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Ce n’est pas ce que tu crois ! » : Le CRIF, Macron et l’art d’être cocu avec gratitude

Par Jean-Marc Lévy
7 juillet 2025
Ce n’est pas ce que tu crois ! » : Le CRIF, Macron et l’art d’être cocu avec gratitude

C’est une scène devenue un grand classique des comédies légères ou du théâtre de boulevard : le fameux trio où deux amants en position équivoque se font surprendre par le conjoint de l’un des deux. Le comique n’est d’ailleurs pas tant dans la situation que dans la réplique d’anthologie invariablement rétorquée au conjoint trompé et cocufié : « ce n’est pas ce que tu crois ! ». Le spectateur comme le conjoint cocufié ont pourtant tous deux bien compris que pour fabriquer un collier de perles en duo, il n’était pas nécessaire d’être nu dans un lit, mais malgré tout et en dépit de l’évidence, celui (ou celle) qui trompe essaie encore de faire croire le contraire.

Depuis des décennies, les « représentants » du judaïsme français et certains « responsables » communautaires se comportent comme des cocus ravis et reconnaissants envers tous les pouvoirs de gauche qui les ont invariablement trompés et pour lesquels ils ont tout aussi invariablement appelé à voter. Depuis des années, nous pointons régulièrement les errements dangereux de ces « responsables » qui, malgré leur proximité avec les pouvoirs publics, n’ont jamais su qu’égrener les statistiques affolantes de la montée de l’antisémitisme qu’ils ont accompagné par des paroles creuses, des vœux pieux ou des silences coupables sans jamais remettre en cause la volonté et l’action de ces politiques avec lesquels ils prenaient joyeusement la pose pour la postérité, ceci de manière à ne perdre ni leurs subventions, ni leur « notabilité » ni leurs décorations. De même, ils ont toujours accompagné avec une certaine compréhension les volte-face de politiques qui jouent une mi-temps avec les antisémites et une mi-temps contre l’antisémitisme, offrant, à Paris comme en province, une réhabilitation morale à des antisémites qui n’en demandaient pas tant, puisque ceux-ci ont toujours opportunément affiché une empathie pour les Juifs en pyjama rayé, mais jamais pour le Juif en uniforme kaki qui combattait pour sa survie. Pour le dire plus explicitement, nous avons proposé depuis plusieurs années la théorie du brevet de respectabilité, cette position pseudo-morale qui, en contrepartie d’une empathie et d’un respect pour les morts de la Shoah, permet à des politiques, des universitaires ou des médias de s’octroyer le droit systématique à un Israël bashing malhonnête qui fait fi de la réalité au profit d’une calomnie mensongère et toujours à charge. Un et-en-même-temps qui permet en définitive à d’authentiques antisémites d’instrumentaliser la transmission de la mémoire de la Shoah pour montrer patte blanche et afficher une respectabilité et une morale qui ne sont, en réalité, que de façade.

Depuis de nombreuses années, nous assistons à un effondrement moral intégral des « représentants » et autres « responsables » du judaïsme français qui ont toujours été bon public de cette duplicité et qui sont devenus depuis longtemps les exégètes complaisants des plus grands ennemis du peuple juif. Faut-il rappeler les silences répétés du CRIF face à l’alliance des cavaliers de l’Apocalypse PS-LFI-EELV (Hidalgo-Pulvar-Autain-Bayou) aux élections régionales de 2021 ou suite à la comparaison abjecte d’Anne Hidalgo des musulmans de France en 2021 avec les Juifs des années 1930, sans oublier l’hommage au cardinal Desmond Tutu, négationniste et antisémite notoire ou encore l’insulte faite aux victimes du terrorisme et de Mohamed Merah en associant Eric Dupond-Moretti – avocat engagé et défenseur du frère du terroriste, ancien ministre du sentiment d’insécurité et du déni de justice – à la cérémonie d’hommage aux victimes juives de l’Hypercacher, le 9 janvier 2022, et en lui faisant allumer la bougie en mémoire des victimes juives du terroriste ? Le voyage à Ramallah et l’hommage au terroriste Arafat est aussi devenu désormais un grand classique de ceux qui donnent volontiers des gages à des postures politiques officielles ou partisanes systématiquement anti-israéliennes en fermant les yeux sur le terrorisme « palestinien » et qui acceptent à Paris comme à Strasbourg un compagnonnage douteux avec l’islamo-gauchisme.

