et Zaroumadereye, à l’ouest du Niger. L’attaque a fait 105 morts et est la plus meurtrière commise par des jihadistes contre des civils au Sahel.

Aujourd’hui, 80 % à 90 % des victimes dans les conflits dans le monde sont des civils. C’est une tendance contemporaine. Lors de la Première Guerre mondiale, 9 tués sur 10 étaient des combattants, 1 sur 10 était un civil. Un siècle plus tard, la proportion s’est inversée.

En 2018 seulement, plus de 22 800 civils ont été tués ou blessés rien que dans six pays : l’Afghanistan, l’Irak, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen. Cela s’explique notamment par le fait que la plupart des combats se déroulent désormais au cœur des villes. Quand les civils ne sont pas directement ciblés comme en République démocratique du Congo, de nombreuses attaques indiscriminées touchent les populations. Les armes explosives utilisées en zones peuplées font une victime toutes les 24 minutes.

Les infrastructures civiles sont également régulièrement attaquées : les hôpitaux, écoles… Par exemple, au Yémen, 1 140 bombardements ont ciblé la production et l’approvisionnement en nourriture du pays : fermes, marchés ou réservoir d’eau potable… Cela a des conséquences dramatiques sur les besoins humanitaires. Aujourd’hui, 80 % de la population yéménite, soit 24 millions de personnes, ont besoin d’aide humanitaire pour survivre.

Soudan : trois travailleurs humanitaires et au moins 56 civils tués dans les combats

Les victimes collatérales des affrontements entre l’armée et les forces paramilitaires se multiplient au Soudan. Après une journée de combats, au moins 56 civils ont été tués et 600 blessés. L’Organisation des Nations unies (ONU) a également rapporté dimanche la mort de trois de ses travailleurs humanitaires qui œuvraient pour le programme d’aide alimentaire au Darfour.

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Nous pouvons noircir des centaines de pages sur les innocentes victimes civiles… Il est impossible d’aller en guerre et d’épargner les civils. C’est du jamais vu. La Seconde Guerre mondiale a été le théâtre d’attaques de civiles et de villes, laissant d’innombrables morts abandonnés sous les décombres des bâtiments bombardés par l’aviation Nazie et plus tard par celle des alliés.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs… aussi simple que cela. Mais de là à pointer du doigt l’éternel coupable qu’est Israël… Il y a beaucoup de chemin. Biden et sa clique de lécheurs de babouches exigent d’Israël ce qu’aucun n’a jamais exigé d’autres pays impliqués dans des guerres, et même d’eux-mêmes.

C’est devenu un conflit ouvert entre le monde libre (bientôt arabo-musulman) et Israël, dont le peuple commence à avoir raz-le-bol. Assez de cette ridicule partialité, injustice et antisémitisme… car il faut l’avouer, c’est bien ce qui se dissimule derrière les exigences incongrues de l’ONU, de cette cour d’ (in)justice, peuplée d’épouvantails dans leurs costumes de carnaval, qui ne convainquent plus personne.

Honte à vous tous.

Israël a mené sa bataille dans un environnement civil, lorsque les trois quarts de la population de Gaza sont impliqués à plusieurs niveaux dans la terreur et la connivence avec le Hamas.

Et pourtant, Israël évite d’opérer un nettoyage que tous les autres auraient fait s’ils se trouvaient à sa place.

Israël ne doit plus courber le dos, ni se plier aux exigences arbitraires de tous ces épouvantails, ni les écouter… Il est le seul pays au monde à être menacé d’anéantissement.

Israël doit faire ce qu’il est appelé à faire en premier lieu : Protéger son peuple et sa patrie.

C’est aussi le devoir de tout chef d’État qui se respecte.

Thérèse Zrihen-Dvir

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