Au cours du week-end, des sources de renseignements américaines ont révélé que la Central Intelligence Agency (CIA) construisait un nouveau centre régional au Liban dans un complexe d’ambassades d’une superficie de 93 000 mètres carrés dans la capitale du pays, Beyrouth.
Selon le site French Intelligence Online, le complexe coûtera environ 1 milliard de dollars et comprendra un hôpital, un centre artistique, une piscine, des tours résidentielles et un centre de collecte de données pour les agents des services de renseignement américains.
Compte tenu de la proximité du Liban avec la Syrie, les responsables du renseignement américain considèrent le pays comme un lieu sûr (sans rire !) et stratégique pour l’envoi d’agents de renseignement et de personnel des agences de Washington, DC.
Sur Twitter, la page officielle de l’ambassade des États-Unis à Beyrouth a publié des photos de la construction du projet et le ministre libanais des affaires étrangères Abdallah Bou Habib et le directeur des opérations immobilières à l’étranger (OBO) du département d’État américain ont visité le site de construction.
“La communauté du renseignement américain a besoin d’un tel centre dans la région, en particulier pour surveiller et répondre aux menaces du régime iranien et de ses milices, mais aussi des djihadistes. Sa position unique sur la côte méditerranéenne et sa communication directe avec l’US Navy en font un centre très sûr pour la CIA, la DIA et d’autres agences qui peuvent opérer à partir d’un emplacement stratégiquement favorable”, a déclaré l’expert régional et auteur Dr. Walid Phares à The Foreign Desk, ajoutant que l’emplacement à l’intérieur du Liban offrira un “bien meilleur ratio de soutien local qu’en Afghanistan, en Irak, au Soudan ou en Libye, où des réseaux radicaux comploteraient contre les intérêts américains”.
“La communauté du renseignement a une certaine chance de jouir d’une position aussi unique au Moyen-Orient, étant donné qu’elle doit garder un œil sur toute une série d’ennemis disséminés dans la région, de la mer Méditerranée aux frontières du Pakistan”, a ajouté M. Phares. “N’oubliez pas non plus que les États-Unis disposeront d’une base avancée pour l’extraction de leurs amis dans la région, qui servira de pont vers les centres des États-Unis et de l’OTAN en Europe.
Des responsables des services de renseignement ont déclaré que les États-Unis tentaient de renforcer leur collaboration en matière de partage de renseignements avec l’unité de renseignement militaire des Forces armées libanaises (FAL), B2.
Les autorités affirment que le nouveau projet contribuera de manière significative à la lutte contre l’Iran, la Syrie et le Hezbollah.
Des sources de renseignement ont également noté que les forces armées libanaises ont reçu 60 millions de dollars en décembre de l’année dernière, avec une garantie d’accès à la Defense Intelligence Agency (DISA) de la part de Washington.
Des photos du nouveau complexe de l’ambassade américaine ont suscité la controverse sur les réseaux sociaux, certains utilisateurs s’interrogeant sur la raison d’être du nouveau bâtiment américain à Beyrouth et d’autres considérant le nouveau complexe comme une base militaire sous l’apparence d’une nouvelle ambassade américaine.
D’autres personnes sur les médias sociaux ont fait remarquer que le nouveau bâtiment des services de renseignement et son emplacement près de la capitale libanaise, Beyrouth, sont préoccupants, étant donné l’influence croissante du Hezbollah dans le pays.
Avant les années 1980, le Liban était un pays pacifique bénéficiant d’une forte influence occidentale et dont la capitale, Beyrouth, était surnommée le “Paris du Moyen-Orient”. Le pays lui-même était appelé la “Suisse du Moyen-Orient”. Les musulmans ont fait comme partout ailleurs : ils ont tout cassé, tout détruit, tout ruiné, et ensuite, ils ont créé le chaos, les guerres civiles et entassé les morts.
- Après la révolution islamique de 1979 en Iran, dirigée par l’ayatollah Ruhollah Khomeini, la nouvelle République islamique a étendu son influence à l’ensemble du Moyen-Orient, réussissant à s’imposer au Liban par l’intermédiaire du Hezbollah, son mandataire terroriste chiite-islamique, qui a commis attentat après attentat contre les forces américaines et les Israéliens.
- En 1983, l’ambassade des États-Unis à Beyrouth a été bombardée par un terroriste du Hezbollah, tuant 63 personnes, dont 52 Libanais et employés de l’ambassade américaine.
- La même année, plusieurs camions piégés actionnés par des agents du Hezbollah ont frappé des bâtiments de Beyrouth abritant les forces américaines et françaises au Liban, mais Biden est certain qu’il est trop gentil pour que cela se reproduise.
- Depuis les années 1980, les États-Unis ont tenté de récupérer leur présence au Liban, en concédant certaines parties du pays au Hezbollah et à l’Iran, tout en essayant de maintenir leur position et leur influence au sein du gouvernement du pays.
- Malgré sa collaboration avec les FAL, la présence du Hezbollah au Liban continue de se renforcer grâce à ses relations avec la République islamique d’Iran, le gouvernement Assad en Syrie, et la complicité de la France.
Sous la direction du chef Hassan Nasrallah, le Hezbollah a utilisé le Liban pour faire passer en contrebande des armes militaires à ses mandataires terroristes en Irak, au Yémen, en Syrie et à Gaza, pour attaquer les forces américaines et israéliennes et pour semer la discorde et le chaos.
Aujourd’hui, peu de touristes américains se rendent dans le pays, car le département d’État américain l’a placé au troisième niveau le plus élevé de recommandation aux voyageurs.
“Le choix de créer un tel complexe est intelligent, mais la question qui se pose aujourd’hui est celle de la politique. Washington a construit des ambassades très puissantes dans le monde et dans la région, mais des erreurs stratégiques ont conduit à la fermeture de ces forteresses, qui ont ensuite été prises par des ennemis”, a déclaré M. Phares.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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