Il faut s’arrêter un instant aux rapports entretenus par ces « représentants » avec un Emmanuel Macron qui, depuis 2017, instrumentalise en permanence la Shoah à des fins politiciennes, qui ne défile pas contre l’antisémitisme le 12 novembre 2023, qui établit une équivalence entre un Israël pogromisé et des organisations terroristes génocidaires qu’il ne nomme jamais, et qui louvoie constamment, en paroles et en actes, entre un simulacre de lutte contre l’antisémitisme et des gestes concrets et infâmes concédés à l’antisémitisme. Les « représentants » du judaïsme français (CRIF, Consistoire, Grand Rabbinat…) ont accompagné en toute conscience cette politique schizophrène présidentielle, puisqu’ils ont accepté sans broncher le révisionnisme et le négationnisme du président Macron (entêtement macronien à rendre hommage au maréchal Pétain, pourtant frappé d’indignité nationale ; promotion d’un révisionnisme d’Etat sur la réhabilitation de la dhimmitude, sur la présence française (et juive) en Algérie et sur les votes systématiquement en faveur des résolutions révisionnistes contre Israël à l’UNESCO et à l’ONU). Depuis le 7 octobre 2023, Emmanuel Macron qui voulait former une coalition internationale d’aide à Israël, pourrait en réalité postuler à la présidence d’honneur du BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) puisque, par deux fois, il a organisé le boycott d’Israël à un salon aéronautique (Eurosatory : 2024 et Le Bourget : 2025). Un boycott parfaitement équivalent à celui pratiqué sur les magasins juifs dans l’Allemagne nazie des années 1930. Depuis octobre 2024, il s’ajoute à ce révisionnisme une déclaration négationniste abjecte d’Emmanuel Macron sur la création de l’Etat d’Israël, déclaration dont on ne sait si elle lui a été inspirée, comme sa politique de lutte contre l’antisémitisme, par son conseiller islamique Yassine Bellatar.

Une politique se juge à ses résultats et concernant l’antisémitisme, les chiffres sont sans appel : la compilation des rapports du SPCJ (Service de Protection de la Communauté Juive) montre une augmentation de 1400 % entre 2017 et 2024, et indique également que près de 60 % des actes antisémites ne donnent lieu à aucune condamnation, et ce laxisme judiciaire – pour ne pas dire complicité d’une justice rouge – est un encouragement pour tous les antisémites. L’antisémitisme sévit d’ailleurs, depuis des années, en toute impunité sur le service public de radiodiffusion, à commencer par Rance Inter, radio d’Etat où quand la haine antijuive n’est pas cachée ou minorée par la dialectique abjecte de l’islamophobie, elle est devenue une opinion ou un sujet de plaisanterie pour des idéologues fonctionnarisés qui se prennent pour des humoristes, gloussant et ricanant en nazifiant leurs opposants juifs de droite (la moustache de Zemmour et le prépuce de Netanyahou). Cette politique d’encouragement et de développement de l’antisémitisme, qui se double d’un négationnisme et d’un révisionnisme macroniens n’a pourtant jamais conduit nos «  représentants » à considérer Emmanuel Macron comme un antisémite authentique ou refoulé, et ne les a surtout pas empêchés d’appeler à sa réélection dès l’automne 2021, bien avant le premier tour de l’élection présidentielle, ni même à lui remettre un prix de lutte contre l’antisémitisme (sic) en décembre 2023. Une ignominie suprême organisée par un petit aumônier devenu Grand Rabbin de France qui est le symbole de la déshérence et du déshonneur du judaïsme français. Mais il est vrai que ces «  représentants », biberonnés à la doctrine de SOS Racisme et devenus les laquais du macronisme ont toujours préféré chercher les pétainistes là où ils ne sont plus, en refusant de voir là où ils sont vraiment. Or…

Or, il se trouve qu’en 2016 le candidat Macron qui brigue les suffrages des Français à l’élection présidentielle de 2017 se présente au pays comme un «  président-philosophe ». De quelle filiation philosophique se réclame-t-il exactement ? Selon ses propres mots prononcés en juillet 2015, «  c’est Ricœur qui m’a poussé à faire de la politique, parce que lui-même n’en avait pas fait », citation reprise dans Les Echos du 20 octobre 2017 rendant compte d’un livre de François Dosse, biographe officiel de Paul Ricœur, Le Philosophe et Le Président, Ricœur et Macron (Stock 2017). Comme l’explique Michel Onfray dans L’autre Collaboration (Plon, 2025), c’est François Dosse qui présente le jeune étudiant au philosophe octogénaire qui lui conseille de faire de la politique, estimant que lui-même n’avait pas été à la hauteur des événements de mai 1968. Or, cette filiation pose problème : Paul Ricœur, qui a beaucoup travaillé sur les notions d’Histoire, de Vérité, de Mémoire, d’Oubli, concède qu’il a été «  séduit » par le maréchal Pétain jusqu‘en 1941, sans qu’on ne sache exactement le mois où prend fin cette séduction, ce qui lui permet de gagner un an. Or, c’est toute une série de lois antijuives qui commence dès le 16 août 1940 (interdiction d’exercice de la médecine) et qui se prolongera durant toute l’année 1941 (le statut des Juifs de France date du 3 octobre 1940) et on ne sait pas à quel moment, Ricœur jette «  l’éponge pétainiste ». Toujours est-il qu’il n’a pas été rebuté par l’abolition de la République, ni par la Collaboration avec l’Allemagne nazie – «  le langage de Hitler est d’une belle dureté, j’allais écrire d’une belle pureté », écrit Ricœur en 1939 – ni par cette Révolution nationale qui se révèle rapidement xénophobe et antisémite.

