Le président de RAAM a affirmé qu’après la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, l’ouverture du consulat serait un « geste d’équilibre » de la part de l’administration américaine.
Le président du RAAM, le député Mansour Abbas, demande ce matin (mercredi) à l’administration américaine d’achever le processus d’établissement d’un consulat pour les Arabes Palestiniens à Jérusalem.
« Les États-Unis ont déjà reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël, et il s’agit de trouver un équilibre. Si cette étape contribue à la paix – pourquoi pas », a déclaré M. Abbas dans une interview accordée à Gali Tzahal.
Sauf que l’hypothèse selon laquelle cela contribuerait à la paix, alors que Mahmoud Abbas vient de faire une déclaration montrant de nouveau sa totale rigidité et son refus absolu de négocier quoi que ce soit avec Israël, indique que nous sommes toujours dans la situation de blocage : les Arabes ne veulent aucun compromis, car leur pensée réelle est la disparition d’Israël, et pas « deux Etats ».
Hier soir, M. Abbas a fait scandale après avoir rencontré le roi Abdallah de Jordanie au nom de l’Etat d’Israël, sans que la Knesset ait donné sa permission, ni que le peuple israélien soit informé. Le bureau du roi jordanien a envoyé un message au bureau du Premier ministre Naftali Bennett après la rencontre, dans lequel il a cherché à préciser que la déclaration publiée à la fin de la rencontre, indiquant que les deux hommes ont parlé de questions politiques, était générique et qu' »il n’y a pas eu de discours politique lors de la rencontre. »
Le bureau a également noté qu’il s’agissait d’une réunion de présentation entre le roi et le député Abbas, initiée par les Jordaniens.
Une déclaration antérieure indiquait, cependant :
« Au cours de la réunion, les deux hommes ont discuté des développements dans les territoires palestiniens [Israel 24/7: Il n’existe pas de territoires palestiniens], et des moyens de faire avancer le processus de paix. Le roi de Jordanie a souligné son engagement envers les frères palestiniens dans leurs efforts pour obtenir des droits justes et légitimes. »
Le communiqué ajoutait que
« le roi a souligné la nécessité d’établir une paix juste et globale basée sur une solution à deux États, qui garantirait l’établissement d’un État palestinien indépendant sur les lignes 67 avec sa capitale Jérusalem-Est. La Jordanie continue à faire tout son possible pour protéger les lieux saints de l’Islam ».
Nous sommes toujours dans la même rhétorique basée sur des non-réalités, des fantasmes qui ne se concrétiserons pas, et dont Trump s’était écarté pour aller vers des solutions réalistes.
- La paix, tout le monde la souhaite. Une paix juste, ça ne veut rien dire.
- Basée sur une solution à deux Etats est une idée dépassée, usée, obsolète qui a échoué.
- L’établissement d’un Etat palestinien semble une mauvaise idée, car il se transformerait en Etat terroriste. Un territoire indépendant à l’intérieur de l’Etat d’Israël, à la façon de Porto Rico et avec des droits similaires serait plus proche d’une bonne solution.
- Les lignes de 67 n’existent pas. Jerusalem ne sera pas divisé, et le quartier juif ne sera certainement pas abandonné.
- Les lieux saint de l’Islam sont protégés par Israël
La rencontre entre les deux hommes avait duré plus de quatre heures et le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safdi, y a également participé.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org