Or, Ricœur ment !

Il est en effet avéré [1] qu’il était encore pétainiste en 1943 ayant participé activement à un «  cercle Pétain », créé en décembre 1941 et actif jusqu’en 1943 [1] et qu’il était aligné, au moins jusqu’en 1944, sur les thèses pétainistes développées par Jean Guitton dans Fondements de la Communauté française, un texte préfacé par Pétain, faisant office de petit livre brun du fascisme français. Jusqu’à sa mort en 2005, Ricœur s’emploiera à escamoter son pétainisme d’après 1941. En juin 2000, au cours d’une conférence donnée à la Sorbonne, Ricœur présente ses propositions sur la question juive et avoue son trouble face «  à l’inquiétant spectacle que donne le trop de mémoire ici, le trop d’oubli ailleurs » en indiquant que la société française ne saurait être «  indéfiniment en colère avec elle-même », précisant finalement le fond de sa pensée dans La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli (Seuil, 2003) : «  Il ne faudrait pas qu’une nouvelle intimidation venue de l’immensité de l’événement [la Shoah] et de son cortège de plaintes vienne paralyser la réflexion sur l’opération historiographique » [1]. De la part d’un homme qui fut pétainiste de 1939 à 1944, qui a menti sur son passé en escamotant son pétainisme d’après 1941 durant le reste de sa vie, qui s’est présenté comme le philosophe de l’Histoire, de la Vérité, de la Mémoire, et de l’Oubli, vouloir escamoter la Shoah dans un négationnisme et un révisionnisme philosophiques constituait finalement l’acte ultime d’un faussaire. Un faussaire qui fut le mentor philosophique d’Emmanuel Macron à qui il a transmis son rapport particulier à l’Histoire, à la Mémoire et à la Vérité, une leçon de «  philosophie » bien apprise que son disciple a déclinée en révisionnisme d’Etat.

Or, nos bons «  représentants » ont choisi, eux aussi, dans un droit d’inventaire très progressiste, d’escamoter la face sombre, révisionniste, négationniste et antisémite d’Emmanuel Macron comme leurs prédécesseurs, ralliés au totem moral de Robert Badinter, avaient fait silence, trente ans auparavant, sur le passé de François Mitterrand en refusant de prendre leurs distances avec l’ancien président, qui cachait derrière une rose socialiste, un passé vichyste trouble et ambigu, entre Cagoule et Francisque et qui, jusqu’à la fin, n’a jamais renié ses amitiés pétainistes. Le silence et l’escamotage sont devenus une spécialité de ces «  représentants » de la communauté juive organisée puisque beaucoup choisissent de minimiser l’antisémitisme traversant certains courants politiques pour lesquels ils appellent parfois à voter, l’escamotage devenant un grand art, notamment en périodes électorales. Un escamotage permanent du comportement de la Gauche durant le pacte germano-soviétique (23 août 1939 – 22 juin 1941) et les débuts de la Collaboration qui est un des grands tabous de l’Histoire française, sujet de toutes les manipulations, puisque contrairement à l’idée communément admise [2] (la gauche résistait et la droite collaborait), c’est la gauche dreyfusarde et philosémite qui vota les pleins pouvoirs à Pétain et qui, en raison de son pacifisme total, s’est massivement engagée dans la Collaboration en fournissant en nombre des auxiliaires zélés du régime de Vichy. Un escamotage d’autant plus grave que l’antisémitisme prétendument combattu par SOS Racisme depuis les années 1980 revient en force au début des années 2000 par la Gauche qui, renouant avec ses vieux démons, importe le conflit israélo-«  palestinien » en France, pour complaire à un électorat d’origine arabo-musulman de plus en plus nombreux issu de banlieues en voie d’islamisation dont elle entend faire son nouveau prolétariat. Un escamotage permanent qui, depuis 25 ans, conduit politiquement ces «  représentants » du côté d’où provient ce «  nouvel » antisémitisme, s’en arrangeant comme ils le peuvent, l’extrême-droite étant un croquemitaine impérissable leur permettant de garder la posture du Bien tout en fermant les yeux sur l’antisémitisme de gauche. Un antisémitisme dont les «  représentants » de la communauté ont préféré aussi escamoter l’origine arabo-musulmane pour ne pas écorner la légende d’un vivre-ensemble factice mis en scène dans toutes les arnaques révisionnistes présentées à l’Institut du Monde Arabe ; une origine qu’il ne fallait pas nommer sous peine de poursuites, la judiciarisation de controverses intellectuelles et historiques portées dans les prétoires assurant une pérennité financière à des «  associations » dont les motivations politiques sont limpides et qui ont fait peu ou prou le jeu du séparatisme islamo-gauchiste et woke. En périodes électorales, il s’ajoute à cet escamotage structurel un escamotage conjoncturel ayant pour but de ne pas faire le jeu d’opposants à la doxa progressiste officielle assimilés à la bête immonde, que nos «  représentants » et autres «  responsables » communautaires ne manquent jamais de terrasser du fond de leur canapé. C’est ainsi qu’entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017, ces «  représentants », CRIF en tête, avaient choisi d’escamoter le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi, pour ne pas donner de grain à moudre à la candidate opposée à Emmanuel Macron et ont réitéré cette basse manœuvre politicienne au moment du meurtre de Jérémy Cohen survenu quelques semaines (4 avril 2022) avant l’élection présidentielle de 2022. Une opération d’escamotage politicienne et immorale qui aura objectivement fait le jeu de l’antisémitisme, mais surtout d’un président révisionniste, négationniste, ayant des penchants totalitaires, ayant fait main basse sur la démocratie et qui revendique une filiation intellectuelle avec un philosophe pétainiste, faussaire de sa propre histoire, mais pas repenti. Une opération politicienne immorale pour les familles des victimes, mais qui aura tout de même valu à Francis Kalifat, le président du CRIF de l’époque, la remise d’une Légion d’honneur. Une Légion d’honneur pour prix du silence sur le torpillage de la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Sarah Halimi de manière partisane par le parti présidentiel (le Président Meyer Habib (UDI) refusant de signer le Rapport de la députée rapporteur LREM), un rapport destiné à ne pas faire de vagues et à étouffer l’affaire. Une Légion d’honneur entachée du sang de ces victimes de l’antisémitisme pour un président qui aura commencé sa vie militante comme bétari, mais qui l’aura assurément achevé comme dhimmi !

Le traditionnel dîner annuel 2025 du CRIF qui a eu lieu le 3 juillet dernier aura permis à son successeur et président actuel, Yonathan Arfi, fraichement réélu au mois de juin devant une salle à moitié vide et sans opposant, de jouer le rôle principal d’un simulacre grotesque dans le décor en carton-pâte d’une situation révolue. Depuis des années, le CRIF est devenu un théâtre de bourgeois et de cocus ravis de l’être, autant que la caricature grotesque de sa propre anagramme : FRIC, un Faux Rassemblement d’Israélites Courtisans, corrompus par tous les pouvoirs pour qui ils appellent invariablement à voter et qui finissent toujours par cocufier ces « représentants » qui n’ont jamais défendu l’intérêt collectif des Juifs de France, des « représentants » dont les postures morales ne valent plus rien mais qui répètent inlassablement : « ce n’est pas ce que tu crois ! ». Une posture que l’on retrouve également à Strasbourg, où des « responsables » qui ont fait profession d’avoir la nuque raide se sont aplatis depuis longtemps et se croient régulièrement obligés d’assurer une municipalité islamo-gauchiste qui déroule un programme séparatiste mettant gravement en jeu la cohésion des citoyens en général et des Juifs en particulier de leur déférence servile, malgré de nombreux camouflets : au vote du Conseil Municipal du 22 mars 2021 rejetant la définition IHRA de l’antisémitisme avait répondu un courrier amical, conciliant et compréhensif du Président du Consistoire du Bas-Rhin ; le gel d’un jumelage de 35 ans entre Strasbourg et Ramat Gan, le jumelage de la honte et la réception d’un « cadeau » ayant la forme d’une carte de géographie négationniste et révisionniste du Proche-Orient, sans Israël – la « Palestine » de la rivière à la mer – par une Jeanne Barseghian tout sourire et aux anges n’a reçu comme réponse du Consistoire qu’un communiqué laconique et lénifiant où pas un élément de langage de la résignation et de la servilité ne manquait. Alors que l’on observe une offensive concertée de municipalités « écologistes » pour rompre des jumelages avec des villes israéliennes (Strasbourg avec Ramat Gan, Bordeaux avec Ashdod, et un risque pour celui de Marseille avec Haïfa), quand tous ces « représentants » et « responsables » communautaires vont-ils enfin comprendre que leur « collaboration » honteuse avec des antisémites patentés ou refoulés a conduit objectivement à l’augmentation de l’antisémitisme et à la situation désastreuse actuelle où la pérennité de la présence juive en France est en jeu ? N’est-il pas temps pour tous ces « représentants » qui ont négligé l’avertissement de Jabotinsky – « La naïveté politique des Juifs est sans limite, et cela est incroyable ; ils ne comprennent pas cette règle très simple, qui veut qu’on ne doive jamais faire le premier pas en direction d’une personne qui ne veut pas de vous » – de reconnaître leur échec et d’admettre enfin que quand on a le sens politique d’une palourde, il vaut mieux ne pas faire de politique ?

Notes :

[1] Lire L’autre Collaboration de Michel Onfray (Plon, 2025), p 69-93 (Ricœur escamote Pétain)

[2] Ce chassé-croisé de grande ampleur (80 % de part et d’autre), ce paradoxe français, mis en évidence par l’historien franco-israélien Simon Epstein (les Dreyfusards sous la Collaboration (2001) et Le paradoxe français (2008)) s’explique d’une part par le pacifisme total de la gauche et d’autre part par le refus de la droite d’accepter l’armistice de 1940 et la soumission à l’Allemagne nazie sur fond de pacte germano-soviétique.

© Jean-Marc Lévy pour Israël Is Forever Alsace

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Commentaires 8

  1. Delpard says:
    Il y a 5 mois

    Excellente analyse. J’ignore de quelle façon s’y prendre pour mettre le CRIF à terre et l’empêcher de nuire. L’article de la femme rabbin-son nom m’échappe au moment où j’écris – était une honte, un crachat au visage des Français de confession juive. Qu’aurait-elle écrit en 1942 ? Je n’en p^lus de tous ces gens de gauche qui se renient en permanence et surtout qui offrent leur fessier pour qu’il soit fouetté.

    Répondre
  2. daniela says:
    Il y a 5 mois

    Tout ce qui est énoncé par Jean-Marc Lévy est exact, hèlas pour les Juifs de France. Nous sommes en proie à la haine, au déni et nous voyons se dérouler sous nos yeux la catastrophe attendue si nous ne quittons pas la France.

    Répondre
    • milou , says:
      Il y a 5 mois

      NON , ce n’est pas la solution !!! les chrétirens évangéliques sont avec vous , notre DIEU d’ Abraham , Isaac , Jacob est avec nous ! c’est écrit , il suffit d’y croire et se battre .
      Le CRIF ressemble à JUDA , il faut l’évincer !!
      ISRAEL a fait beaucoup d’erreur , la plus grosse était celle de DAYAN qui a laissé le Mont du TEMPLE sous gouvernance de la Jordanie , puis SHARON qui a cédé GAZA , puis RABIN qui voulait céder la JUDEE SAMARIE etc ….. quand est-ce que cela s’arrête ?
      Que BIBI , SMOTRICH continuent à tenir la Barque !!!!

      Répondre
  3. wall says:
    Il y a 5 mois

    très bon article …

    Répondre
    • la rédaction says:
      Il y a 5 mois

      Comme tous les articles que nous publions 🙂

      Répondre
  4. boukobza says:
    Il y a 5 mois

    Les idiots utiles de la république :les juifs de cour heureux de ramasser miettes de pouvoir et flagornerie .Quelle tristesse ! Ils ne représentent qu’eux mêmes

    Répondre
    • la rédaction says:
      Il y a 5 mois

      Je me demande même s’ils représentent eux-mêmes ! L’arrogance, la flagornerie, la tromperie, l’hyporisie et l’arrivisme, sans doute.

      Répondre
  5. Tessier says:
    Il y a 5 mois

    Cette analyse historique ne convient pas à la gauche bien pensante qui dirige la France depuis trop longtemps La conclusion de JM Lévy est lumineuse mais les juifs de cour ne voudront jamais admettre leur erreur Qui fera taire ces collaborateurs de l’anti sémitisme avant que nous soyons éradiqués

    Répondre

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